La Perse

 

L’Empire Achéménide

L’Empire achéménide est le premier des Empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient. Il s’étend alors au nord et à l’ouest en Asie Mineure, en Thrace et sur la plupart des régions côtières de la mer Noire ; à l’est jusqu’en Afghanistan et sur une partie du Pakistan actuels, et au sud et au sud-ouest sur l’actuel Iraq, sur la Syrie, l’Égypte, le nord de l’Arabie saoudite, la Jordanie, Israël et la Palestine, le Liban et jusqu’au nord de la Libye.

Le nom « Achéménides » (Vieux perse : Haxāmanišiya) se rapporte au clan fondateur qui se libère vers 556 av. J.-C. de la domination des Mèdes, auparavant leurs suzerains, ainsi qu’au grand empire qui résulte ensuite de leur fusion. L’empire fondé par les Achéménides s’empare de l’Anatolie en défaisant la Lydie, puis conquiert l’Empire babylonien et l’Égypte, unissant les plus anciennes civilisations du Moyen-Orient dans une seule entité politique de façon durable. L’Empire achéménide menace par deux fois la Grèce antique et prend fin, vaincu par Alexandre le Grand, en 330 av. J.-C.

Durant les deux siècles de sa suprématie, l’Empire achéménide a développé un modèle impérial reprenant de nombreux traits de ses prédécesseurs Assyriens et Babyloniens, tout en présentant des aspects originaux comme une souplesse et un pragmatisme constant dans ses relations avec les peuples dominés, tant que ceux-ci respectaient sa domination. Les rois perses ont réalisé des travaux importants sur plusieurs sites du cœur de leur empire (Pasargades, Persépolis, Suse), synthétisant les apports architecturaux et artistiques de plusieurs des pays dominés et exprimant avec pompe leur idéologie impériale.

 

Bilan du règne des Achéménides et héritage

Dans l’histoire du Proche-Orient ancien, l’empire achéménide a une place particulière. C’est sous le règne des Achéménides qu’ont été réunis des royaumes auparavant concurrents dans une même formation étatique qui s’étendait entre l’Indus et la mer Égée. Les royaumes précédents ont effectivement disparu, remplacés par l’organisation administrative de l’empire ; empire qui a d’ailleurs conservé les différentes traditions des empires conquis et les a refondés en un nouvel ensemble en y introduisant une idéologie nouvelle comme le montrent notamment l’art achéménide ou certaines traditions administratives. Les éléments proprement iraniens sont prépondérants dans celles-ci. C’est vraisemblablement à travers l’appui que trouvaient les Rois sur la noblesse Perse que les Grands Rois Achéménides ont réussi à assurer leur pouvoir aussi longtemps.

L’héritage de la construction politique achéménide se retrouve dans les empires qui leur succèdent, notamment les Séleucides et les Parthes, même si l’approche pragmatique et souple de la domination.

Les Achéménides trouvent des héritiers dans la dynastie des Perses sassanides qui émerge au IIIe siècle de notre ère à partir de l’ancien cœur du premier empire perse.

 

 

Les Sassanides

Les Sassanides règnent sur l’Iran de 224 jusqu’à l’invasion musulmane des Arabes en 651. Cette période constitue un âge d’or pour l’Iran tant sur le plan artistique que politique et religieux.

Ce fut l’une des deux grandes puissances en Asie occidentale pendant plus de 400 ans. Fondée par Ardashir qui mit en déroute le dernier roi parthe (arsacide), Artaban V, elle prit fin lors de la défaite du dernier Shahanshah (empereur) Yazdgard III (632-651). Ce dernier, après 14 ans de lutte, ne parvient pas à repousser le califat arabe, le premier des empires islamiques. Le territoire de l’Empire Sassanide englobait la totalité de l’Iran, Irak, Arménie, Caucase sud (y compris le Daghestan du sud), l’Asie Centrale du sud-ouest, l’Afghanistan occidental, des fragments de Turquie, de Syrie, une partie de la côte de la péninsule arabe, la région du Golfe Persique et des fragments du Pakistan occidental. Les Sassanides appelèrent leur empire Eranshahr, « l’Empire Iranien ».

On considère l’ère sassanide comme l’une des périodes les plus importantes de l’histoire de l’Iran. Sous bien des aspects, elle représente l’accomplissement au plus haut degré de la civilisation perse et fut le dernier grand empire iranien avant la conquête musulmane de la Perse et l’adoption de la religion musulmane. Leur influence culturelle s’étendit bien au-delà des frontières de l’empire pour atteindre l’Europe de l’Ouest, l’Afrique, la Chine et l’Inde, et joua un rôle dans la formation de l’art médiéval européen et asiatique. Cette influence se perçoit aussi dès l’apparition du monde islamique et lors de la conquête de l’Iran par les musulmans. La culture aristocratique et unique de la dynastie en est la preuve.

 

Aspect socio-politique

La dynastie sassanide montre un grand sens de l’administration, des échanges internationaux et de l’exploitation agricole (irrigation et barrages). Il s’agit d’une civilisation orale, avec un pouvoir fort et centralisé et un vaste réseau de communication. Les guerres incessantes qui secouent l’empire sont aussi un facteur important à prendre en compte.

 

Organisation de la société

La société est divisée en trois catégories, sur la structure indo-européenne, chacune ayant à sa tête un chef (salar). On compte ainsi :

  • les prêtres,
  • les guerriers
  • les cultivateurs

Les artisans sont tout d’abord insérés dans la classe des cultivateurs, avant d’être reconnus comme catégorie à part entière. Ce système de féodalité reste en général assez stable mais nécessite cependant un bon équilibre entre noblesse et religion. Le mouvement de révolte « populiste » qui voit le jour sous Kavad Ier, qui se rebelle contre la religion mazdéenne et demande la mise en communauté des femmes et des biens, montre que la rupture de cet équilibre entraîne des troubles. Un second grand mouvement de révolte, plus lié à une situation géopolitique difficile, verra aussi le jour à la fin du VIe siècle.

 

Organisation du pouvoir royal

Le roi est le chef de l’État sassanide. Shapur Ier fut l’initiateur de la titulature royale sassanide, en se nommant « Roi des Iraniens et des Non-iraniens » (shahanshah eran ud aneran). Il exerçait les principales fonctions politiques, militaires, judiciaires et administratives.

Le mode de succession est assez difficile à établir. Il semblerait que le pouvoir se passe par les fils et les frères, avec une intervention décisive des nobles. Souvent, le roi s’adjoint un successeur de son vivant, et le place à la tête d’une grande région (comme l’ancien cœur du royaume kouchan, ou l’Arménie) pour apprendre l’exercice de la politique. Quoi qu’il en soit, le trône est toujours occupé par un membre de la lignée d’Ardashir, à la notable exception de Vahram VI, ce qui semble indiquer un profond attachement à la famille royale sassanide.

 

Religion

La dynastie sassanide marque la période de gloire du zoroastrisme, qui est alors élevé au rang de religion d’État. Sassan lui-même était préposé au temple de la déesse Anāhitā à Istakhr.

La religion zoroastrienne reste durant toute la période sassanide, et même plus généralement, toujours déchirée entre les besoins terrestres et les commandements spirituels (inceste, par ex.). Très repliée sur elle-même, assez proche du judaïsme orthodoxe, la religion mazdéenne prône des positions souvent intolérantes, qui mènent à des persécutions (chrétiens, juifs, manichéens et écoles théologales différentes). Elle se trouve en constante position de faiblesse vis-à-vis d’autres religions qui ont des textes écrits : ainsi le manichéisme, tentative syncrétiste qui intéresse Shâhpûhr Ier avant d’être sévèrement réprimé au IIIe siècle par ses successeurs, continue de survivre grâce à la mise par écrit de ses principes.

 

Le manichéisme

Le manichéisme, culte fondé par Mani, fils de Pattig, dont l’ascendance remontait à la noblesse parthe, est une religion qui prône avant toute autre chose la tolérance et l’acceptation des autres cultes. Mani lui-même se revendiquait comme disciple du Nazaréen (Jésus), mais aussi de Bouddha et de Zoroastre. Plus que toute autre chose, il invitait les hommes à propager une foi généreuse qui n’exclurait aucune divinité, aucun messager, qui rassemblerait toutes les croyances sous un même temple, ou chacun pourrait prier son dieu. Il expliquait le monde par la dualité, le fait que dans tout être il y ait une part de ténèbres et une part de lumière. Les chercheurs ont eu du mal à mettre la lumière sur ce prophète longtemps oublié. En effet, de son œuvre, il ne reste rien. Mani était aussi médecin, peintre et philosophe. Même si son enseignement eut un grand succès auprès du peuple, il ne plut évidemment pas à la caste religieuse des mages, qui voyait en lui un causeur de trouble. Mais Mani se rapprocha de la famille régnante, notamment grâce à ses talents de guérisseur, et devint un personnage estimé par le roi des rois Shapur Ier. Il lui dédicaça un livre, le Shabuhragan. Il devint au fil du temps son conseiller et peut être même un ami. Le roi des rois lui accorda sa protection contre les mages qui voyaient d’un mauvais œil ce rapprochement entre ce prophète et le roi sassanide. Le manichéisme connut alors son heure de gloire.1

 

« Les manichéens se divisaient en 2 classes, selon leur degré de perfection spirituelle :

– Les premiers, qu’on nommait élus, pratiquaient un célibat et un végétarisme rigoureux, ne travaillaient pas et prêchaient. Tout achat, toute richesse, toute possession, la moindre occupation mondaine étaient condamnés. Outre cinq commandements particuliers, la règle des Trois Sceaux était imposée à l’élu dans toute sa rigueur : il devait sans défaillance ni exception se conformer au sceau de la bouche, c’est-à-dire s’abstenir de la nourriture carnée, du sang, du vin, de toute boisson fermentée, comme de toute parole blasphématoire ; obéir au sceau de la main, c’est-à-dire ne commettre aucune action capable de léser en quoi que ce soit la Croix de Lumière ; observer le sceau du sein, c’est-à-dire garder la continence la plus sévère, éviter tout contact ou tout commerce charnel, s’interdire de procréer. Les élus étaient assurés d’entrer au royaume de Lumière après leur mort.
– L’autre classe était constituée des auditeurs, beaucoup plus nombreux et d’un niveau spirituel inférieur. Ils devaient se conformer à un décalogue : ne pas se livrer à l’idolâtrie ou à la magie, ne pas mentir, ne pas se montrer avare, ne pas tuer, ne pas commettre d’adultère, ne pas faire preuve de duplicité ni de mollesse, ne pas négliger les exercices de piété. Ils étaient libres de posséder, de bâtir, de semer, de récolter, d’être agriculteurs, artisans ou commerçants, de manger de la viande et de boire du vin, de se marier ou de vivre avec une concubine, d’avoir des enfants (bien que la procréation fût déconseillée). Ils observaient des jeûnes hebdomadaires et servaient les élus. Ils ne pouvaient qu’espérer renaître dans le corps d’un élu.
La distinction entre les élus et les auditeurs revient à celles qu’établissaient les gnostiques entre pneumatiques et psychiques, les cathares médiévaux entre perfecti et credentes, ou, plus spécialement, les valentiniens et les naassènes entre l’Église élue et l’Église appelée.
À la fin des temps, tous les morceaux de Lumière divine devraient être rachetés, le Monde matériel détruit et Lumière et Ténèbres à nouveau séparées pour l’éternité.2

 

 

Mani est mort le 26 février 277 (26 2 277).

26x2x277 = 14404

Le code postal 14404 est l’un des codes postaux de la ville de Bayeux dans le Calvados.

Le code postal principal de la ville de Bayeux est le 14400.

Dans le christianisme, le nombre 144 000 est éminemment symbolique. Il est utilisé dans l’Apocalypse de Jean (Ch.7) pour indiquer le nombre des ÉLUS.

Les manichéens se divisaient en 2 classes, selon leur degré de perfection spirituelle. Les premiers, se nommaient les ÉLUS.

L’autre classe était constituée des auditeurs, ils observaient des jeûnes hebdomadaires et servaient les ÉLUS. Ils ne pouvaient qu’espérer renaître dans le corps d’un ÉLU.

 

MANI = MAIN

Pour faire partie des ÉLUS qui rejoindront le royaume de Dieu, tu dois prendre dans ta MAIN le bulletin de vote du NPA ou de L.O. et le mettre dans l’urne le jour de l’élection présidentielle.

À l’instar du manichéisme, tu dois choisir ton camp : le bien ou le mal ; Dieu ou le diable ; l’humanisme ou le capitalisme.

L’ÉLU = 12x5x12x21 = 15120

Le code postal 15120 est celui de la commune de LEUCAMP.

Tu dois donc choisir LE CAMP des humanistes pour faire partie des ÉLUS.

LEUCAMP = LE CAMP U

La forme de lettre U symbolise l’Urne dans laquelle tu choisiras ton CAMP.

Les manichéens étaient notamment composés des ÉLUS qui avaient la particularité de ne pas boire de VIN.

Dieu nous fait comprendre que nous devons uniquement boire de L’EAU pour obtenir la vie éternelle ; il nous guide ainsi vers L.O., qui est le sigle de Lutte Ouvrière. Alors j'espère que L.O. et le NPA s'uniront lors de la prochaine élection présidentielle.

 

Le code postal 15120 est celui de la commune de LEUCAMP.

15 = O = EAU

12 = L

L+O = LO

Dieu te fait clairement comprendre que tu dois choisir LE CAMP de L.O. le jour de l'élection présidentielle.

 

15120 = 120

Le chiffre 120 se prononce SANS VIN.

Nous devons ainsi boire uniquement de L’EAU pour faire partie des ÉLUS et j’explique dans la partie consacrée à l’Égypte Antique, la signification de l’Alliance de l’EAU et celle du VIN.

 

Sources :

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sassanides
(2) http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/manicheens.htm