La Corée du Sud

 

 

Naissance à l’ombre de l’impérialisme

La Corée du Sud partage avec les autres pays que le jargon journalistique désigne sous le nom de « tigres asiatiques » - Taïwan, Hong Kong, Singapour et, dans une moindre mesure, la Malaisie - avant tout le fait d’avoir bénéficié d’un ensemble de circonstances exceptionnelles, et en particulier d’un statut privilégié vis-à-vis de l’impérialisme, qui lui ont permis de développer une industrie relativement importante, et dans un laps de temps relativement court.

Un traité américano-nippon signé en 1905 avait défini les zones d’influence respectives du Japon et des USA dans le sud-est asiatique. En échange de la faculté de pouvoir piller les Philippines en toute quiétude, les USA avaient laissé Taïwan au Japon, qui l’avait annexé dix ans auparavant, ainsi que la Corée et les confins maritimes de la Sibérie. Cinq ans plus tard, le Japon annexait également la Corée. Il en fit d’abord un grenier agricole, puis une sorte d’annexe à tout faire de l’industrie japonaise. De sorte que, lorsque l’impérialisme japonais s’écroula à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il abandonna en Corée des installations modernes en matière de transports et d’électricité, une industrie relativement importante, allant du textile à l’armement en passant par la chimie et la construction mécanique, et un système bancaire complet. Sans doute, parce qu’elle avait été édifiée en fonction des besoins de l’économie japonaise, en particulier ceux de son économie de guerre, cette industrie ne formait pas un ensemble cohérent susceptible de faire de la Corée un pays industrialisé. Mais elle constituait néanmoins un embryon industriel significatif, et en tout cas rarissime dans le tiers-monde.

Inquiet de l’avance des troupes soviétiques dans le nord de la Corée, ce fut l’impérialisme américain qui décréta unilatéralement, un mois avant que le premier soldat américain mette le pied sur le sol coréen, que le pays serait divisé entre les deux zones d’occupation américaine et soviétique, le long du 38e parallèle. Staline obtempéra. En vertu de l’accord de capitulation, l’administration militaire japonaise resta en place en attendant les troupes américaines.

Pendant ce temps, l’écroulement de l’impérialisme japonais suscitait une vague de mobilisation dans la population. À peine sortis de la clandestinité, les divers courants nationalistes, alliés au Parti communiste coréen au sein des comités de préparation à l’indépendance de la Corée, s’efforçaient de créer dans chaque localité l’embryon d’un appareil d’État. Mais quand, forts de ce pouvoir de fait, les nationalistes se présentèrent à l’état-major américain en proposant leur collaboration, ils furent éconduits sans ménagement. Ces comités furent interdits et l’armée américaine porta au pouvoir le Parti démocratique coréen (KDP), un parti anti-communiste formé légalement durant l’occupation japonaise pour représenter les intérêts des classes possédantes coréennes. Néanmoins, la position du KDP était alors si faible que ses dirigeants avaient jugé plus sage de placer leur propre gouvernement provisoire sous la protection du dictateur anti-communiste Chiang Kai-shek, en Chine, par crainte des représailles de la population coréenne. Aussi les stratèges de Washington placèrent-ils à la tête du nouveau régime un certain Syngman Rhee, l’un des rares politiciens anti-communistes à avoir choisi d’émigrer aux USA plutôt que de participer à la guerre dans le camp japonais. De son côté, le KDP subit un ravalement de façade hâtif pour prendre le pouvoir sous le nom de Parti libéral.

Écartés du pouvoir et brutalement réprimés par l’armée américaine et ses auxiliaires coréens, les courants nationalistes et communistes contre-attaquèrent, en se servant des sympathies dont ils disposaient dans la population. Il s’ensuivit une sanglante guerre civile dans toute la zone d’occupation américaine, qui dura jusqu’en mars 1950. Trois mois plus tard, l’impérialisme américain prenait l’offensive contre la République populaire de Corée, l’ancienne zone d’occupation soviétique. Il en coûta trois ans de combats, trois millions de morts dans la population coréenne et un million du côté de la Chine, qui intervint dans le conflit contre les troupes impérialistes. De façon toute symbolique, le régime de Syngman Rhee ne signa jamais l’armistice du 27 juillet 1953 qui ramenait les troupes des deux camps pratiquement à leur point de départ, de part et d’autre du 38e parallèle.

 

Une économie où le libéralisme n’a jamais eu de place

Commença alors une longue succession de dictatures anti-communistes, plus ou moins sanglantes, à qui l’existence de la Corée du Nord servit d’épouvantail anti-communiste et de justification au maintien d’un état d’exception quasi permanent. Si ces régimes survécurent malgré leur impopularité, ce fut avant tout grâce à l’appui constant d’un impérialisme américain soucieux d’isoler le bloc soviétique par une ceinture de régimes hostiles.

Les dirigeants américains ne regardèrent pas à la dépense. On a calculé qu’au cours des trente années qui suivirent la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’aide américaine à la Corée du Sud s’éleva à un montant presque équivalent au total de l’aide étrangère à l’ensemble du continent africain pendant la même période. Comparée à l’économie sud-coréenne elle-même, cette aide a représenté, par exemple, pour la décennie des années 1950, l’équivalent de plus de 80 % du montant total des importations du pays. Et, pendant toute la durée de la guerre du Vietnam, à la manne des subsides américains vint s’ajouter celle des commandes du corps expéditionnaire américain au Vietnam - au début des années soixante-dix, celles-ci représentaient à elles seules 20 % des exportations sud-coréennes.

C’est à partir de la fin de la guerre de Corée, que l’économie sud-coréenne commença à prendre son visage actuel. Laissé en possession d’une industrie sans propriétaires par les Japonais, le régime de Syngman Rhee s’en servit pour récompenser et consolider la loyauté de la couche de possédants qui constituaient sa clientèle politique. Les nouveaux industriels prospérèrent, non pas grâce à leurs propres investissements, car ils n’avaient guère de capitaux propres, mais grâce aux revenus de l’impôt et surtout aux subsides de l’impérialisme que la dictature leur redistribua largement. Une politique rigoureusement protectionniste les mit de surcroît à l’abri de la concurrence étrangère.

La chute de la dictature corrompue de Syngman Rhee, balayée par une vague de manifestations populaires en 1960, puis son remplacement l’année suivante par la dictature militaire du général Park Chung-hee, marqua un durcissement brutal de l’intervention étatique. Le nouveau régime nationalisa l’ensemble du système financier, des plus grandes banques à la plus petite compagnie d’assurance, pour en faire le bras séculier de son intervention dans l’économie (sur ce plan, d’ailleurs, la dictature de Park alla bien plus loin que les plus étatistes des pays occidentaux). Et le régime entreprit le développement d’une économie orientée vers l’exportation, dans le but d’attirer les capitaux et la clientèle des puissances impérialistes par des coûts de production réduits au minimum. Une brutale dévaluation de la monnaie coréenne (de 94 % en 1964), destinée à baisser artificiellement ses prix à l’exportation, ruina toute une partie de la population. Mais elle fit la fortune de la poignée de sociétés sélectionnées par Park pour constituer le fer de lance de la nouvelle industrie d’exportation - que l’on désigne sous le nom collectif de « chaebols ».

Ce sont précisément ces chaebols, qui sont à l’origine de ces gigantesques conglomérats coréens dont les noms sont connus aujourd’hui dans le monde entier - Samsung, Hyundai, Lucky Goldstar, Daewoo, Kia, etc. Aujourd’hui, une dizaine de ces chaebols se partagent près des deux tiers des exportations coréennes, et une proportion comparable des profits réalisés dans le pays. Et comme il s’agit de sociétés familiales, on peut parler à leur propos non pas des « cent familles », mais des quinze ou vingt familles qui contrôlent l’essentiel de l’industrie sud-coréenne.

Mais si, en Corée, la presse respectable parle volontiers des débuts modestes de Samsung, en 1938, sous la forme d’une petite société d’import-export, la croissance phénoménale des chaebols ne doit pas grand-chose au « génie entrepreneurial » de leurs dirigeants.

Du début des années soixante à nos jours, les chaebols ont bénéficié année après année d’énormes apports financiers pratiquement gratuits. Les emprunts effectués (au taux du marché) par le régime ou par ses banques, essentiellement auprès des banques américaines, avant que le Japon prenne la première place dans les années soixante-dix, servirent à fournir aux chaebols des sources de capitaux frais quasi inépuisables, à des taux d’intérêt défiant toute concurrence, voire parfois à fonds perdus.

À tout cela vinrent s’ajouter les subventions directes de l’État. Celui-ci prit, dans les faits, en main la direction de l’économie, par l’intermédiaire d’un Bureau de la planification économique. Et il dirigea d’une main de fer tous les choix de développement faits par les chaebols. Moyennant quoi, il leur distribua largement ses subsides, prenant souvent entièrement à sa charge la construction des infrastructures nouvelles. Sur ce plan, les méthodes de gestion économique du dictateur anti-communiste Park ne furent pas bien différentes de celles employées à la même époque dans les Démocraties populaires.

L’exemple le plus spectaculaire de cette politique fut le programme de développement des industries lourdes de 1977-1979. Pendant deux ans, 80 % de tous les investissements de l’État y furent consacrés. Son financement fut assuré par un accroissement colossal de l’endettement de l’économie, celui de l’État comme celui des banques et des entreprises privées, mais également par le gel de tous les fonds de retraite et l’utilisation forcée d’une partie de l’épargne privée. C’est ce programme qui constitua la base des chantiers navals, aciéries, usines automobiles et autres raffineries que l’on présente aujourd’hui comme la preuve du passage de la Corée du Sud dans le club des pays industrialisés. Et pratiquement les seuls bénéficiaires en furent justement les plus grosses chaebols.

Et c’est ainsi que se développa le « miracle économique coréen », produit d’un détournement colossal des ressources de toute une population, et d’un endettement non moins colossal, au profit d’une poignée de grandes sociétés opérant pour l’essentiel en tant que sous-traitants des grands trusts occidentaux.

 

La classe ouvrière face aux dictatures

Quoi que puissent en dire les politiciens occidentaux, la classe ouvrière coréenne a derrière elle une longue tradition de luttes. Dès 1945, elle se trouva au premier rang de la lutte contre l’impérialisme américain et le régime qu’il avait mis en place. À l’époque le Conseil général des syndicats coréens (GCKTU), dirigé par les militants du Parti communiste, compta jusqu’à 550 000 membres au sud, nombre considérable compte tenu de la faiblesse numérique de la classe ouvrière d’alors. À trois reprises, entre 1946 et 1948, cette confédération organisa de puissantes grèves générales. Et ce fut seulement au prix d’une répression sanglante, qui fit des dizaines de milliers de victimes dans les rangs syndicalistes, que Syngman Rhee parvint à avoir raison du GCKTU, qu’il finit par interdire en 1948.

Syngman Rhee savait pourtant bien qu’il n’en avait pas fini avec la classe ouvrière, et il profita de la guerre de Corée pour se livrer à un véritable massacre dans ses rangs, sous l’œil complice des dirigeants américains. Les autorités américaines estimèrent par exemple, à l’époque, que dans l’agglomération de Séoul, le plus important centre industriel du pays, la vague de répression de septembre 1950 fit à elle seule plus de 100 000 morts, dont une grande partie dans les quartiers pauvres.

C’est de cette époque que date la constitution de la Fédération coréenne des syndicats (FKTU) fut créée en 1946 pour faire pièce à la GCKTU et sur les indications des conseillers dépêchés par la centrale américaine AFL-CIO. Le régime ne cherchait d’ailleurs même pas à lui préserver une quelconque apparence d’indépendance puisque, peu de temps après sa création, la FKTU devint l’une des cinq composantes du Parti libéral de Syngman Rhee.

Mais malgré la guerre de Corée et la liquidation physique des militants communistes et syndicalistes, la résistance ouvrière continua à se faire sentir au début des années cinquante, par une série de grèves régionales dures, dans les mines, les docks et le textile, en particulier. C’est ce qui poussa sans doute le régime à tenter de donner à la FKTU l’apparence d’un véritable syndicat, afin de pouvoir s’en servir comme instrument de contrôle dans les usines. C’est cette tentative que refléta l’adoption d’un code du travail, en 1953 qui établit un régime paternaliste dans les entreprises les plus importantes et y donna une place privilégiée aux représentants de la FKTU. Au lieu d’être un simple appendice du parti au pouvoir, la Fédération devint l’appendice d’un appareil de fonctionnaires de l’État dont la principale tâche était de veiller à l’ordre dans les usines.

Le rôle de l’État et celui de la FKTU furent encore renforcés dans les années soixante, sous le règne de Park Chung-Hee. Celui-ci développa l’administration de la main-d’œuvre pour en faire une lourde bureaucratie chargée d’administrer un système compliqué de procédures d’arbitrage obligatoire en cas de conflit et de veiller à ce que les augmentations de salaires restent partout dans les limites autorisées par le gouvernement. Il renforça la position de la FKTU en lui assurant un monopole de fait dans les entreprises (par l’obligation pour les travailleurs de « choisir » un syndicat unique pour les représenter) et en instituant dans chaque grande entreprise un organisme paritaire direction-syndicat chargé de discuter des méthodes et des conditions de travail. Mais comme Park ne se faisait guère d’illusion quant aux capacités des caciques corrompus de la FKTU de contrôler ce qui se passait dans leurs syndicats locaux, il inscrivit également dans la loi la possibilité pour l’administration de la main-d’œuvre d’invalider toute décision prise par une instance syndicale, tandis qu’un contrôle étroit de l’organisation et des adhérents de la FKTU était institué sous l’égide d’une sorte de police du travail.

Mais toute cette bureaucratie cauchemardesque se révéla incapable de contenir le mécontentement ouvrier bien longtemps. Avec le temps et la croissance économique, des centaines de milliers de jeunes ouvriers, qui n’avaient pas subi les défaites et la terreur des années cinquante, finirent par investir les usines dans les années soixante-dix. Et la fin brutale du régime de Park, qui fut abattu par le chef de sa propre police politique en 1979, ouvrit les vannes du mécontentement populaire. Les villes du pays se remplirent de manifestants déterminés à ne pas laisser l’armée rester au pouvoir. Et lorsqu’en mai 1980, un nouveau général, Chun Doo-hwan, prit le pouvoir, il déclencha une vague de protestation indignée, dont le point culminant fut le soulèvement de Kwangju, la deuxième ville du pays. Là, la population alla plus loin qu’ailleurs, s’arma en investissant les postes de police et les casernes et chassa l’armée de la ville. Les insurgés firent appel à l’arbitrage des USA. Mais loin de se laisser attendrir, les autorités américaines offrirent au nouveau dictateur l’aide de leurs troupes. Une semaine après le début du soulèvement, une division de parachutistes coréens appuyés par une division de marines américains investit la ville. Ce fut un massacre sans nom : plus de deux mille morts et quinze mille blessés, alors que la plupart des habitants s’étaient laissés convaincre par leurs leaders d’abandonner leurs armes la veille de l’arrivée des troupes.

 

L’explosion ouvrière des années quatre-vingt

C’est dans le contexte mouvementé des années 1979-1981, marqué par une répression sanglante, que le régime se mit à redouter une explosion ouvrière, dont le soulèvement de Kwangju aurait bien pu être le signe avant-coureur. Il y avait quelques raisons à cela. Un peu partout des syndicats locaux surgissaient dans les usines, en opposition ouverte avec la FKTU. Des grèves éclataient ici et là, résultant invariablement dans la formation de nouveaux syndicats « indépendants », défiant ouvertement la politique de collaboration de la direction de la FKTU, tout en étant obligés de s’y affilier conformément à la loi.

Dans ce mouvement des syndicats indépendants, le rôle moteur semble avoir été joué par des jeunes, ouvriers et étudiants, organisés dans le cadre de groupes d’action sociale inspirés par l’exemple des prêtres-ouvriers en Europe ou encore par la « théologie de la libération » alors très en vogue dans certains pays du tiers-monde, en tout cas par des courants d’idées inspirés par la religion. Au cours des années quatre-vingt, nombre de ces jeunes militants, ouvriers ou « établis » dans les grandes usines du pays, jouèrent ainsi un rôle souvent décisif, en l’absence de tout courant politique plus radical sans doute, dans le renouvellement du mouvement syndical et dans les luttes sociales. Du même coup, en même temps que leur enthousiasme et leur dévouement, ils apportèrent au mouvement des syndicats indépendants les limites de leur propre perspective politique et sociale.

Quoi qu’il en soit, la réponse du nouveau dictateur au développement des syndicats indépendants ne tarda pas. L’une de ses premières mesures fut d’accentuer brutalement le caractère répressif de la législation ouvrière introduite sous Park. Les usines furent investies par des centaines d’agents de la police politique, qui s’employèrent à dépister les « agitateurs ». Une « campagne de purification » fut lancée contre les « rebelles » de la FKTU qui furent jetés en prison par centaines. Et une disposition particulière de la loi interdit explicitement à quiconque n’était pas employé dans une entreprise d’adhérer et a fortiori d’occuper des postes de responsabilités dans les syndicats. Des milliers de syndicalistes licenciés pour leur activité militante se trouvèrent ainsi contraints à l’illégalité, ainsi que les nombreux étudiants qui venaient apporter leur aide aux syndicats indépendants.

En quelques années, la politique répressive du régime finit par porter ses fruits. À la fin 1984, les syndicats indépendants avaient pratiquement disparu. Et ce furent les travailleurs du rang qui reprirent l’offensive.

Le premier coup de semonce fut donné à Daewoo Motors, une filiale commune de Daewoo et de General Motors. En avril 1985, pour la première fois dans l’histoire des chaebols, jusque-là épargnées par les grèves, deux mille ouvriers désavouèrent leurs représentants syndicaux, désignèrent leurs propres représentants et occupèrent l’usine pour une augmentation de salaire de 18,7 % (le syndicat FKTU n’avait demandé que 5 %). Fait plus inhabituel encore, le président de Daewoo, effrayé par un conflit qui intervenait à un mauvais moment pour la compagnie, intervint en personne dans les négociations, ce dont il n’avait légalement pas le droit, et lâcha 10 % de rallonge aux grévistes, ce qui était tout aussi illégal, puisque supérieur aux limites gouvernementales. Enfin, pour couronner le tout, 300 ouvriers de l’usine, parmi les piliers du mouvement, avaient tout aussi illégalement décidé de constituer leur propre syndicat, hors de la FKTU.

Puis en juin, un conflit dans une petite usine de Daewoo, Daewoo Appareillage, dans le complexe industriel de Kurodong, dans la banlieue de Séoul, créa un autre précédent. Cette fois, la centaine d’ouvriers de l’usine se mirent en grève pour obtenir la libération de trois militants syndicaux emprisonnés pour deux ans après une grève illégale de 24 heures. La grève fut finalement vaincue, ce qui n’avait rien d’inhabituel. Mais le fait remarquable fut que cette grève provoqua une grève de solidarité dans neuf autres usines du complexe, de sorte qu’un millier d’ouvriers joignirent les cent grévistes initiaux pour faire face aux coups de la police pendant les dix jours de leur mouvement. C’était la première fois que l’on voyait une grève de solidarité depuis des décennies, tant le carcan légal qui les interdisait avait été efficace.

Ces événements, qui auraient pu passer inaperçus s’ils ne s’étaient pas déroulés dans des usines appartenant à une chaebol, qui plus est, pour la première, dans une usine prestigieuse d’automobile, eurent une répercussion considérable dans le pays. Ils annoncèrent un mouvement qui devait ne laisser aucune chaebol intacte et donner naissance à une nouvelle génération de syndicats, qu’on appela bientôt « démocratiques », en rupture ouverte avec la FKTU et la légalité.

Le facteur déclenchant de ce mouvement fut la promesse faite par Roh Tae-woo, le candidat officiel du dictateur en place aux élections présidentielles, d’abolir la plupart des lois répressives et d’exception en vigueur depuis quarante ans. Comme la suite le montra, il ne s’agissait que de pure démagogie. Mais le mécontentement était tel que cette déclaration, passée simultanément sur toutes les chaînes de télévision et de radio, fit l’effet d’un coup de tonnerre. Et la classe ouvrière prit l’aspirant-président au mot.

Deux semaines après la déclaration du présidentiable, la réaction en chaîne commençait à Ulsan, la ville de Hyundai. Là, le trust, qui n’avait jamais toléré le moindre syndicat, même aussi respectueux que la FKTU, employait 80 000 ouvriers dans douze usines, dont un quart dans l’automobile et un autre quart dans la construction navale. Toute la ville pratiquement appartenait à Hyundai. Et c’est là que des ouvriers d’une usine de moteurs décidèrent le 6 juillet 1987 de créer un syndicat, bientôt imités dans toutes les usines de la ville. Au bout d’un mois, face à des manifestations de plus en plus nombreuses, rassemblant jusqu’à 40 000 ouvriers précédés d’une nuée de camions, fenwicks et autre équipement lourd destiné à la police, la chaebol cédait, ou plutôt faisait mine de céder. Il fallut en fait vingt mois, une grève générale de 104 jours des 80 000 ouvriers d’Ulsan, des dizaines de manifestations gigantesques, des batailles rangées contre plusieurs milliers de policiers et une longue guérilla contre les hommes de main de la Ligue des jeunesses anti-communistes recrutés par la direction, pour forcer Hyundai à reconnaître les syndicats démocratiques sur l’ensemble du complexe d’Ulsan.

Il y eut, pratiquement dans le même temps, des événements parallèles à Kojedo (Samsung et Daewoo) et Changwon (Goldstar et Hyundai). Puis le mouvement explosa dans toutes les directions. Mais Ulsan, fut, de toutes les grandes batailles de cette période, la plus dure et la plus longue. Ailleurs, le patronat préféra céder rapidement, surtout une fois que la force et la profondeur du mouvement furent devenues évidentes. Quatre mois après le début du mouvement de syndicalisation à Ulsan, on recensait déjà 3400 grèves dans le pays, sur les salaires, la reconnaissance syndicale, ou les deux, affectant tous les secteurs de l’économie, y compris les secteurs les plus « respectables », tels que les banques ou les hôpitaux. Un an après, on comptait déjà 2799 syndicats démocratiques, nombre qui devait dépasser les 7000 à la fin 1989.1

 

Le tournant des années 1990

Des années 1980 à la moitié des années 1990, la Corée accumule les succès en terme de conquêtes de position dans la production industrielle : de la construction de bulldozers au matériel informatique en passant par les chantiers navals (elle devient dans les années 1980 le deuxième constructeur mondial de navires, devancé seulement par le Japon). La Corée réussit à concurrencer les transnationales des États-Unis et d’Europe dans plusieurs domaines.

Pendant la même période, la Chine est devenue un partenaire de Washington, elle a arrêté depuis longtemps son soutien aux mouvements qui, dans différents pays, menaçaient la stabilité des alliés des États-Unis et est entrée à la Banque mondiale en 1980. De son côté, Moscou sous Gorbatchev a passé des accords géostratégiques à la fin des années 1980 avec Washington, le mur de Berlin est renversé en 1989 et l’URSS implose en 1991. La guerre froide prend fin.

La situation politico-militaire internationale héritée de la seconde guerre mondiale, de la victoire de la révolution chinoise de 1949 et de la guerre de Corée de 1950-1953 a fondamentalement changé. Washington considère qu’il vaut mieux dorénavant ne pas s’entêter à soutenir des dictatures affirmées confrontées à de puissants mouvements d’opposition et à la fronde sociale. Face à des mobilisations qui sont prêtes à aller jusqu’au bout, il vaut mieux lâcher du lest (comme en juin 1987) et sauver l’essentiel : des rapports privilégiés avec le régime qui remplace la dictature. De plus, il est plus efficace d’avoir un gouvernement démocratique pour appliquer l’agenda néolibéral car cela évite d’affronter une jonction entre opposition démocratique et mouvement social opposé au néolibéralisme.

En 1992, à la suite d’une fusion entre le parti au pouvoir et de deux partis de l’opposition, Kim Youngsam, l’ancien opposant modéré, est élu avec le soutien de Roh Taewoo. Kim Youngsam est le premier président civil depuis 32 ans, mais il dépend du soutien des militaires et se range résolument du côté de Washington. Enfin, son agenda est clairement néolibéral.

La Corée occupe toujours une place militaire stratégique mais le gouvernement des États-Unis, qui maintient dans le pays 37 000 soldats, ne considère plus nécessaire de laisser autant de marge de manœuvre à l’appétit économique de la Corée du Sud. Il faut ramener ses prétentions à une dimension modeste. Washington met la pression sur la Corée et utilise différents instruments parmi lesquels des protections tarifaires aux États-Unis contre les produits coréens. Washington demande à la Corée de suivre les recommandations de la Banque mondiale et du FMI et obtient partiellement gain de cause.

 

Les acquis des travailleurs mis à mal par la crise économique asiatique de 1997

Entre 1990 et 1996, par leurs luttes, les travailleurs sud-coréens ont obtenu une augmentation de 66% de leur salaire réel. Impressionnant. L’agenda néolibéral rencontre en Corée du Sud, comme ailleurs, une résistance des ouvriers. Le 26 décembre 1996 éclate la première grève générale qu’ait connue le pays depuis 1948. Les travailleurs s’opposent à une réforme du code du travail visant à faciliter les licenciements. Après 24 jours de grève, ils obtiennent un succès. La réforme du code du travail est reportée. La KCTU sort renforcée du conflit.2

Mais les succès importants des travailleurs sont remis en cause à la faveur de la crise qui éclate en 1997. Le patronat pu alors prendre sa revanche.

 

Le tournant néolibéral 

La crise économique en Corée a résulté des luttes de classe ouvrière entre 1987 et 1997. Mais elle fut employée comme l’occasion permettant l’approfondissement de la réforme néolibérale et la recomposition du capital. Ce processus paradoxal s’est accompli par un violent licenciement de large envergure, comme dans d’autres pays. Dans ce processus, le premier facteur remarquable est l’attitude apparemment coopératrice du mouvement travailliste progressiste.
La Corée du Sud est un pays récemment industrialisé avec un marché émergent important. Elle est régulièrement citée comme un exemple vivant du succès du modèle de développement capitaliste et de son dynamisme. Mais le choc de 1997, lorsque la crise économique venant de Thaïlande frappa toute l’Asie de l’Est, fut particulièrement sévère pour la société coréenne. C’est à ce moment crucial que le FMI se mit à exercer une grande influence à court et à long terme sur la politique du gouvernement et sur la société coréenne toute entière, en échange de concessions comme le prolongement de l’échéance de la dette et l’offre de lignes de crédit supplémentaires. Cinquante ans après la fin de la curatelle américaine de 1945-1948, une nouvelle forme de tutelle venait d’apparaître.
Le 23 août 2001, soit quatre ans après le début de la crise économique, le gouvernement coréen annonça que la Corée du Sud avait remboursé tous les emprunts du FMI, s’émancipant ainsi de sa tutelle avec 32 mois d’avance sur la date fixée initialement. Effectivement, les indicateurs économiques témoignaient du succès des programmes du FMI. En 2002, le pays s’était hissé au 4e rang mondial pour ses réserves en devises étrangères, son économie connaissait une croissance soutenue, associée à une stabilité de l’emploi et des indices de prix. Cependant, si on met de côté ces succès économiques, la curatelle du FMI a produit des changements rapides et significatifs dans la structure sociale, les rapports de classe, et les modes de pensée qui dominent la société coréenne.

 

La situation de classe avant la crise économique

Le développement capitaliste en Corée du Sud avant 1997 dépendait beaucoup de l’introduction de capitaux étrangers par les organisations bancaires transnationales telles le FMI ou la Banque Mondiale. Ce capital étranger appartenait au capital financier transnational qui cherchait un lieu d’investissement profitable, pouvant faire contrepoids au pouvoir d’insubordination manifesté par la classe ouvrière en Europe occidentale durant les mouvements révolutionnaires de 1968. La somme totale de capital financier transnational investi en Corée du Sud entre 1990 et 1997 était de 60 milliards de dollars, dont 43 milliards furent retirés d’un coup à la fin de 1997. Ce retrait brutal précipita la crise économique qui eût lieu en novembre de cette année.
Quelle fut la raison de ce retrait soudain ? La même que celle qui expliquait précédemment l’entrée des capitaux. Autrement dit, le mouvement de retrait était lié à l’état du taux de profit en Corée du Sud, en l’espèce à sa diminution radicale. La résistance du prolétariat militant dans le pays depuis 1987 signifiait la fin de la garantie de taux de profit élevés. Celui de l’ensemble de l’industrie atteignait encore 49 % en 1986, mais sa baisse s’accéléra par la suite, pour atteindre son niveau le plus bas, 18,6 %, en 1997, un niveau bien plus bas que celui qu’avait connu le pays durant la crise économique de 1980, à savoir 29,7 %, ce qui avait provoqué la chute du gouvernement de Park Jeong Hui. Dans une situation aussi instable, les détenteurs de créances contractées sur le marché financier international refusèrent de repousser l’échéance de leur remboursement, précipitant ainsi un exode massif des capitaux.
S’y ajoutait la différence suivante : bien que la structure des rapports de classe fût devenue de nature néo-libérale à l’échelle mondiale, elle ne l’était nullement au niveau coréen. Il lui fallut passer par plusieurs étapes avant d’atteindre un degré de néo-libéralisme correspondant au niveau mondial.
Jusqu’à la chute du gouvernement de Park Jeong Hui en 1979, c’était la forme de l’État, militaro-fasciste et autoritaire qui était chargée de contenir la résistance de la classe ouvrière et de porter l’accumulation en association avec le capital transnational. Cette forme-État força les travailleurs à accepter des conditions d’emploi à bas salaire, une durée du travail longue en instaurant l’état d’exception de la loi martiale et une série de lois spéciales. Cependant, les ouvriers-masse coréens, dont le nombre ne faisait que croître, attaquèrent la solidité de cette forme-État en s’unissant avec les étudiants et les associations religieuses. Dès le début des années 1970, le gouvernement de Park Jeong Hui mit en route une nouvelle vague d’industrialisation dans la chimie lourde, dans l’intention de neutraliser à coup de restructurations le bastion de la résistance ouvrière représentée surtout dans le secteur des industries légères.
Après son coup de force du « printemps de Séoul » en mai 1980, le gouvernement de Jeon Du Hwan prit le pouvoir et chercha une issue à la crise économique en abandonnant l’objectif d’une économie indépendante et en ouvrant le pays aux flux financiers transnationaux à une échelle inédite. Cette politique ne fut possible que grâce à la suppression de la résistance populaire armée qui s’était étendue de Kwangju à d’autres régions, à partir du 18 mai 1980. Jeon Du Hwan rétablit violemment l’ordre en s’appuyant sur des mesures d’exceptions telles la Loi de Sécurité Nationale, la Loi pour la Paix Sociale, etc… Mais cet ordre autoritaire oppressif se heurta à la fois à aux espoirs politiques du peuple et aux exigences du mouvement néolibéral du capital transnational. Ainsi le gouvernement fut obligé d’adopter une politique plus flexible à partir de 1984, quand le taux de profit retrouva ses niveaux de 1979. Les ouvriers-masse saisirent cette occasion pour déclencher alors une série de luttes contre le régime autoritaire.
Les luttes de 1987 semblèrent se conclure avec les réformes post-autoritaires des élections présidentielles directes. Mais les changements qu’elles amenèrent dans la société sud-coréenne furent en fait bien plus profonds. D’une part, ces luttes témoignaient des progrès du pouvoir militant des ouvriers-masse. D’autre part, elles exprimaient aussi la nouvelle subjectivité qui naissait en dehors de l’usine. Le gouvernement No Tae Uoo qui prit le pouvoir en 1988, et celui de Kim Yeong Sam qui lui succéda en 1993 avec une coalition des partis Min Jeong (Démocrate pour la justice), Min Ju (Démocrate) et Kong Hwa (Républicain) était condamné à trouver une solution à la crise économique qui avait suivi le boom de 1986-1988. Il ne fallait rien moins qu’inventer une nouvelle forme de gouvernement souverain, distincte du système autoritaire irrémédiablement affaibli. Ces administrations successives agirent sur deux plans. D’abord, le gouvernement garantit au capital financier transnational des marges de manœuvre plus grandes, tandis qu’il permettait au capital national d’éviter la résistance de la classe ouvrière en se délocalisant vers des marchés étrangers tels que l’Asie du Sud-Est, la Russie, la Chine, etc… Ensuite, afin de maîtriser les exigences de pouvoir venues d’en bas, ces administrations tentèrent de s’approprier le mouvement des syndicats démocratiques qui était apparu comme un pouvoir social indépendant durant les luttes des années 1980, et d’en faire le complice du développement capitaliste. Les accords réciproques entre le FKTU (la Fédération Coréenne des Syndicats) et l’ANB (l’Association des Entrepreneurs Nationaux) en 1993, ainsi que le Comité pour la Réforme du Rapport entre Employeurs et Employés en avril 1996, participaient tous de cette tentative de construire un dispositif de consensus social.
Afin d’atteindre cet objectif, le capital chercha à transformer l’organisation de la classe ouvrière, qui s’était construite à la base dans les usines en une structure centralisée qui faciliterait les négociations au niveau des cadres supérieurs entre les travailleurs et le capital. L’intervention du capital se déploya sur le terrain juridique : il prit la revendication ouvrière d’une réforme de la loi sur les syndicats comme prétexte pour procéder à une révision néolibérale des lois sur les relations professionnelles. Le gouvernement Kim Yeong Sam fit passer par surprise, en décembre 1996, une révision du droit du travail devant l’Assemblée Nationale. La réponse de la classe ouvrière fut une grève générale.
Malgré cette grève, qui dura plus de trois mois, de décembre 1996 à mars 1997, la réforme néo-libérale du capital suivit son cours. La révision de la loi sur l’organisation des syndicats, qui résulta de l’accord entre la coalition au pouvoir et le parti d’opposition, contenait aussi diverses mesures qui allaient dans le sens des réformes néo-libérales : les horaires flexibles, le partage de travail, le principe de pas de salaire en cas de chômage technique, et les restrictions sur les lieux de manifestation possibles. Toutes ces mesures étaient conçues pour rendre le marché du travail plus flexible et plus accessible au capital néo-libéral.
La révision de la loi sur les syndicats contenait également les articles qui concrétisaient un consensus autour de la politisation de la classe ouvrière (par exemple la reconnaissance du pluralisme syndical ainsi que la légitimation de son activité politique). Cette loi était donc clairement le fruit d’un compromis entre les travailleurs et le capital. De fait, au début de 1997, la Confédération Coréenne des Syndicats (KCTU) choisit la voie du compromis avec le gouvernement, une ligne qui fut qualifiée « de synchronisation du mouvement des travailleurs avec le rythme du peuple ». Dans cette optique, 1997 apparaît comme un tournant, après lequel le courant dominant des mouvements syndicaux démocratiques adopta une ligne fondée sur les négociations collectives.
Mais ce consensus ne vit pas tout de suite le jour, à cause de la résistance des travailleurs à la base dans les entreprises. La révision de la loi sur les syndicats fit réduire l’augmentation du salaire à 7 %, pour la première fois depuis 1987, et conforta l’offensive patronale. En réaction, l’opposition des travailleurs se fit violente et donna lieu à des rassemblements dans les structures syndicales de base au niveau des établissements. Telle était la situation de transition, quand une crise économique, dont le premier signe fut la faillite de des Aciéries Hanbo, frappa toute la Corée du Sud.

 

Recomposition du capital et décomposition de classe sous le gouvernement de Kim Dae Jung

Élu en décembre 1997, le gouvernement de Kim Dae Jung hérita d’une économie nationale en crise. Avec le retrait de 43 milliards de dollars d’un coup, l’économie sud-coréenne entra dans une crise de liquidités qui entraîna la faillite de beaucoup d’entreprises. Ce choc fut ensuite suivi par une augmentation des taux d’intérêt, une augmentation encore plus dramatique du taux de change, puis par une chute libre des prix de l’immobilier. Le gouvernement utilisa cette crise pour achever de faire passer en profondeur la réforme néo-libérale qui avait été freinée à la fois par le résidu d’autoritarisme rigide et par la résistance de la classe ouvrière. Une série de réformes devaient concrétiser, au moyen d’un prêt supplémentaire de 55 milliards de dollars du FMI, la « libéralisation négociée de façon consensuelle de l’économie » telle qu’elle avait été définie à la suite de la grève générale de 1996-1997.
La réforme fondamentale était celle des marchés financiers. Elle était conçue pour supprimer tous les obstacles à la liberté de mouvement des capitaux internationaux. La réforme du secteur bancaire suivait les principes énoncés à Bâle, c’est-à-dire une régulation des fonds de capitaux selon des critères internationaux unifiés (equity capital), comprenait également l’assouplissement des limites imposées jusque-là à l’investissement étranger en actions, une plus grande possibilité de fusions et acquisitions conduites par des firmes étrangères, l’ouverture des marchés de financement à court terme et des titres (company bond markets), ainsi que la libéralisation des emprunts commerciaux à l’étranger. Toutes ces mesures prises ensemble signifiaient l’extension maximale de l’ouverture du marché entreprise dès 1980, et la suppression des limites nationales à cette ouverture.
Le second changement important fut la dissolution des chaebols (les grands conglomérats caractéristiques de l’économie sud-coréenne). Les cinq principes que le gouvernement imposa aux chaebols furent les suivants : (1) une transparence commerciale accrue ; (2) la fin des nantissements réciproques de leurs dettes ; (3) une amélioration drastique de l’exigibilité de leur situation financière ; (4) le repli sur leur cœur de métier stratégique ainsi que le renforcement de leurs rapports avec les PME ; (5) une responsabilité plus grande accordée aux grands actionnaires et aux dirigeants. Trois objectifs venaient s’ajouter à ces principes : (1) empêcher que le capital industriel contrôle le financement ; (2) éviter les situations de collision favorisant le délit d’initié ; (3) interdire les transmissions patrimoniales douteuses. Ces démarches furent largement soutenues par ceux qui avaient été exploités par les chaebols et victimes de l’oppression des gouvernements précédents. Cependant, au cours de ce processus, de nombreuses firmes détenues par les chaebol tombèrent sous le contrôle du capital transnational.
Le troisième changement fut la privatisation des entreprises publiques. Son principal objectif fut la réduction des effectifs et, par là, une transition accélérée vers un mode de fonctionnement de marché. L’objectif secondaire était de garantir une source de revenus financiers afin d’éponger la dette envers le FMI, et de faciliter la réforme néo-libérale de la Corée du Sud. Le gouvernement privatisa ainsi six entreprises publiques ; il vendit à des firmes étrangères la partie détenue par l’État dans Korea Telecom, ainsi que le monopole du tabac et du ginseng, etc… Enfin, il accéléra la privatisation des firmes dans le secteur de l’énergie. Dans le même mouvement, il réduisit brutalement le nombre de fonctionnaires, faisant ainsi baisser le niveau de qualité des services publics, supprimant les postes d’ouvriers du secteur public et consolidant la puissance de contrôle accrue du capital transnational.

Le point le plus significatif fut une véritable déclaration de guerre au monde du travail, sous le prétexte de la « flexibilité du marché du travail ». Bien que la privatisation du secteur public eût déjà entraîné une spectaculaire réduction d’emplois, les licenciements dans le secteur privé furent encore plus brutaux. En une seule année, entre la fin 1997 et le début 1998, le capital élimina 23 % des emplois du secteur financier. Les grandes sociétés se débarrassèrent de 10 % de leurs employés. Puis, en 1999, à peu près 4 millions et demi de personnes, soit 19 % de la population active, furent mis au chômage. Comme les formes d’emploi revêtirent la forme d’une « flexibilité » des travailleurs occasionnels, nous pouvons supposer que le nombre de travailleurs instables (à mi-temps, intérimaires, sous contrat et sous-traitance) a dépassé celui des travailleurs à plein-temps. Cette situation est appelée à s’aggraver avec la mise en œuvre du « système de contrôle de l’emploi par la direction » qui prône la possibilité des renvois via la négociation avec le syndicat ou son représentant. La réforme fut également accompagnée par une modification du système de paie, qui passa du système de l’ancienneté à une rémunération annualisée. Cette transformation eût pour conséquence évidente de renforcer fortement la concurrence entre ouvriers.
Tout cela a été couronné par la loi dite des « zones économiques spéciales », votée le 5 novembre 2002 d’un commun accord entre les partis au gouvernement et l’opposition. Les contraintes réglementaires concernant l’établissement de telles zones étaient légères, et elles pouvaient être décrétées n’importe où en Corée du Sud. Dans ces zones, les entrepreneurs pouvaient utiliser des travailleurs sans contrat (despatched workers) sans aucune limite. Le système des congés mensuels était aboli, et les salaires n’avaient plus à être versés pour des jours fériés en semaine. Cette loi est l’effet le plus important de cette montée en force des réformes néo-libérales depuis cinq ans : la majeure partie du pouvoir de la classe ouvrière, acquis à la base dans les établissements par les luttes depuis le milieu des années 1980, s’est trouvé totalement neutralisée.3

 

Poursuite de la libéralisation économique

L'opposant Kim Dae-jung (au pouvoir de 1998 à 2002) succède à Kim Young-sam, devenu très impopulaire. Il poursuit la libéralisation économique et opère un rapprochement diplomatique avec la Corée du Nord en rencontrant Kim Jong-il en 2000.

En 2002, le président Roh Moo-hyun, appartenant au Parti démocratique du millénaire (PDM), comme Kim Dae-jung, succède à ce dernier dont il poursuit la politique d'ouverture au Nord, critiquée par l'opposition de droite. À la suite de la destitution le 12 mars 2004 du président Roh, accusé de corruption, par le Parlement, les élections législatives anticipées du 15 avril 2004 marquent le succès du parti Uri, issu de la minorité du PDM restée favorable au chef de l'État. À la suite de plusieurs revers du parti Uri lors d'élections partielles, la majorité parlementaire relative du président Roh a besoin de l'appoint du Parti démocratique du travail de Corée.

Les protestations médiatisées de paysans sud-coréens lors du sommet de l'OMC qui s'est tenu à Hong-Kong, ou la grève générale lancée en février 2006 par la confédération coréenne des travailleurs coréens (KCTU) contre le travail précaire témoignent d'une importante mobilisation sociale en Corée du Sud.4

 

L'État des chaebols

La bourgeoisie sud-coréenne est l'une des plus concentrées au monde. Elle est organisée autour d'un petit nombre de familles dont chacune contrôle l'un des conglomérats géants du pays, les chaebols (combinaison de deux mots coréens qui signifient « richesse » et « clan »). Les dictatures passées assurèrent le développement de ces conglomérats en confiant à une poignée de familles riches, liées au pouvoir, des pans entiers d'une industrie qui avait été auparavant contrôlée par l'occupant japonais. Les actifs des chaebols furent répartis de manière à ce que chacun possédât un monopole sur son segment du marché intérieur, lequel était protégé de la concurrence étrangère par de fortes taxes à l'importation. Dans le même temps, l'État versa aux chaebols des aides à l'exportation, afin de favoriser les rentrées de devises étrangères, notamment pour financer ses énormes dépenses militaires.

Mais si les chaebols purent accumuler autant d'actifs et de profits, ce fut grâce à un niveau d'exploitation de la classe ouvrière qu'ils n'auraient pu lui imposer sans la répression systématique de toute forme d'organisation ouvrière par la dictature, au nom de la lutte contre le communisme.

Aujourd'hui, à la suite des crises successives qui ont secoué l'économie du pays, d'abord en 1997, puis en 2008, le système des chaebols est devenu encore plus concentré. Initialement très spécialisés, les chaebols se sont considérablement diversifiés, au point de former des empires gigantesques couvrant plusieurs branches industrielles.

En 2014, on estimait que le chiffre d'affaires total des dix chaebols les plus importants représentait 40 % du PIB de la Corée du Sud. Les quatre premiers se partageaient la part du lion, avec 30 % du PIB du pays. Ces géants sont toujours contrôlés par les familles qui les ont fondés aux premiers temps de la dictature. Il s'agit de Samsung (450 000 salariés), Hyundai (150 000), LG (220 000) et SK (70 000).

C'est dire le pouvoir économique et politique qu'exercent les chaebols dans le pays. Et ce n'est évidemment pas par hasard si entre 2013 et 2017, la présidente du pays, Park Geun-hye, est la fille de Park Chung-hee, dictateur qui donna une impulsion décisive au système des chaebols entre 1961 et 1979, ou si son prédécesseur, Lee Myung-bak, avait dirigé l'une des entreprises de l'empire Hyundai.

 

La précarisation de la classe ouvrière

Jusqu'en 1987, le type d'embauche le plus répandu dans les chaebols était similaire à celui de leurs équivalents japonais : l'emploi « à vie », où les travailleurs effectuaient toute leur carrière dans la même entreprise, qui leur offrait quelques avantages en échange d'une loyauté absolue. Mais, à la fin des années 1980, ce furent ces travailleurs embauchés « à vie » qui constituèrent la base des « syndicats démocratiques ». Les chaebols changèrent alors de méthode et créèrent une deuxième catégorie de salariés, effectuant les mêmes tâches, mais travaillant pour un salaire inférieur.

De fait, ces méthodes n'étaient pas nouvelles. Dans le passé, les chaebols avaient souvent modifié les contrats de travail de certaines catégories de travailleurs en fonction de leurs besoins. Mais les travailleurs n'avaient alors aucun droit, et les chaebols n'avaient pas à craindre de réelle résistance de leur part.

Mais après 1987, la combativité ouvrière changea la donne et les chaebols de stratégie. Ils obtinrent du pouvoir qu'il institutionnalise une partition de la classe ouvrière en deux catégories principales. La première, constituée des embauchés permanents, devait être couverte par une législation sociale très limitée et un système de protection sociale à peine embryonnaire. Mais, dans la mesure où existait un syndicat reconnu par l'employeur, elle devait avoir le droit d'y adhérer et de bénéficier des accords d'entreprises qu'il signerait.

En revanche, la deuxième catégorie, celle des travailleurs précaires, ne devait bénéficier d'aucun de ces droits, et en particulier pas du droit de constituer un syndicat ni d'y adhérer, au motif qu'ils ne devaient être employés que pour de courtes durées.

Au début, la proportion des travailleurs précaires s'accrut relativement lentement. Mais en 1997, lorsqu'explosa la crise financière en Asie du Sud-Est, elle devint un prétexte pour le gouvernement pour supprimer toutes les limites existantes au nombre de précaires que les grandes entreprises pouvaient employer. Les formes d'emplois précaires se multiplièrent à une cadence ahurissante. La sous-traitance sur site se généralisa dans les grandes usines. Les anciens travailleurs permanents des petites entreprises furent légalement privés de ce statut et transformés en salariés précaires, voire en autoentrepreneurs louant leurs services à la tâche, directement ou en passant par un intermédiaire.

Depuis lors, la proportion de travailleurs précaires est restée plus ou moins identique dans les grandes entreprises. Aujourd'hui, on estime qu'elle se situe entre 50 et 60 % des salariés, avec des proportions plus importantes dans certains secteurs comme la sidérurgie, le BTP, la construction navale et l'automobile.

Ces travailleurs précaires ne sont bien sûr pas couverts par la législation sur le salaire minimum et des statistiques publiées au début 2015 montraient que leur salaire horaire était environ équivalent à la moitié de celui d'un travailleur permanent effectuant les mêmes tâches. De plus, les travailleurs précaires travaillent en moyenne sept heures de moins que les autres car beaucoup sont engagés sur la base d'un contrat qui ne leur garantit pas un nombre régulier d'heures de travail.

Tout en entraînant une explosion des profits des chaebols, la croissance vertigineuse du nombre de précaires a creusé des divisions dans les rangs des travailleurs, et cela d'autant plus que la KCTU est tombée dans une large mesure dans le piège que les chaebols lui avaient tendu. Comme la loi interdisait aux précaires de se syndiquer, l'appareil de la KCTU s'opposa longtemps à toute tentative d'organiser ces travailleurs, par peur de s'exposer à des poursuites. De même, les militants locaux qui tentèrent d'organiser une résistance conjointe des permanents et des précaires contre le patronat, en particulier face aux baisses de salaires qui suivirent la crise de 1997, se heurtèrent à l'opposition de l'appareil de la KCTU. Dans la pratique, la direction de la KCTU fit le choix de représenter exclusivement les intérêts des travailleurs permanents, excluant le reste de la classe ouvrière.

 

Les travailleurs précaires luttent pour défendre leurs droits

La lutte des travailleurs précaires de Hyundai Motors [la filiale automobile du groupe Hyundai], qui a duré douze ans, illustre bien les obstacles que ces travailleurs ont dû surmonter, dans cette Corée dite démocratique, pour arracher un statut décent et le droit de s'organiser.

La première étape de cette lutte fut le lancement public du premier syndicat de travailleurs précaires de l'automobile, à l'usine Hyundai d'Asan, à l'ouest du pays, en mars 2003. Cet exemple fut rapidement suivi dans d'autres usines Hyundai Motors, à Jeonju, au sud-ouest, et à Ulsan, au sud-est.

Au cours de la décennie qui suivit, alors que les profits de Hyundai étaient multipliés par cinq, ces syndicats persévérèrent obstinément dans leur campagne pour obtenir la transformation de tous les emplois précaires en emplois permanents. Ils lancèrent pétitions sur pétitions, attaquèrent Hyundai en justice pour son usage abusif du statut de précaire, organisèrent des débrayages, cherchant souvent à s'assurer l'aide des syndicats de permanents, mais l'obtenant rarement.

En novembre 2010, 600 travailleurs précaires occupèrent une partie de la principale usine d'Ulsan, paralysant trois lignes de production pendant plusieurs jours. La seule réaction de Hyundai, en plus d'envoyer sa police privée contre les grévistes, fut de poursuivre en justice 22 militants, en leur réclamant l'équivalent de 2,8 millions d'euros de dommages et intérêts. Et même si ce montant fut finalement divisé par deux lors du procès, en 2013, il n'en fallut pas moins pour ruiner tous les accusés.

Pourtant, à deux reprises, en 2010 et en 2012, les plus hautes instances de l'appareil judiciaire du pays avaient conclu que Hyundai avait enfreint la loi en refusant des contrats permanents à plusieurs milliers de ses travailleurs précaires. Mais Hyundai ignora purement et simplement ces jugements.

Fin 2012, dans un geste marqué de désespoir autant que de défi, deux des fondateurs du syndicat de précaires de l'usine d'Ulsan, Cheon Ui-bong et Choe Byeong-seung, escaladèrent un pylône électrique près de l'entrée de l'usine pour appuyer les revendications de leur syndicat. Ils restèrent attachés à son sommet pendant 296 jours, encerclés par un cordon de police et d'agents de sécurité. Lorsqu'ils en descendirent finalement, ils furent tout de suite arrêtés et poursuivis pour délit d'entrave en lien avec leur action et à leur rôle dans des grèves antérieures.

Les militants des syndicats de travailleurs précaires de Hyundai ont payé très cher le fait d'avoir mené cette lutte : en douze ans, 320 d'entre eux ont été licenciés pour leur activité syndicale, 32 ont fait de la prison et d'autres encore sont en instance de procès. Le syndicat de précaires d'Ulsan a été condamné à payer 7 millions d'euros de dommages et intérêts au conglomérat, tandis que son secrétaire purge une peine de prison pour avoir appelé à la grève afin de contraindre Hyundai à respecter une décision de justice. Mais, bien sûr, aucun tribunal ou procureur n'a envisagé de poursuivre Hyundai pour avoir ignoré des décisions de justice, ni d'exiger de sa part des dommages et intérêts - sans même parler de mettre ses dirigeants en prison.

Mais peu importe : les précaires de Hyundai poursuivent leur combat et ils méritent le respect.

 

Lutte de classe ? Non, guerre de classe !

Les travailleurs permanents ont beau bénéficier de conditions moins défavorables que les précaires, ils n'en sont pas moins souvent confrontés à des problèmes similaires. Leurs droits syndicaux sont des plus limités, surtout en matière d'action revendicative. En cas de grève, les chaebols et leur État ne connaissent qu'une seule réponse : une répression brutale, tant par les milices patronales, que la police et les tribunaux.

Pratiquement toutes les grèves se déroulent suivant le même scénario. Hormis les grèves générales pour lesquelles le gouvernement sait qu'une interdiction ne servirait à rien, tout arrêt de travail dépassant un bref débrayage est considéré comme illégal. C'est le ministère du Travail qui décide de la légalité d'une grève et s'il est possible de faire appel de cette décision en justice, le critère appliqué par les tribunaux peut se résumer à ceci : toute grève qui porte préjudice aux intérêts de l'entreprise est illégale, tout particulièrement si elle est illimitée.

L'illégalité d'une grève détermine ensuite ses conséquences pour les travailleurs qui y participent et, plus particulièrement, pour ceux que l'employeur considère comme les « meneurs ». Le bureau du procureur transmet à la police des mandats d'arrêt contre les meneurs qu'on lui a désignés. Dans la pratique, cela signifie que les militants concernés sont contraints à se cacher pendant la durée de la grève et que les réunions de la direction de la grève doivent se tenir dans des endroits secrets. Si l'usine n'est pas occupée, la présence massive de la police rend très difficile l'organisation d'assemblées de grévistes sans risquer de nombreuses arrestations. Mais d'un autre côté, la police ne tolère jamais les grèves avec occupation et, pour déloger les grévistes, elle n'hésite pas à recourir à des moyens militaires face auxquels les travailleurs ne peuvent pas faire grand-chose. Il est donc très difficile d'organiser une grève efficace. Pour cela, il faut un travail de préparation important et la participation active d'autres catégories de travailleurs de la même ville ou zone industrielle pour protéger les grévistes contre les attaques de la police - c'est d'ailleurs précisément cette caractéristique qui avait donné une telle puissance à la vague de grèves de 1987-1989.

Une fois que le mouvement est terminé, et quelle que soit son issue, les grévistes et les militants doivent pratiquement toujours faire face à des mesures de représailles, à moins que l'employeur ait des raisons de craindre une reprise immédiate du mouvement. Sinon, il licencie ceux qu'il considère comme les meneurs, les attaque en justice pour avoir entravé la bonne marche de l'entreprise, et ils sont condamnés à des peines de prisons et/ou à verser des dommages et intérêts considérables destinés à les ruiner pour des années. Après une grève, les militants doivent donc souvent passer dans la clandestinité, en attendant d'avoir mis en place une équipe de rechange qui puisse prendre le relais à la direction du syndicat - après quoi ils se livrent à la police. C'est ce qui explique le fait que nombre de responsables de syndicats d'entreprise sont des travailleurs licenciés qui survivent grâce à de petits boulots précaires et à la solidarité financière des syndiqués.

 

De la grève de Ssangyong Motors...

Deux exemples relativement récents illustrent la guerre de classe menée par les chaebols et leur État contre les travailleurs.

Le premier concerne l'occupation de l'usine Ssangyong Motors de Pyeongtaek, à environ 65 kilomètres au sud de Séoul, qui dura 77 jours, entre mai et août 2009. Lorsque SAIC, le groupe chinois propriétaire de l'usine, annonça, le 22 mai, le licenciement de la moitié des 5 000 ouvriers, un millier de travailleurs décidèrent d'occuper l'usine. Trois semaines plus tard, le gouvernement se livra à une démonstration de force : il émit des mandats d'arrêt contre 190 grévistes et envoya quelque 20 000 policiers antiémeute encercler l'usine. Les grévistes se barricadèrent alors dans le bâtiment de l'atelier de peinture. Le nombre de grévistes participant à l'occupation commença à baisser. Le 20 juillet, lorsque le gouvernement passa à l'offensive, ils n'étaient plus que 450. La police leur coupa l'eau, le gaz et l'électricité. Puis elle attaqua à partir d'hélicoptères, usant de taser à longue portée et aspergeant les grévistes de gaz lacrymogène. Les affrontements durèrent une semaine entière, sept jours et sept nuits pendant lesquels les grévistes tinrent tête à leurs assaillants avec des cocktails Molotov.

À la fin de la semaine, près de la moitié des grévistes avaient été blessés et durent se rendre, entraînant la fin de la grève. La plupart furent arrêtés. Deux mois après la fin de la grève, 32 grévistes avaient déjà été condamnés à des peines de prison, dont le responsable de la section d'entreprise affiliée à la fédération de la métallurgie KMWU, qui avait écopé de 14 mois ferme. 80 autres militants et grévistes attendaient de passer en procès, dont 63 en prison préventive. Parmi ces derniers, il y avait deux vice-présidents de la KMWU. Enfin, les tribunaux condamnèrent plusieurs militants de la KMWU à verser l'équivalent de 22 millions d'euros en dommages et intérêts.

Ssangyong Motors fut finalement racheté par le groupe indien Mahindra et la presse fit grand bruit autour de l'engagement pris par le repreneur de réintégrer les travailleurs licenciés « dès que les conditions économiques le permettraient ».

Cinq ans après la grève, en novembre 2014, 153 anciens travailleurs de Ssangyong continuaient à batailler devant les tribunaux pour obtenir leur réintégration, en s'appuyant sur l'engagement pris par le groupe Mahindra. Leur requête ayant été rejetée par la Haute cour, deux militants du KMWU, Lee Chang-geun et Kim Jeong-wook, se firent les porte-parole des licenciés en s'installant au sommet d'une cheminée haute de 70 mètres face à l'usine, en signe de protestation. Ils devaient y rester pendant 101 jours, mais en vain.

 

... à celle de Korail

Un autre exemple de la guerre de classe menée par l'État des chaebols est celui de la grève de 22 jours menée par les cheminots en décembre 2013. Malgré tous les discours sur les droits syndicaux des travailleurs permanents, l'État s'est toujours opposé, dans la mesure où il le pouvait, aux tentatives des travailleurs du secteur public de s'organiser. Dans les chemins de fer, il n'a pas réussi à les en empêcher. Mais toutes les grèves qui ont eu lieu dans ce secteur au cours de ces dernières années (en 2003, 2006 et 2009) ont immédiatement été sanctionnées par des licenciements massifs de grévistes. Et celle de décembre 2013 n'a pas fait exception.

Cette grève démarra le 9 décembre, à l'appel de la Fédération du rail de la KCTU (connue sous son acronyme anglais de KRWU), contre le projet de la compagnie nationale Korail de faire passer l'une de ses lignes de trains à grande vitesse sous le contrôle d'une filiale créée à cet effet. Ce projet marquait un nouveau pas vers la privatisation. Mais en plus les cheminots craignaient que la nouvelle filiale impose des conditions de travail similaires à celles imposées par les autres filiales de Korail - des salaires d'embauches réduits de moitié et des roulements dont l'amplitude peut atteindre 26 heures, interrompues par une pause de trois heures.

Craignant que la grève soit déclarée illégale, la direction de la KRWU insista sur le fait que seuls ses adhérents devraient arrêter le travail et qu'ils devraient observer strictement le service minimum légal instauré par la direction. Mais ces précautions s'avérèrent inutiles. Le gouvernement déclara immédiatement la grève illégale et Korail se mit à licencier tous les grévistes. Au troisième jour de grève, 6 748 grévistes - la plupart des syndiqués de la KRWU ayant participé à la grève, sur environ 20 000 membres syndiqués - avaient reçu leur lettre de licenciement.

Les dirigeants de la KRWU ne recherchèrent pas le soutien des autres travailleurs de Korail ni celui des banlieusards. Au lieu de cela, ils misèrent tout sur l'organisation de sit-in quotidiens devant le siège de Korail à Séoul, apparemment dans l'espoir que le gouvernement n'oserait pas recourir à des mesures plus répressives. Mais comme la suite le montra, c'était un mauvais calcul. Des mandats d'arrêt furent lancés contre les dirigeants de la KRWU eux-mêmes, qui durent passer dans la clandestinité. La police perquisitionna alors les bureaux de la KRWU et ceux de la KCTU, mais sans succès. Finalement, grâce à une médiation organisée par le Parti démocrate, le principal parti d'opposition, le KRWU obtint qu'en échange d'un appel à la reprise du travail, le gouvernement abandonne toute poursuite contre ses dirigeants et que soit mise en place une commission parlementaire pour examiner la question de la filiale de Korail. Mais il n'y eut rien pour les travailleurs déjà licenciés.

Dès que la grève fut terminée, Korail licencia encore d'autres syndiqués du KRWU et annonça la mutation de nombreux autres cheminots pour février 2014. Souvent, du fait du coût élevé des logements et des frais de scolarité, cela revenait à contraindre les travailleurs mutés à la démission, ce qui entraîna de nombreux arrêts de travail spontanés, malgré l'opposition énergique des dirigeants de la KRWU.

Quant au gouvernement, il ne respecta bien sûr pas les engagements qu'il avait pris. Non seulement rien ne sortit de la fameuse commission parlementaire, mais les dirigeants de la KRWU ne furent guère récompensés pour avoir tenté de rester dans un cadre strictement légal. Korail (c'est-à-dire le gouvernement) a engagé une procédure auprès des tribunaux contre la KRWU pour obtenir des dommages et intérêts pour un montant de 24 millions d'euros. Si la justice donne raison à Korail, le syndicat devra se déclarer en faillite. Qui plus est, 176 syndiqués et militants de la KRWU, dont les 35 membres de la direction du syndicat, font l'objet de poursuites. Et si les quatre premiers accusés ont été acquittés en décembre 2014, les autres attendent encore un procès.

La lutte de classe dans la Corée du Sud « démocratique » a donc toutes les caractéristiques d'une véritable guerre de classe. Mais la poigne de fer de l'État des chaebols rend les relations entre classes bien plus brutales, et les intérêts contradictoires qui les opposent bien plus visibles. Si certains travailleurs sud-coréens peuvent encore nourrir de telles illusions démocratiques, il est peu probable que cela dure très longtemps. En tout cas, c'est ce que l'on peut espérer à la classe ouvrière sud-coréenne.

Si cette classe ouvrière a trouvé la force de balayer la dictature dans le passé, si elle est capable de lutter avec tant d'obstination contre l'exploitation des chaebols et la violence sans fards de leur État, elle a certainement en elle les ressources nécessaires pour balayer le système des chaebols, c'est-à-dire le capitalisme.5

 

 

La danse du cheval : symbole de la victoire du capitaliste sur le travailleur   

« Gangnam Style » ( qui signifie littéralement Style de Gangnam, du nom de ce quartier de Séoul considéré comme le plus riche de la région métropolitaine) est une chanson parodique du chanteur sud-coréen Psy, de son vrai nom Park Jai-Sang.

La chanson est connue pour son humour et son rythme accrocheur, accompagnés d'une chorégraphie insolite. Le single sort le 15 juillet 2012 et entre directement numéro un du classement sud-coréen, le Gaon Chart. Il connaît ensuite un succès planétaire, particulièrement à travers sa diffusion sur les sites de partage vidéo, le clip officiel de la chanson devenant le plus visionné de l'histoire de YouTube, dépassant le milliard de vues le 21 décembre 2012. Au total, le nombre de visionnages tous supports et vidéos confondus sur le net du clip de la chanson a déjà dépassé la barre du milliard de vues en seulement quatre mois. Ce qui en fait, le 24 novembre 2012, la première vidéo du web la plus regardée de tous les temps et le plus grand phénomène musical mondial après l'album Thriller de Michael Jackson  Le 31 mai 2014, le clip atteint la barre des 2 milliards de vues sur ce même site YouTube.6

 

 

La première élection présidentielle de l'histoire de la Corée du Sud s'est déroulée le 20 juillet 1948 et SYNGMAN Rhee fut élu président. Il récupéra ensuite le pouvoir des mains du gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en Corée, le 15 août 1948, jour de l'indépendance du pays.

 

Le 21 décembre 2012, la vidéo du clip de la chanson Gangnam Style a dépassé la barre symbolique du milliard de vues sur YouTube.

Le succès planétaire du chanteur Sud-Coréen Psy est intervenu 64 ans après l'année de l'indépendance de la Corée du Sud en 1948.

 

Un CHEVAL possède 64 chromosomes, et dans le clip de la chanson Gangnam Style, le chanteur Psy mime régulièrement la posture d'un cavalier monté sur le dos d'un CHEVAL.

 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est gangnam.png.

 

SYNGMAN Rhee est le premier président de l'histoire de la Corée du Sud et il fut élu 64 ans avant le succès planétaire du CHANTEUR Sud-Coréen Psy.

 

SYNGMAN se prononce SING MAN.

 

« SING » signifie « CHANTER » en anglais et « MAN » signifie « HOMME ».

 

L'HOMME qui CHANTE est le chanteur Psy.

 

64 est le nombre de chromosomes du CHEVAL.

 

Psy est devenu une « star » planétaire 64 ans après l'élection de SYNGMAN.

 

Dieu annonçait ainsi en 1948 le succès de l'HOMME qui CHANTE sur le dos d'un CHEVAL.

 

La CHORÉGRAPHIE de la « danse du cheval » est devenue la plus célèbre de l'Histoire.

 

CHORÉGRAPHIE = CHORÉ

 

CHORÉ = CORÉE

 

La CORÉE GRAPHIE la plus célèbre de l'Histoire a donc été créée en CORÉE du Sud.

 

Cette CORÉE graphie est celle d'un cavalier monté sur le dos d'un CHEVAL.

 

En 1945, la Corée a été divisée en deux à partir du 38e parallèle.

 

38 = CH

 

CH = CHEVAL

 

Dieu met ainsi le CHEVAL en lumière car dans la CORÉE GRAPHIE, nous sommes le CHEVAL et le capitaliste est le cavalier.

 

Le nom du chanteur Psy est Park Jae-SANG.

 

Dieu nous fait comprendre que nous sommes des Pur-SANG, la plus connue des races de chevaux à SANG chaud, et il nous dévoile ce message à travers la Corée du Sud : un pays où les capitalistes ont particulièrement soumis les travailleurs pour les faire galoper dans les entreprises.

En effet, après la crise économique asiatique de 1997, l'approfondissement des politiques néolibérales a eu de graves conséquences sur la vie des Coréens car elles ont transformé le pays en profondeur et la recherche de rentabilité est alors devenue la règle absolue. Cela révèle parfaitement les valeurs de la société coréenne : Travailler uniquement pour la croissance économique ; la croissance pour la croissance.

« Les salariés bossent en moyenne 50 heures par semaine alors que le temps de travail légal est de 40h. Il n’est bien sûr pas rare de voir un employé travailler le dimanche ou un jour férié. Ils n’ont que 5 jours de vacances par an et pourtant, beaucoup d’entre eux préfèrent quand même travailler… Ils sont dévoués à leurs entreprises. Le soir, il est d’usage (voire une obligation tacite) d’aller boire un verre avec les collègues et rentrer tard à la maison. On assiste là, à un stade avancé de la dépossession de la vie privée. Mais il faut dire qu’ils sont très bien entraînés depuis le plus jeune âge à un rythme soutenu par leur système d’éducation. Jusqu’au lycée, les élèves se lèvent tôt le matin, pour rentrer tard le soir après 23h. Cela s’explique notamment par les cours du soir supplémentaires pour tenter d’être les meilleurs. Car ensuite, seuls les meilleurs ont accès aux universités les plus prestigieuses de Séoul.

Ce pays est également tristement connu pour son taux de suicide record parmi les pays de l’OCDE. C’est la première cause de mortalité chez les 10-40 ans. En 1999, ce taux s’élevait à 7 056 suicides par an. 10 ans après en 2009, il s’élevait à 15 413…»7

 

Dans le domaine hippique, l'entraînement et la sélection des Pur-Sang est une source d'accidents et de problèmes de santé chez la race. Le taux d'accidents dans les courses hippiques est le plus élevé parmi les sports légaux impliquant des animaux.8

Actuellement, l'entraînement infernal des Sud-Coréens à l'école, et la course de galop qui leur est imposée une fois entrés dans la vie active, font que la Corée du Sud détient le taux de suicide record dans les pays de l'OCDE.

Il y a 40 ans, le jeune travailleur Chun Tae-il s’était immolé par le feu en serrant contre lui un exemplaire du Code coréen du travail clamant ainsi sa volonté d'un monde nouveau qui respecterait le travail et la dignité humaine. Depuis sa mort, il y a eu d'innombrables autres cas d'auto-immolation : Bae Dal-ho, Lee Hae-nam, Lee Yong-seok, Pak Il-su, Jeon Eung-jae, Heo Se-uk, Kim Jun-il.9

 

Vous comprenez désormais pourquoi Dieu nous fait comprendre que nous sommes des Pur-SANG, la plus connue des RACES de chevaux à SANG chaud.

 

À l'instar des Sud-Coréens, nous laissons César monter sur notre dos avec une facilité déconcertante car nous lui sommes complètement soumis.

 

RACES = CESAR

 

CHEVAL = CH AVE L

 

CH = CHRIST

 

L = AILE

 

L'Alliance avec le SANG du CHRIST nous encourageait à dire « AVE César » étant donné que nous pouvions lui rester soumis et obtenir des AILES pour nous envoler au paradis, mais désormais Dieu change les termes de l'Alliance car nous devons refuser que César monte sur notre dos afin notamment que les travailleurs arrêtent de se suicider.

 

 

CORÉE = 3x15x18x5x5 = 20250

 

2025 = BET = BETE

 

SUD = 19x21x4 = 1596

 

1596 = FOI

 

Nous laissons César monter sur notre dos puisque le jour de l'élection présidentielle nous avons FOI dans le pouvoir de la BÊTE : le capitalisme.

 

Le 15 août 1948 est le jour de l'indépendance de la Corée du Sud.

 

15 août = 15x8 = 120

 

120 = SANS VIN

 

Dieu nous demande ainsi d'arrêter de boire le VIN de l'Alliance avec Jésus, car il provoque un cancer du FOI, étant donné qu'en votant pour César, les chrétiens votent pour l'inverse de la FOI chrétienne, donc le VIN rend SAOUL et c'est la raison pour laquelle la capitale de la Corée du Sud est SEOUL. La CORÉE symbolise ainsi le CORPS de Christ, qui à sa mort sur la croix, nous a soumis au pouvoir de César.

À travers le jour de l'indépendance de la Corée du Sud, Dieu nous fait comprendre qu'il remplace l'Alliance du VIN par celle de l'EAU afin que nous obtenions l'indépendance, et pour y parvenir, nous devons désormais renverser le pouvoir de César pour ne plus être des CHEVAUX de courses mais des hommes libres et dignes. Alors combattons le pouvoir de la BÊTE pour ne plus jamais être une BÊTE.

 

Le cheval possède 64 chromosomes et le succès de la « danse du cheval » a eu lieu en 2012, l'année de la fin du monde dans le calendrier maya.

 

2012÷64 = 31,4375

 

314315 = DC CAGE

 

D C se prononce DÉCÉS.

 

Dieu nous demande désormais d'enfermer la BÊTE en CAGE afin de mettre FIN au MONDE capitaliste. Il nous demande ainsi de signer l'acte de DÉCÈS de la BÊTE le jour de l'élection présidentielle, mais il nous fait également comprendre que si nous continuons à rester une BÊTE, c'est-à-dire un CHEVAL soumis au cavalier (le capitaliste), nous signerons notre acte de DÉCÈS car nous serons enfermés en CAGE, c'est-à-dire dans un cercueil, vu que Dieu n'accepte pas les animaux au paradis, mais seulement des hommes et des femmes dignes, qui auront eu le courage de se battre pour obtenir leur indépendance du pouvoir de la BÊTE : le capitalisme, qui est le système économique le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité.

 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est gangnam.png.

 

Le véritable nom du chanteur Psy est Park Jae-SANG.

 

Lors du repas de la Cène, Jésus a demandé à ses disciples de boire une coupe de VIN symbolisant le SANG qu'il verserait le lendemain sur la croix. En demandant à ses disciples de boire du coupe de VIN, Jésus demande aux chrétiens de boire ses paroles dont l'une est de laisser le pouvoir politique entre les mains de CESAR.

 

Jules CESAR est né en l'an 100 av. J-C.

 

100 = SANG

 

CESAR = RACES

 

« RACES » signifie « COURSES » en anglais.

 

Dieu nous révèle ainsi que nous sommes les CHEVAUX de COURSES : les Pur-SANG sur lesquels CESAR : le RICHE capitaliste – monte – en nous faisant galoper dans ses entreprises – pour bâtir son empire.

 

Le chanteur Psy – Park Jae-SANG – est né le 31 décembre 1977 : le 365e jour de l'année.

 

365 = 212+153

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

15 3 = 15 mars

 

Jules CESAR a été tué un 15 3 (15 mars).

 

Dieu nous révèle ainsi que pour obtenir les 2 AILES qui mènent au paradis, la nouvelle Alliance de l'EAU nous impose de refuser notre condition de CHEVAL de COURSES – en signant l'arrêt de mort de César : le RICHE capitaliste – le jour de l'élection présidentielle – pour partager équitablement les richesses que nous produisons.

 

Park Jae-SANG est né le 31 décembre 1977.

 

1977 = 19 77

 

19 = le chef-lieu du département 19 est la ville de TULLE.

 

77 = SEPT SEPT

 

SEPT = 19x5x16x20 = 30400

 

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril).

 

Dieu nous transmet ainsi le message suivant : « TUE LE RICHE – en luttant pour partager équitablement les richesses – et tu obtiendras les 2 AILES qui mènent au paradis. »

 

 

Le clip de la chanson Gangnam Style a dépassé la barre historique du milliard de vues, le 21 décembre 2012, le jour de l'annonce de la fin du monde dans le calendrier maya, qui symbolisait l'annonce d'une nouvelle ère.

 

« Selon les études astronomiques réalisées par les anciens Mayas, l'année 2012 annonçait le début d'un nouveau cycle de temps dans tout le système planétaire, une nouvelle ère qui portait en elle la possibilité d'une nouvelle conscience cosmique et de transition spirituelle vers une nouvelle civilisation. »10

 

Le 21 décembre 2012 annonçait ainsi le début d'une nouvelle ère, appelée le 5e Soleil.

 

Le chiffre 5 symbolise les 5 doigts de la main qui tiennent le bulletin de vote le jour de l'élection présidentielle car ces 5 doigts nous permettront de construire une nouvelle civilisation.

 

François Hollande a été élu président de la République en 2012 et il se trouvait à TULLE le soir de sa victoire.

 

Le 21 décembre 2012, Dieu annonçait la fin d'un monde en nous donnant la solution pour en construire un nouveau :

 

21 décembre 2012 = 21 12 2012

 

21 12 2012 = TULL

 

2012 = 2+0+1+2 = 5

 

5 = E

 

TULL+E = TULLE

 

Le 21 décembre 2012, Dieu nous transmettait le message suivant : « TUE-LE ! ».

 

« TUE LE prédateur politique pour construire un nouveau monde ! »

 

Dieu nous prouve qu'il écrit chaque ligne de l'histoire de l'humanité car le 21 décembre 2012 était le jour de la fin du monde dans la PROPHÉTIE maya et Dieu a ainsi PROPHETISÉ la victoire de l'ancien maire de TULLE à l'élection présidentielle de 2012, à travers le message codé dans la date de la fin du monde dans la PROPHÉTIE maya.

 

À travers le jour de la FIN du MONDE dans le calendrier maya, Dieu nous fait comprendre que nous pourrons éradiquer la FAIM dans le MONDE en TUANT démocratiquement les hommes politiques comme François Hollande, qui maintiennent des milliards d'êtres humains dans la MISÈRE.

 

MONDE = M 15 14 4 5

 

15+14+4+5 = 38

 

Le département 38 est celui de l'ISÈRE.

 

MONDE = M+ISÈRE

 

MONDE = MISÈRE

 

Dieu associe le MONDE à la MISÈRE, et en associant la FIN du MONDE à François Hollande et au message TUE-LE, Dieu nous révèle que nous mettrons FIN à la MISÈRE dans le MONDE, en « tuant » François Hollande, c'est-à-dire l'homme politique d'un parti capitaliste. Nous construirons ainsi un nouveau monde en renversant le capitalisme, le jour de l'élection présidentielle.

 

Le jour de la fin du monde, le 21 décembre 2012, le clip du chanteur PSY dépassait la barre symbolique du milliard de vue sur YouTube, donc à travers PSY, Dieu nous disait : « TUE LE PSYCHOPATHE » qui dirige ton pays car il mène une politique qui génère la MISÈRE et extermine un enfant toutes les 5 secondes.

Dans un monde civilisé, ce PSYCHOPATHE aurait été traduit en justice pour crimes contre l'humanité, alors unissons-nous le jour des élections et enfermons les BÊTES qui dirigent le monde en CAGE.

 

BÊTES = 2x5x20x5x19 = 19000

 

Le code postal 19000 est celui de la ville de TULLE.

 

Nous construirons un nouveau monde lorsque les électeurs arrêteront de voter pour la BÊTE le jour des élections.

 

Dieu nous transmet le message suivant : « TUE LE prédateur politique ! »

 

Le successeur de François Hollande en tant que président de la République est Emmanuel Macron. Il est né le 21 décembre 1977.

 

Le jour de la fin du monde dans le calendrier maya se déroulait le 21 décembre 2012 : le jour du 35e anniversaire d'Emmanuel Macron.

 

Le chef-lieu du département 35 est la ville de RENNES.

 

Dieu nous demande ainsi de construire un nouveau monde en prenant collectivement les RÊNES du pouvoir le jour de l'élection présidentielle.

 

21 décembre 2012 = 21x12x2012 = 507024

 

507024 = 75 20 04

 

Le département 75 est celui de PARIS.

 

Adolf Hitler est né un 20 04 (20 avril).

 

Dieu te révèle que tu PARIS sur Adolf Hitler le jour de l'élection présidentielle, par conséquent, des millions d'êtres humains quittent ce MONDE chaque année en mourant de FAIM : Hitler les considérant comme des sous-hommes. C'est la raison pour laquelle Dieu te dit : « TUE-LE ! » ; « TUE Adolf Hitler ! » ; « TUE CE PSYCHOPATHE ! ».

 

Nous sommes entrés dans l'ère du 5e soleil et pour fonder une nouvelle civilisation, nous devons ainsi tuer la BÊTE avec les 5 doigts de notre main qui tiennent le bulletin de vote.

 

En 2017, nous devions élire le 25e président de l'histoire de la République.

 

Le chef-lieu du département 25 est la ville de BESANCON.

 

Dieu nous demandait ainsi de voter pour le parti politique d'Olivier BESANCENOT : le NPA.

 

Lors de la prochaine élection présidentielle, nous élirons un(e) 26e président(e) de la République.

 

26 se prononce 20 6.

 

20x6 = 120

 

120 = LO

 

Dieu nous demande ainsi de voter pour L.O. ou le NPA, lors de l'élection présidentielle, afin de construire un nouveau monde.

 

120 = le IIIe REICH a pris fin le 120e jour de l'année 1945.

 

1945 = AIDE

 

Dieu précise que nous devons construire un nouveau monde sans le RICHE afin de venir en AIDE aux pauvres en partageant équitablement les richesses.

 

 

En 2012, François Hollande est devenu le 24e président de l'histoire de la République.

 

24 se prononce 20 4.

 

Adolf Hitler est né un 20 4.

 

François Hollande est devenu le 24e président de la République car le régime totalitaire nous SAOULE lors du journal de VIN heures afin de nous empêcher de voir les cadavres des millions d'êtres humains assassinés chaque année par l'idéologie des hommes politiques que nous mettons au pouvoir.

 

Le chef-lieu du département 24 est la ville de PÉRIGUEUX.

 

Dieu nous fait comprendre que le GUEUX : le miséreux – PÉRI par millions chaque année, à cause du nazi-capitalisme qui permet à une minorité d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.

 

La capitale de la Corée du Sud est SEOUL.

 

SEOUL = SAOUL

 

Les jeux Olympiques de SEOUL ont eu lieu en 1988.

 

88 = HH

 

HH est l'abréviation de Heil Hitler, le salut nazi.

 

Nous faisons le salut nazi à chaque élection présidentielle en ignorant que nous votons pour Adolf Hitler car le régime nous SAOULE lors du journal de VIN heures en nous cachant les cadavres des millions de « GUEUX » dans les pays du Tiers Monde.

 

Les Jeux Olympiques de SEOUL étaient les 24e Jeux Olympiques de l'Histoire.

 

24 se prononce 20 4.

 

Adolf Hitler est né un 20 4.

 

François Hollande est devenu le 24e président de la République, 24 ans après l'organisation des 24e Jeux Olympiques de SEOUL.

 

Dieu te révèle à travers le chiffre 24 que tu PARIS sur Adolf Hitler à chaque élection présidentielle, et il emploie le terme PARIER parce que ton vote permet aux Cavaliers de l'Apocalypse de remporter la mise pendant 5 ans – entraînant la mort de millions d'enfants dans leur course au profit.

 

François Hollande est l'ancien maire de TULLE.

 

La société de THULLÉ est une société secrète dont les mythes racistes et occultistes inspirèrent l'idéologie nazie.11

 

Dieu associe François Hollande à la société de THULLÉ pour te faire comprendre que tu votes pour un nazi à chaque élection présidentielle : le nazi-capitalisme étant encore plus meurtrier que le nazisme.

 

Le 21 décembre 2012, le président de la République populaire de Chine, HU JINTAO, fêtait ses 70 ans.

 

HU JINTAO est né le 21 décembre 1942.

 

Le terme « HUE » est employé par un charretier pour faire tourner le CHEVAL à droite.

 

En 2012, la majorité des Français pensaient voter à gauche, mais François Hollande les a obligé à tourner à droite en appliquant une politique de droite.

 

« TAO » signifie « CHEMIN » en philosophie chinoise.

 

Tant que nous laisserons les rênes du pouvoir entre les mains des cavaliers, nous ne choisirons jamais notre CHEMIN.

L.O. et le NPA sont les seuls partis politiques à pouvoir nous donner l'opportunité de tracer notre propre chemin et il n'y a pas de doute à avoir sur eux, ils nous feront bel et bien tourner à gauche.

 

JIN = GIN

 

Le GIN symbolise le roman 1984, c'est-à-dire le totalitarisme.

 

Nous vivons dans une « démocratie » totalitaire qui véhicule dans les médias la pensée unique du néolibéralisme ; par conséquent, tous les 5 ans, nous laissons les capitalistes monter sur notre dos.

 

Le 21 décembre 2012, Hu Jintao fêtait ses 70 ans.

 

Le chef-lieu du département 70 est la ville de VESOUL.

 

Le chanteur Psy, dont le clip a dépassé le milliard de vues le 21 décembre 2012, est né à SEOUL.

 

Le vrai nom de Psy est Park Jae-SANG.

 

Dieu nous révèle que l'Alliance avec le SANG de Jésus nous a rendu SAOUL car lors du repas de la Cène, Jésus a demandé à ses disciples de boire une coupe de VIN qui symbolisait ses paroles dont l'une était de laisser César diriger le monde, donc ce dernier a pu accaparer la majeure partie des richesses de la Terre et cacher ses crimes en prenant le contrôle des médias, ce qui lui permet de nous SAOULER tous les soirs lors du journal de VIN heures, en cachant le vrai visage de son idéologie qui persécute le monde. En 2014, le chanteur Psy a sorti un nouveau single intitulé Hangover, qui signifie « gueule de bois » en anglais, donc Dieu nous demande d'arrêter de boire le VIN car il rend malade étant donné qu'il nous a notamment fait perdre la vue.

 

Le jour de la FAIM du MONDE dans le calendrier maya, Dieu mettait ainsi en lumière le CHEVAL puisque le clip de la chanson Gangnam Style dépassait ce jour-là le milliard de vues.

 

CHEVAL = CH EVAL

 

CH = 38

 

Le département 38 est celui de l'ISÈRE

 

EVAL = 5x22x1x12 = 1320

 

13 = M

 

M+ISÈRE = MISÈRE

 

20 = VIN

 

L'Alliance du VIN avec Jésus a donné le pouvoir politique entre les mains de CESAR, alors ce dernier à pu monter sur le dos des hommes afin d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre. Dieu nous fait ainsi comprendre qu'il y a de la MISÈRE sur Terre parce que nous sommes le CHEVAL de César (le capitaliste), donc nous le laissons accaparer les richesses que nous produisons, c'est pourquoi, à travers le jour de la FIN du MONDE dans le calendrier maya, Dieu nous demande de refuser notre condition de CHEVAL pour devenir des hommes en prenant le contrôle des richesses que nous produisons, afin d'éradiquer la MISÈRE et la FAIM dans le MONDE. Dieu remplace ainsi l'Alliance du VIN par celle de l'EAU et il nous transmet le message suivant : « TUE LE cavalier, TUE LE capitaliste ».

 

CESAR = RACES

 

« RACES » signifie « COURSES  en anglais.

 

Dieu change ainsi les termes de l'Alliance afin que nous ne soyons plus le CHEVAL de COURSES de César : nous devons désormais prendre le contrôle des richesses que nous produisons pour éradiquer la MISÈRE et la FAIM dans le MONDE. Dieu annonce ainsi la fin d'une ère et le début d'un nouveau monde, mais nous allons devoir nous battre pour le construire.

 

Le 21 décembre 2012, pratiquement personne ne voulait construire ce nouveau monde, car un milliard d'êtres humains préféraient visionner un clip vidéo musical plutôt que de regarder sur internet le décompte du génocide de la FAIM dans le MONDE. Ces êtres humains n'ont pas été éduqués pour se révolter parce qu'en France, le journal de VIN heures et les médias en général, ne parlent jamais des millions d'êtres humains exterminés par la MISÈRE, alors les citoyens ne sont pas formatés pour se révolter contre la pauvreté, contre cette barbarie, au contraire, ils sont endoctrinés pour rester l'éternel CHEVAL de CESAR, et ce cavalier se nourrit de la MISÈRE de l'humanité.

 

En 2012, le triomphe planétaire de la « danse du cheval » symbolisait ainsi le triomphe de César, puisque dans la chorégraphie, nous sommes le cheval, et au lieu de nous révolter contre notre condition, nous préférons danser. Le chanteur Psy est l'exemple typique du cavalier car il a accumulé une fortune de plus de 45 millions de dollars grâce à la chanson Gangnam Style, donc il a accaparé cette fortune en montant sur notre dos – vu que c'est grâce à NOUS qu'il est célèbre parce que NOUS avons regardé en masse son clip vidéo, alors que sans NOUS, il serait  inconnu. Il NOUS doit donc sa carrière et sa fortune étant donné que NOUS avons acheté son single et ses places de concert. Il a ainsi accumulé 45 millions de dollars parce que NOUS avons décidé qu'il était normal que des cavaliers s'enrichissent sur notre dos, avec NOTRE argent.

NOUS permettons ainsi aux hommes politiques, aux artistes, aux sportifs, aux actionnaires, aux chefs d'entreprise, de s'enrichir avec NOTRE argent puisque nous les laissons monter sur NOTRE dos pendant 5 ans à partir de chaque élection présidentielle. Mais au lieu de nous révolter, nous dansons car vraisemblablement, nous aimons notre soumission, alors Dieu multiplie les signes pour que nous retrouvions notre dignité en nous convainquant de mettre fin à notre servitude.

 

Emmanuel MACRON – l'actuel président de la République – est né le 21 décembre 1977. Il fêtait son 35e anniversaire le 21 décembre 2012 : le jour de la fin du monde dans le calendrier maya.

 

Le chef-lieu du département 35 est la ville de RENNES.

 

MACRON = MACON R

 

R = 18 = AH = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

 

À travers le 35e anniversaire d'Emmanuel MACRON, Dieu nous fait ainsi comprendre qu'à l'instar d'un MAÇON qui construit les fondations d'une maison, nous devons désormais construire les fondations d'un nouveau monde – en prenant collectivement les RÊNES du pouvoir – afin de mettre un terme au règne du RICHE.

 

 

Le chanteur Psy a mis en ligne la vidéo du clip de la chanson Gangnam Style sur YouTube à partir du 15 juillet 2012 et le clip vidéo a passé la barre du milliard de vues le 21 décembre 2012.

 

15 juillet 2012 = 15x7x2012 = 211260

 

211260 = 21 12 60

 

21 12 = 21 décembre

 

Le 21 décembre, le clip vidéo a dépassé la barre symbolique du milliard de vues.

 

21 12 60 = 60

 

Il y a 24h dans une journée.

 

60x24 = 1440

 

144 se prononce 100 44.

 

Jules CESAR est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.

 

CESAR = RACES = COURSES

 

Dieu met ainsi en lumière le cheval de COURSES : le travailleur qui est exploité par CESAR : le capitaliste.

 

Dans l'Apocalypse, le chiffre 144000 est celui des élus, qui sont « marqués du sceau divin ».

 

Le 21 décembre 2012, la Terre entrait dans l'ère du Cinquième Soleil et selon les Mayas, « feront l'ascension au Cinquième Soleil, comme avant-garde de la nouvelle ère spirituelle de l'humanité, ceux qui seront préparés pour assumer la plus grande responsabilité comme enfants de l'immortalité. »12

 

Dorénavant, les élus « marqués du sceau divin » seront ceux qui lutteront contre le règne de CESAR afin de construire un nouveau monde égalitaire.

 

21 12 60 = 21x12x60 = 15120

 

15 = O = EAU

 

120 = SANS VIN

 

Dieu remplace désormais l'Alliance du VIN par celle de l'EAU.

 

Le code postal 15120 est celui des communes de VIEILLEVIE et LEUCAMP.

 

Dieu associe le mot VIEILLEVIE à l'ancien monde capitaliste et à l'ancienne Alliance du VIN.

 

Il te demande dorénavant de rejoindre LE CAMP de la nouvelle Alliance de l'EAU pour construire le nouveau monde.

 

 

Le 21 décembre 2012 mettait en lumière la chorégraphie de la « danse du cheval » car elle symbolisait notre soumission envers César.

 

21 décembre 2012 = 21 12 2012

 

Pour obtenir DEUX AILES nous avons besoin des chiffres 12 12 et non 21 12.

 

12 12 = L L = DEUX L = DEUX AILES

 

À travers la « danse du cheval », Dieu te fait comprendre que tu n'obtiendras jamais les DEUX AILES pour t'envoler au paradis si tu laisses César monter sur ton dos, c'est-à-dire si tu laisses le capitaliste t'exploiter.

 

2012 =   20 = VIN    12 = L = AILE

 

Auparavant, l'Alliance du VIN avec Jésus ne nous obligeait pas à combattre César pour obtenir les DEUX AILES, or cette période appartient à la VIEILLE VIE, c'est-à-dire au passé, car la date du 21 12 2012 annonçait l'ère d'un nouveau monde, celui de la nouvelle Alliance de l'EAU qui t'oblige désormais à voter pour L.O. afin d'obtenir les DEUX AILES qui te permettront de t'envoler au paradis. Tu dois donc choisir LE CAMP de la nouvelle Alliance de L.O. en votant pour le parti politique de BESANCENOT ou L.O. si ces deux partis ne sont pas unis lors de la prochaine élection.

 

 

AIMÉ CESAIRE a été enterré le jour où Dieu est apparu devant moi : le 20 avril 2008 – soit 56 mois avant le 21 décembre 2012.

 

Adolf Hitler est mort à l'âge de 56 ans donc Dieu nous fait comprendre que nous devons arrêter d'AIMER CESAR, c'est-à-dire arrêter de voter pour le capitaliste, car son règne extermine des millions d'êtres humains chaque année.

 

RICHE = REICH

 

Nous pourrons construire un nouveau monde uniquement lorsque le RICHE aura disparu car toutes les richesses de la Terre seront alors équitablement redistribuées entre chaque être humain.

 

 

Le 21 décembre 2012, Hu Jin TAO fêtait ses 70 ans. Le chef-lieu du département 70 est la ville de VESOUL dont le maire est Alain CHRÉTIEN.

 

« TAO » signifie « le CHEMIN » en philosophie chinoise, donc Dieu fait comprendre aux CHRÉTIENS qu'ils doivent changer de direction en arrêtant de boire le VIN de Jésus qui rend SAOUL étant donné que César leur a lobotomisé le cerveau si bien qu'ils votent en majorité pour des programmes politiques qui sont à l'opposé de la morale chrétienne – alors arrêtez de dire « AVE César » et rejoignez le plus rapidement possible l'Alliance de L.O.

 

Dieu ne pouvait pas trouver de signes plus clairs pour nous montrer le CHEMIN à suivre car en 2017, nous devions élire le 25e président de la République et le chef-lieu du département 25 est BESANCON.

Dieu nous demandait ainsi de renverser le pouvoir de César en votant pour le parti politique de BESANCENOT.

 

Olivier est né le jour de la saint Parfait parce que les signes sont parfaits vu qu'ils ne pourraient être plus clairs donc seuls des CHRÉTIENS complètement SAOULS se tromperaient de CHEMIN.

 

Les trois lettres qui diffèrent entre BESANCON et BESANCENOT sont le O, le T et le E.

 

O = EAU

 

T = 20 = VIN

 

Tu dois ainsi choisir entre l'Alliance de L.O. ou celle du VIN.

 

O T se prononce OTER.

 

E = 5

 

Dieu te fait comprendre que tu dois OT le pouvoir des mains de César en votant pour le parti politique de BESANCENOT – avec les 5 doigts de ta main qui tiennent le bulletin de vote.

 

Pour qu'il n'y ait aucun DOUTE, Dieu a créé la ville de BESANCON dans le département du DOUBS.

Il multiplie ainsi les signes pour te mettre sur le bon chemin. Dis-toi bien que si Olivier était le diable, il ne serait pas né le jour de la saint Parfait.

Et si Hollande était un ange, Dieu ne l'aurait jamais programmé pour être le maire de TULLE car il ne nous demanderait jamais de TUER un ange. Il n'y a aucun DOUTE à avoir, Dieu a donné les pleins pouvoir au diable et pour obtenir la vie éternelle, nous devons combattre le diable.

 

 

 

Dieu est apparu devant moi le 20 avril 2008 et la chanson de Keny Arkana, Cinquième Soleil, est sortie quelques jours plus tôt, au moment de la mort d'AIMÉ CESAIRE.

 

Keny Arkana (née le 20 décembre 1982 à Boulogne-Billancourt) est une rappeuse française qui a grandi à Marseille. Militante altermondialiste elle fait partie du collectif « La Rage Du Peuple » créé en 2004 dans le quartier de NOAILLES.13

 

Adolf Hitler est né un 20 04.

 

À travers la « Rage Du Peuple », Dieu nous fait comprendre que les peuples devraient avoir la rage de voir leurs frères et sœurs exterminés chaque jour par l'inégale redistribution des richesses de la Terre, car si tous les peuples versaient des larmes devant ce massacre, il y aurait tellement d'eau sur Terre que le diable finirait par se NOAILLER.

 

Nous devons ainsi avoir la rage et combattre quotidiennement le nazi-capitalisme.

 

Dans la Bible, lors des noces de CANA, Jésus a changé l'EAU en VIN.

 

À travers les paroles de Keny ARKANA, Dieu m'a transmis la « rage du peuple » et ma mission est de changer le VIN en EAU afin d'empêcher CESAR d'exterminer nos frères et sœurs aux quatre coins du monde.

 

Le titre de la chanson, Cinquième Soleil, fait référence à la fin du monde dans le calendrier maya et l'annonce d'une nouvelle ère.

J'avais 24 ans quand le 20 avril 2008, vers 1h du matin, alors que je regardais la télévision, j'ai eu soudainement des visions et Dieu est alors apparu devant moi à l'écran. Il y avait une femme à ses côtés, probablement la Vierge Marie, et un petit garçon qui devait être moi car je renaissais grâce à cette vision. L'homme qui se tenait devant moi était probablement Jésus donc Dieu manifestait sa présence à travers lui. La scène ne se déroulait pas dans une église mais dans une sorte de lieu de recueillement, et à côté de cet homme, cette femme et cet enfant, il y avait une fosse remplie de cadavres empilés les uns sur les autres. Tout en haut, il y avait un dôme ouvert à travers lequel on voyait les étoiles dans le ciel. Cette scène symbolisait la vie éternelle à travers les étoiles et la mort à travers la fosse à cadavres. Quand je repense à cette vision, je pense à la chanson de Keny Arkana, Cinquième Soleil, car je l'ai écouté le lendemain de ma vision et j'ai compris qu'elle m'était destinée puisque Keny me dévoilait la réalité du monde dans lequel je vivais et m'indiquait le chemin à suivre. Je vous conseille à tous d'écouter son album, Cinquième Soleil, car à travers Keny, Dieu nous transmet la « rage du peuple ».

 

Voici les paroles de la chanson Cinquième Soleil  :

 

Mon espèce s'égare, l'esprit qui surchauffe
les gens se détestent, la guerre des ego
XXIe siècle, cynisme et mépris
non respect de la Terre, folie plein les tripes
frontières, barricades, émeutes et matraques
cris et bains de sang, bombes qui éclatent
politique de la peur, science immorale
insurrection d'un peuple, marché des armes
Nouvelle Ordre Mondial, fusion de terreur
l'homme, l'animal, le plus prédateur
le système pue la mort, assassin de la vie
a tué la mémoire pour mieux tuer l'avenir
des disquettes plein la tête, les sens nous trompent
3e œil ouvert car le cerveau nous ment
l'être humain s'est perdu, a oublié sa force
a oublié la lune, le soleil et l'atome
inversion des pôles vers la haine se dirige
a perdu la raison pour une excuse qui divise
l'égoïsme en devise, époque misérable
haine collective contre rage viscérale
une lueur dans le cœur, une larme dans l'œil
une prière dans la tête, une vieille douleur
une vive rancœur, là ou meurt le pardon
où même la voix prend peur, allez viens nous partons
des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent
confréries et business en haut de la pyramide
ça sponsorise le sang, entre chars et uzis
innocent dans un ciel aux couleurs des usines
un silence de deuil, une balle perdue
toute une famille en pleure, un enfant abattu
des milices de l'état, des paramilitaires
des folies cérébrales, des peuples entiers à terre
bidonvilles de misère à l'entrée des palaces
liberté volée, synonyme de paperasse
humanité troquée contre une vie illusoire
entre stress du matin et angoisses du soir
des névroses plein la tête les nerfs rompus
caractérisent l'homme moderne, bien souvent corrompu
et quand la ville s'endort, arrive tant de fois
une mort silencieuse, un SDF dans le froid
prison de ciment, derrière les œillères
le combat est si long, pour un peu de lumière
les familles se déchirent et les pères se font rares
les enfant ne rient plus, se bâtissent des remparts
les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule
toute cette merde est réelle, donc on se battra encore
c'est la "malatripa" qui nous bouffe les tripes
une bouteille de vodka, quelques grammes de weed
certains ne reviennent pas, le serrage est violent
subutex injecté dans une flaque de sang
des enfants qui se battent, un coup de couteau en trop
ce n'est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt
ils apprennent la ruse dans un verre de colère
formatage de la rue, formatage scolaire
c'est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent
c'est le choc des cultures, voir la haine de la honte
les barrières sont là, dans nos têtes bien au chaud
les plus durs craquent vite, c'est la loi du roseau
non rien n'est rose ici, la grisaille demeure
dans les cœurs meurtris qui à petit feu meurent
ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde
noble est ton cœur, crois en toi et remonte
n'écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste
même Terre-mère est malade, mais Terre-mère résiste
l'homme s'est construit son monde, apprenti créateur
qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur
Babylone est bien grande mais n'est rien dans le fond
qu'une vulgaire mascarade au parfum d'illusion
maîtresse de nos esprits, crédules et naïfs
conditionnement massif, là ou les nerfs sont à vifs
dans la marche et la rage, bastion des galériens
ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien
prend conscience mon frère, reste près de ton cœur
méfie toi du système, assassin et menteur
éloigne toi de la haine qui nous saute tous au bras,
humanité humaine, seul l'Amour nous sauvera
écoute le silence quand ton âme est en paix
la lumière s'y trouve, la lumière est rentrée
vérité en nous même, fruit de la création
n'oublie pas ton histoire, n'oublie pas ta mission
dernière génération à pouvoir tout changer
la vie est avec nous n'ai pas peur du danger
alors levons nos voix, pour ne plus oublier
bout de poussière d'étoile, qu'attends-tu pour briller ?
tous frères et sœurs, reformons la chaîne
car nous ne sommes qu'un divisé dans la chaire
retrouvons la joie, l'entraide qu'on s'élève
une lueur suffit à faire fondre les ténèbres
s'essouffle ce temps, une odeur de souffre
la fin se ressent, la bête envoûte la foule
les symboles s'inversent se confondent les obsèques
l'étoile qui fait tourner la roue se rapproche de notre ciel
terre à l'agonie, mal-être à l'honneur
folie, calomnie peu de cœur à la bonne heure
ignorance du bonheur, de la magie de la vie
choqué par l'horreur, formé à la survie
l'époque, le pire, une part des conséquences
le bien, le mal, aujourd'hui choisi ton camp
l'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir
les étoiles se concertent pour nous ramener sur la voix,
quadrillage ficelé, mais passe la lumière
ais confiance en la vie, en la force de tes rêves
tous un ange à l'épaule, présent si tu le cherches
quand le cœur ne fait qu'un, avec l'esprit est le geste
le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ?
la mort n'existe pas, c'est juste la fin des cycles
cette fin se dessine, l'humain se décime
espoir indigo, les pléiades nous désignent
lève ta tête et comprends, ait la force en ton être
dépasse Babylone, élucide le mystère
rien ne se tire au sort, que le ciel te bénisse
enfant du quinto sol, comprends entre les lignes.

(parlé)
comprends entre les lignes
enfant du quinto sol
le soleil est en toi
fait briller ta lumière intérieure
pour éclairer le chaos de leur monde
on est pas là par hasard
les pléiades nous désignent
lèves ta tête, comprend entre les lignes
écoute ton cœur
désobéissance,
car la vérité est nous
car la solution est en nous
parce que la vie est en nous
parce que la vie est en nous

 

 

Les paroles de cette chanson sont prophétiques :

 

« Comprends entre les lignes » signifie que Dieu nous transmet des messages codés à travers la transcription numérique des lettres et la transcription littérale des chiffres. Les chiffres et les lettres ont un double sens. Dieu nous transmet ainsi le message : « élucide le mystère ».

 

« Le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ? La mort n'existe pas, c'est juste la fin des cycles ».

 

J'ai écouté cette chanson pour la première fois, trois jours avant de voir Dieu mais je n'avais pas vraiment écouté les paroles et j'ai compris après avoir vu Dieu que cette chanson s'adressait à moi : « le grand jour se prépare » signifie que j'allais avoir une révélation ;  « ne vois-tu pas les signes » symbolise les signes annonciateurs que j'ai reçu avant d'avoir ma vision et je les détaille dans mon autobiographie.  « Le grand jour se prépare » s'adresse également à vous parce que ma mission est de traduire les signes pour que vous puissiez voir Dieu vous aussi et ainsi comprendre que comme le dit Keny : « La mort n'existe pas ».

 

« Le soleil est en toi, fait briller ta lumière intérieure pour éclairer le chaos de leur monde ».

 

Les signes vous apportent la lumière car vous savez désormais que Dieu est votre père et votre devoir est d'aider votre prochain pour obtenir la vie éternelle. Notre mission est d'éclairer le monde que le nazi-capitalisme a plongé dans le chaos. Certains ne croiront pas forcément en Dieu après avoir consulté ce site internet mais la lumière sera entrée en eux puisqu'ils auront clairement vu le visage du nazi-capitalisme et ils le combattront pour sauver la vie de nos frères et sœurs, donc ils feront briller leur lumière intérieure en déposant le bon bulletin de vote dans l'urne le jour de l'élection présidentielle.

 

« Écoute le silence quand ton âme est en paix, la lumière s'y trouve, la lumière est rentrée, vérité en nous même, fruit de la création, n'oublie pas ton histoire, n'oublie pas ta mission ».

 

Ta mission est de sauver les millions d'êtres humains qui seront exterminés ces prochaines années par le système capitaliste, alors tu dois t'unir avec tes frères et sœurs de ton pays pour prendre le pouvoir en main afin de sortir du chaos des milliards de nos frères et sœurs qui sont plongés dans la misère aux quatre coins du monde.

 

« La vie est avec nous n'ai pas peur du danger, alors levons nos voix, pour ne plus oublier, bout de poussière d'étoile, qu'attends-tu pour briller ? Tous frères et sœurs, reformons la chaîne car nous ne sommes qu'un divisé dans la chaire, retrouvons la joie, l'entraide qu'on s'élève ».

 

« Nous ne sommes qu'un divisé dans la chaire  ».

 

Charles QUINT est né à GAND en 1500.

 

Nous devons mettre des GANTS et nous battre contre le système capitaliste afin de le mettre K.O.

 

Nous devons ainsi ne faire QU'UN le jour de l'élection présidentielle derrière le mouvement humaniste pour accomplir notre mission – alors formons une chaîne humaine pour enchaîner le diable.

« Ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien. »

Nous sommes des milliards et le système est dirigé par quelques millions de prédateurs : ils ne sont rien face à notre unité, ce sont des FOURMIS alors que nous sommes 8 milliards d'êtres humains, donc écrasons-les pour détruire les FOURS crématoires capitalistes.

 

« Choqué par l'horreur, formé à la survie, l'époque, le pire, une part des conséquences, le bien, le mal, aujourd'hui choisi ton camp ».

 

À partir de la prochaine élection présidentielle, tu dois choisir LE CAMP auquel tu veux appartenir alors « Méfie toi du système, assassin et menteur » et ce système, c'est surtout le système médiatique.

 

Ne laisse pas les suppôts de Satan te brûler les ailes, « la vie est avec nous n'ai pas peur du danger ».

 

N'ai pas peur de voter pour L.O. et le NPA le jour de l'élection présidentielle car Dieu est de notre côté et rien ne peut nous arriver.

N'oublie pas que lors de l'élection du 25e président de l'histoire de la Républiqiue, Dieu mettait en lumière le chiffre 25 qui est le numéro de département du DOUBS, afin de nous faire comprendre qu'il n'y a aucun DOUTE à avoir. Alors vote pour L.O. et le parti politique de BESANCENOT, lors de la prochaine élection.

 

« Aie confiance en la vie, en la force de tes rêves ».

 

« Que le ciel te bénisse, enfant du quinto sol, comprends entre les lignes ».

 

 

Keny est née un 20 décembre.

 

20 décembre = 20 12

 

L'année 2012 annonçait la fin du monde et le début d'une nouvelle ère : le Cinquième Soleil.

 

La chanson Cinquième Soleil fixe les termes de la nouvelle Alliance car nous avons le choix de suivre les forces du mal ou les forces du bien, et en fonction de notre choix le jour de l'élection présidentielle, nous serons enterrés dans la fosse à cadavres ou nous vivrons éternellement dans les étoiles.

 

Le père de Keny Arkana est ARGENTIN.

 

ARGENTIN = ARGENT

 

À travers les paroles de Keny, Dieu nous fait comprendre que nous devons combattre la dictature de l'ARGENT qui plonge le monde dans le chaos.

 

L'une des paroles de la chanson Cinquième Soleil est : « l'homme, l'animal, le plus prédateur ».

 

Le prédateur est une BÊTE.

 

BÊTES = 2x5x20x5x19 = 19000

 

Le code postal 19000 est celui de la ville de TULLE.

 

François Hollande se trouvait à TULLE le jour de sa victoire à l'élection présidentielle en 2012.

 

C'est lui « l'homme, l'animal, le plus prédateur » dans la chanson de Keny.

 

Dieu nous dit :  « TUE LE prédateur le jour de l'élection présidentielle ».

 

Je précise « TUE-LE » « démocratiquement » afin que le système médiatique ne me fasse pas passer pour quelqu'un de violent, car dites-vous bien que ce n'est pas moi le violent dans l'histoire, ce sont les médias qui glorifient un système économique qui extermine un enfant toutes les 5 secondes.

 

 

« Le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ? »

 

Keny a écrit en 2008 la chanson « Cinquième Soleil » et ce titre fait référence au 21 décembre 2012 dont la transcription des chiffres en lettres donne les lettres « TULL », et en 2012, l'ancien maire de TULLE fut élu président de la République. C'est ce qu'on appelle un signe.

 

Keny est née un 20 décembre : 20 12.

 

20 12 = 2 12 0

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

0 = le chiffre 0 a la forme de la lettre O (HAUT).

 

Si tu rejoins le camp de Keny en luttant contre ce système assassin et menteur – tu obtiendras 2 AILES dans le dos pour t'envoler tout là-HAUT : au paradis.

 

Keny est née à Boulogne-Billancourt dont le maire est actuellement PIERRE-CHRISTOPHE BAGUET.

 

PIERRE se prononce PI - R.

 

PI = 16x9 = 144

 

144 se prononce 100 44.

 

Jules César est né en 100 et mort en 44 av. J-C.

 

R = 18 = AH = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

 

BAGUET = BAGUE T

 

La BAGUE de mariage est une ALLIANCE.

 

T = 20 = VIN

 

À travers PIERRE-CHRISTOPHE BAGUET, Dieu nous révèle ainsi qu'il met un terme à l'ALLIANCE du VIN avec le CHRIST, car la nouvelle ALLIANCE de l'EAU nous impose désormais de combattre le règne de César : le RICHE.

 

PIERRE-CHRISTOPHE BAGUET est né un 11 mai.

 

Le 11 mai est le 132e jour d'une année bissextile.

 

132 minutes sont égales à 2 heures 12.

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

Dieu nous révèle ainsi qu'en rejoignant la nouvelle ALLIANCE de l'EAU, nous obtiendrons les 2 AILES qui mènent au paradis.

 

Keny est donc née à Boulogne-Billancourt dont le maire est PIERRE-CHRISTOPHE BAGUET.

 

Boulogne-Billancourt se situe dans le département des HAUTS-de-SEINE.

 

HAUTS = EAU

 

SEINE = CÈNE

 

Lors du repas de la CÈNE, Jésus a transmis aux chrétiens l'ALLIANCE du VIN qui laisse le pouvoir politique entre les mains de César.

 

Dieu remplace désormais l'ALLIANCE du VIN par celle de l'EAU – qui nous impose de combattre le règne de César afin d'obtenir les 2 AILES qui mènent au paradis.

 

Dieu nous envoie ainsi des signes pour nous prouver qu'il écrit l'histoire de chacun d'entre nous. La vie est un test et si tu le réussis, tu obtiendras la vie éternelle : c'est le sens de notre vie sur Terre.

 

ARKANA = KANA

 

Dans la Bible, lors des noces de CANA, Jésus a changé l'EAU en VIN.

 

Dieu change dorénavant le VIN en EAU afin de changer le monde.

 

 

Le naufrage du Sewol (2014)

Le 16 avril 2014, le ferry Sewol faisait naufrage au large de la Corée du Sud, causant la mort de plus de 300 passagers dont 250 lycéen-ne-s d’une périphérie industrielle de Séoul. Le capitaine a été condamné à 36 ans de réclusion, les autres membres survivants de l’équipage ont écopé de peines allant de 5 à 30 ans de prison. Loin de rendre justice aux victimes, ces sanctions individuelles ne sauraient faire oublier que la responsabilité première de ce massacre revient à l’État sud-coréen et à la compagnie exploitant le navire.

Au nom des profits, les autorités publiques et privées font preuve, main dans la main, d’un mépris criminel pour la sécurité collective. D’un côté, le détricotage continu de la réglementation, les inspections superficielles, la privatisation des services de secours… De l’autre, l’exploitation de bateaux mal entretenus, l’embarquement à la va-vite de cargaisons surchargées, le recours à du personnel précaire et mal formé… Entre les deux, des liens de connivence et de corruption qui ne sont pas l’apanage du régime de Park Geun-Hye. Ce sont bien les représentants zélés du capitalisme qui induisent ces logiques juteuses pour eux-mêmes mais meurtrières pour la majorité innocente !

Un an plus tard, les familles des victimes ne cessent de réclamer que toute la lumière soit faite sur cette affaire, en exigeant notamment la mise en place d’une commission d’enquête indépendante du gouvernement. Alors que le Parlement avait validé le principe d’une telle commission, quoique dans une version déjà « édulcorée », un décret proposé fin mars 2015 a achevé de la vider complètement de sa substance : diminution des moyens légaux de la commission, réduction des postes, participation de fonctionnaires juges et parties…

En réaction à cette énième manœuvre politique, les familles et leurs soutiens se mobilisent pour faire annuler le décret. Le régime tente par tous les moyens d’étouffer la contestation : il essaie d’acheter le silence des familles avec des indemnités, utilise les médias à sa solde pour discréditer leur lutte, et va même jusqu’à arrêter des manifestant-e-s ! 14

 

 

Le naufrage a eu lieu le 16 avril 2014.

 

16 avril = 16x4 = 64

 

Un CHEVAL possède 64 chromosomes.

 

Le capitaine du bateau a écopé d'une peine de 36 ans de prison.

 

36+35+34+33+32+31+30+29+28+27+26+25+24+23+22+21+20+19+18+17+16+15+14+13+12+11+10+9+8+7+6+5+4+3+2+1=

666.

 

Le chiffre 666 symbolise le capitalisme car en France, lors du naufrage du bateau, les capitalistes accaparaient alors officiellement 66,6 % des profits réalisés par les travailleurs dans les entreprises. Les capitalistes exploitent ainsi légalement les travailleurs en montant sur leur dos.

 

Dieu nous fait comprendre que le capitaine du bateau n'est pas le responsable du naufrage, c'est le capitaliste le coupable, n'ayant pas respecté les consignes de sécurité pour maximiser ses profits. Donc 300 passagers sont morts et ils venaient majoritairement d'une périphérie industrielle de SEOUL.

 

Le naufrage a eu lieu le 16 avril 2014.

 

20 = VIN    14 = N = HAINE

 

Dieu change désormais l'Alliance du VIN par celle de l'EAU car lorsque nous laissons César monter sur notre dos, nos jeunes meurent noyés, vu que César privilégie ses profits avant la vie humaine. Par conséquent, l'Alliance du VIN avec Jésus symbolise la HAINE, à partir du moment où elle laisse le pouvoir politique entre les mains de César : un criminel.

 

Le journal de VIN heures nous SAOULE en nous racontant que le terroriste islamiste est le plus grand danger de l'humanité, alors que le capitalisme est beaucoup plus criminel, étant donné que lorsque l'islamiste décapite une personne, le capitaliste noie 250 lycéens d'un coup, et il pille les richesses de la Terre en tuant ainsi 16 000 enfants supplémentaires par jour. Donc certes, le terrorisme islamiste est un fléau qu'il faut éradiquer, mais le capitalisme également car au-delà de générer le terrorisme islamiste, le capitalisme tue des innocents toutes les secondes, mais vous n'en entendez jamais parler lors journal de VIN heures, alors Dieu change le VIN en EAU afin de nous redonner la vue et nous permettre de récupérer notre lucidité.

 

Le bateau qui a fait naufrage était composé de 476 passagers et l'Empire romain a définitivement disparu en 476 – donc Dieu nous demande clairement de mettre un terme à l'Empire romain, ce qui signifie renverser l'Empire capitaliste de César. Dieu remplace ainsi l'Alliance du VIN par celle de l'EAU.

 

 

Crise de régime et mobilisations massives : « Park Geun-hye, dehors ! »

Entre rites chamaniques, corruption et népotisme, les scandales qui secouent la présidence sud-coréenne nourrissent une crise politique générale.

Cela fait près de trente ans que l’on n’avait vu en Corée du Sud des manifestations aussi amples. Le 12 février 2016, pour un troisième rassemblement hebdomadaire, la place centrale de Séoul, Gwanghwamun, était noire de monde, ainsi que les rues adjacentes : des centaines de milliers de personnes, plus d’un million annoncent les organisateurs. Un scandale d’État débouche sur une crise de régime. Selon un sondage, la présidente Park Geun-hye n’aurait plus dans le pays que 5 % d’opinions favorables.

 

« À Choigate »

À l’origine de la crise, le « Choigate » : une intime de la présidente, Choi Soon-sil, sans aucune fonction officielle, a eu quotidiennement accès à des dossiers très confidentiels et a pesé sur les décisions politiques au plus haut niveau : nomination de ministres, réécriture des discours présidentiels…
Ce scandale plonge ses racines dans un passé bien embarrassant pour Park Geun-hye. Elle est la fille du dictateur Park Chung-hee, au pouvoir en 1961-1979. Ce dernier avait échappé en 1974 à un attentat, où sa femme avait perdu la vie. Le fondateur de « l’Église de la vie éternelle », Choi Tae-min, a assis son influence sur la présidence de l’époque en prétendant communiquer grâce à des rites chamaniques avec la défunte épouse... Avant sa mort, il a annoncé avoir transmis ses pouvoirs à sa cinquième fille… Choi Soon-sil. Double continuité familiale !

 

Corruption

La présidence n’est pas seulement plombée par les fantômes du passé, mais aussi par des scandales de corruption bien présents. Une enquête est ouverte sur des grands patrons de conglomérats sud-coréens, dont celui de Hyundai, le premier constructeur automobile du pays, mais impliquant aussi Samsung ou Hanwha. Ils auraient été « contraints » de financer des fondations contrôlées par Choi Soon-sil. Le groupe Samsung est notamment suspecté d’avoir versé près de trois millions d’euros... pour financer en Allemagne la formation équestre de sa fille afin de la préparer à participer aux prochains Jeux olympiques !
Madame Choi aurait aussi usé de son influence pour faire entrer sa fille dans une prestigieuse université (et lui faire décerner des diplômes immérités). Le népotisme du tandem Choi Soon-sil / Park Geun-hye passe particulièrement mal en Corée où la compétition est très vive pour l’accès à l’éducation supérieure.
Les scandales se sont multipliés ces dernières années, dont certains sont particulièrement douloureux. Le 16 avril 2014, le ferry Sewol a fait naufrage, causant la mort de plus de 300 personnes, dont 250 lycéens. Si les responsables directs ont été condamnés, les conséquences de la politique de dérégulation n’ont pas été évoquées... Pourtant, au nom de la rentabilité, les autorités publiques et privées ont fait preuve d’un mépris criminel pour la sécurité collective. Les familles des victimes se sont mobilisées pour exiger que toute la lumière soit faite sur ce drame, mais se sont heurtées à un mur de silence. La colère accumulée au fil des scandales explose désormais.

 

Corée du Nord

La question de la Corée du Nord, de la réunification du pays, et de la présence militaire des États-Unis est l’un des points cardinaux de la politique sud-coréenne. Or, Choi Soon-sil est accusée d’avoir jeté de l’huile sur le feu, en poussant notamment à la fermeture de la zone industrielle de Kaesong où les entreprises étaient du Sud et la main-d’œuvre du Nord. Tout ceci alors que Washington pousse à la construction de nouvelles bases militaires navales, auxquelles s’oppose un mouvement pacifiste très populaire.

 

Droits sociaux

La répression a très durement frappé le mouvement syndical alors que les droits sociaux des salariéEs sont attaqués. Les syndicalistes sont emprisonnés... alors que des patrons ripoux sont exfiltrés à l’étranger pour échapper à la justice, et que les conditions de travail ne cessent de se dégrader.
Cités dans le Monde du 13 novembre 2016, des manifestants résument bien la situation : « Personne ne peut prédire combien de temps [la présidente] va tenir, mais le peuple ne veut plus d’elle », constate Shin Seung-ho, un employé du métro de Séoul venu dire son mécontentement. "C’est toute sa politique qui est en cause, y compris ses choix sur la Corée du Nord, les gens sont révoltés", abonde son ami Lim Kil-yang »...15

 

Le « mouvement des chandelles » et la destitution de la présidente

Le 9 décembre 2016, le Parlement a décidé d’une procédure de destitution (« impeachment ») de la présidente par 234 voix contre 56. Il revient à la Cour constitutionnelle de valider ou pas cette décision. Jusqu’à la dernière minute, Park Geun-hye a refusé de démissionner et a tenté d’éviter l’enclenchement de cette procédure, malgré l’ampleur des scandales qui la touchent. La présidente a immédiatement perdu certains de ses pouvoirs, dont celui de chef des armées, qui sont confiés au Premier ministre Hwang Kyo-ahn.

 

L’impétueuse mobilisation

Si le Parlement, largement dominé par les conservateurs, a voté ainsi, c’est qu’il n’avait plus vraiment le choix. Selon les sondages, la population était favorable à 81 % à la destitution (et à 60 % à sa démission immédiate). Depuis des semaines, les mobilisations de rue et occupations de place ne cessaient de croître, jusqu’à atteindre quelque 2,3 millions le 3 décembre, selon l’évaluation des organisateurs.

Le 10 décembre, un million de personnes ont manifesté dans une atmosphère de festival, dont 800 000 réunies à Séoul, place Gwanghwamoon, avant de marcher en direction de la Maison Bleue (le palais présidentiel), exigeant toujours la démission immédiate et l’arrestation de Park Geun-hye. L’impeachment ne doit être qu’un début. Il faut saisir l’occasion d’éliminer un système politique intrinsèquement corrompu. (...)

 

Avec le « mouvement des chandelles », les luttes civiques ont gagné une ampleur sans précédent en Corée du Sud. Cependant, la répression a durement frappé la gauche politique et le mouvement social, à commencer par les syndicats de la KCTU. La lutte continuera, mais le pouvoir va tout faire pour que la crise politique ne se transforme en une incontrôlable crise de régime.16

 

 

Sources

(1) http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/coree-du-sud-du-mythique-miracle
(2) Eric Toussaint  http://cadtm.org/Coree-du-Sud-le-miracle-demasque
(3) Hwan Joe Jeong  http://www.multitudes.net/Composition-de-classe-en-Coree-du/
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cor%C3%A9e_du_Sud
(5) http://www.lutte-ouvriere-mensuel.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/coree-du-sud-la-poigne-de-fer-de
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Gangnam_Style
(7) Publié par regardmilitant  http://lucas-gomez.com/2011/11/14/coree-du-sud-le-desastre-neoliberal/
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Pur_Sang
(9) Wol-san Liem  https://npa2009.org/content/une-usine-de-hyundai-occup%C3%A9e-en-cor%C3%A9e-du-sud-par-une-gr%C3%A8ve-de-travailleurs-de-sous-traitants
(10) http://www.mysticomaya.com/a_05_aut/ere5emesoleil.php
(11) https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_Thul%C3%A9
(12) http://www.mysticomaya.com/a_05_aut/ere5emesoleil.php
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/Keny_Arkana
(14) https://npa2009.org/communique/naufrage-du-sewol-1-apres-letat-sud-coreen-cherche-toujours-etouffer-la-verite
(15) Pierre Rousset https://npa2009.org/actualite/international/coree-du-sud-crise-de-regime-et-mobilisations-massives-park-geun-hye-dehors
(16) Pierre Rousset https://npa2009.org/actualite/international/coree-du-sud-le-mouvement-des-chandelles-et-la-destitution-de-la-presidente