Préhistoire
Peuplé dès la Préhistoire, c’est à l’époque celtique grâce aux Helvètes surtout, que le territoire suisse franchit le seuil de l’Histoire. En 58 av. J.-C., les Helvètes, poussés par la pression migratoire des tribus germaniques, tentent de s’installer dans le sud-ouest de la Gaule, en Saintonge (actuelle Charente et Charente-Maritime). Battus près de Bibracte par les armées de Jules César, ils sont reconduits sur leur territoire d'origine qui devient ensuite part de l'Empire romain. Largement christianisé, le territoire suisse est ensuite occupé par les Burgondes et les Alamans au Ve siècle. Incorporé successivement aux royaumes de Bourgogne, des Francs, puis à l’empire carolingien, il est rattaché au XIe siècle, à la chute du royaume de Bourgogne transjurane, au Saint-Empire romain germanique où il est alors le théâtre de dures luttes féodales.1
Moyen Àge
La féodalité se met en place à la fin du IXe siècle lorsque plusieurs grandes familles essaient d'asseoir leur autorité sur différentes parties du territoire : les comtes de Savoie sur Vaud, Genève (dont ils évincent les comtes de Genève) et le Valais, les comtes de Gruyère sur l'arrière-pays fribourgeois, les Zähringen qui fondent de nombreuses villes dont Fribourg et Berne, les Kybourg qui s'installent sur le plateau, les Hohenstaufen et les Habsbourg dans la région zurichoise et jusqu'au col du Saint-Gothard.
L'omniprésence et la mainmise des Habsbourg doublés par leur volonté d'étendre leur domination et de s'emparer des richesses des petits duchés et comtés suisses inquiètent la petite noblesse locale qui n'est pas de taille à s'opposer à leur puissance et n'a d'autre choix que de servir ces « étrangers » pour vivre. De leur côté, les paysans pauvres supportent de plus en plus mal les lourdes redevances qu'ils doivent acquitter pour le seul profit d'une aristocratie étrangère qui leur impose des lois au mépris des anciennes coutumes. Les Waldstätten des hautes vallées du lac des Quatre Cantons ont bien essayé en 1240 de s'opposer par la révolte à cette menace mais ils échouent et sont durement réprimés de même que les villes de Berne, et surtout Zurich qui se voit presque ruinée.
Confédérations des III cantons
L'aménagement du col du Saint-Gothard avec l'aide des Walsers récemment immigrés et experts en construction de bisses, au début du XIIIe siècle, a des conséquences importantes : le col du Grand-Saint-Bernard en Valais perd de son importance dans le trafic international, entraînant une crise économique de deux siècles dans la vallée du Haut-Rhône. En récompense pour ce travail, Uri obtient pour « services rendus à l'empereur » l'immédiateté impériale qui l'affranchit de la dépendance des Habsbourg tout en s'enrichissant par les péages et la vente des services (guides et auberges), ce qui attise évidemment les convoitises des Habsbourg.
En avril 1291, Rodolphe de Habsbourg, premier membre de la famille à devenir empereur, rachète les droits sur Lucerne, à l'extrémité du Lac des Quatre Cantons, dans le but de rétablir l'autorité de sa famille dans la région. Après sa mort survenue le 15 juillet 1291 et en prévision d'éventuels troubles de succession, les hommes libres des vallées d'Uri, de Schwytz et de Nidwald renouvellent au début du mois d'août (date précise inconnue) un pacte d'alliance juridique et défensive éternelle. C'est l'acte de naissance de la Confédération suisse.
Longtemps oublié, ce pacte ne fut redécouvert qu'au XVIIIe siècle et publié dans sa version latine originale en 1760 par Johann Heinrich Gleser. Il ne sera choisi comme pacte fédéral qu'à la fin du XIXe siècle sur l'initiative du Conseil fédéral et fêté pour la première fois à l'occasion de son sixième centenaire en 1891. À partir de 1899, la fête nationale suisse est célébrée annuellement le 1er août ; avant cette date, la fondation de la Confédération était placée au 8 novembre 1307, date du légendaire serment du Grütli selon Gilg Tschudi. Les événements mythiques décrits par la légende de Guillaume Tell prennent aussi place à la même époque (début du XIVe siècle).2
Guillaume Tell
Guillaume Tell est un héros de l'indépendance de la Suisse. Le récit a donné lieu à de nombreuses controverses historiques portant sur son authenticité.
Le récit traditionnel
Selon le Livre blanc de Sarnen, Guillaume Tell est un ancien mercenaire, retiré dans ses montagnes et un expert dans le maniement de l'arbalète. À l'époque, l'empereur romain germanique Albert Ier (un Habsbourg) cherche à dominer la région d'Uri. Le 25 juillet 1307, le bailli Hermann Gessler fait ériger un poteau sur la place des Tilleuls dans le village d'Altdorf et y accroche son chapeau, obligeant ainsi tous les habitants - sous peine de mort - à se courber devant le couvre-chef... Or, le dimanche 18 novembre 1307, Guillaume Tell passa plusieurs fois devant le poteau coiffé sans faire le geste exigé. Dénoncé, il comparaît dès le lendemain devant Gessler. Mis en cause, Tell invoque alors sa simplicité, sa distraction et le fait qu'il ignorait l'importance qu'avait le geste pour le bailli.
Gessler lui ordonne alors de percer d'un carreau d'arbalète une pomme posée sur la tête de l'un de ses propres fils. En cas d'échec, l'arbalétrier sera mis à mort. Malgré ses supplications, le bailli reste intraitable. Guillaume Tell s'exécute et coupe le fruit en deux sans toucher l'enfant.
Or, Gessler, ayant vu Tell dissimuler un second carreau sous sa chemise, lui en demande la raison. Tell prétend d'abord qu'il s'agit d'une simple habitude. Mais le bailli encourage Tell à parler sincèrement en lui garantissant la vie sauve. Tell répond alors que si le premier trait avait manqué sa cible, le second aurait été droit au cœur du bailli. Gessler fait arrêter Guillaume Tell sur le champ. On l'enchaîne et confisque son arme. On l'emmène d'abord à Flüelen, où l'on embarque pour Brunnen avant de mener le prisonnier au château du bailli à Küssnacht, où Tell doit finir ses jours dans une tour. Mais, au cours de la traversée du lac des Quatre Cantons, une tempête menace la frêle embarcation.
Guillaume Tell, qui connaît le mieux la manœuvre, est chargé d'assurer la conduite de la barque jusqu'au rivage. Arrivé à proximité, il bondit à terre au lieu-dit Tellsplatte, près de Sisikon, et repousse la barque d'un coup de pied. Ce fait est commémoré dans la chapelle de Tell, dont la première fut déjà érigée sur le site en 1388. Par la suite, Tell tue le bailli dans le chemin creux entre Immensee et Küssnacht.
Selon Aegidius Tschudi, cet épisode se produit deux mois avant « l'incendie des châteaux » (1er janvier 1308), un autre épisode légendaire qui marque la rébellion des Suisses contre les ducs d'Autriche.
Aux XVIIe et XVIIIe siècle
Deux conceptions de Guillaume Tell dominent. Le peuple voit en lui un homme du peuple qui a libéré jadis le pays de l'oppresseur. Les classes dirigeantes ont une vision plus politique et voient en lui un rassembleur qui met en évidence la légitimité politique de la Confédération.
Guillaume Tell a, en outre, gardé une neutralité religieuse totale durant cette longue période de querelles confessionnelles. Son image est omniprésente sur les peintures, les gravures et les autres supports. Au XVIIIe siècle, le mythe évolue, Tell devient le rassembleur des esprits, le catalyseur de l’identité nationale et l’éducateur civique. Une mission qu’il exerce durant tout le XIXe siècle et le XXe siècle.
À la fin du XVIIIe siècle, Guillaume Tell devait prendre, bien sûr, la tête du mouvement révolutionnaire en Suisse. Il est en effet l’homme du peuple, le symbole de la liberté contre l’oppression aristocratique. Les révolutionnaires français confisquent le héros : les jacobins par exemple glorifient à travers Tell le tyrannicide et justifient la Terreur. Il rentre donc en Suisse en 1798 dans les bagages des armées françaises. La carrière de Tell s’internationalise avec la publication notamment du drame de Friedrich Schiller qui enrichit l’intrigue par de nombreux ajouts et lui donne une valeur universelle.
En tout cas, Guillaume Tell n’a cessé d’exciter les esprits. Il constitue une sorte de référence implicite, toujours présente et à laquelle les Suisses peuvent constamment se référer, encouragés en ceci par la popularité du personnage à l’étranger. Tant que l’authenticité du héros n’était pas mise en doute, le mythe gardait un caractère construit, entretenu et fonctionnel. Tell était le garant de l’indépendance, le défenseur des libertés, le rassembleur du peuple et le porte-parole de valeurs dont les Suisses étaient fiers.3
Guillaume Tell est l'homme du peuple, il symbolise le combat pour la liberté contre l'oppression aristocratique.
TELL = 20x5x12x12 = 14400
Dans le christianisme, le nombre 144000 est symbolique. Il est utilisé dans l'Apocalypse (ch.7) pour indiquer le nombre des élus. Les 12 tribus d'Israël de 12 000 membres, chacun seront les « serviteurs marqués du sceau divin ».4
Les 144 000 sont ainsi élus par Dieu.
Si tu veux faire partie des élus, tu dois suivre l'exemple de Guillaume Tell et ne pas te prosterner devant l'autorité des rois.
TELL = 14400 – et les élus sont 144 000 donc il y un 0 en plus au nombre des élus.
Le chiffre 0 a la forme de la lettre O.
O = EAU
En associant Guillaume Tell aux élus, Dieu nous fait comprendre que pour faire partie des nouveaux élus, nous devons rejoindre la nouvelle Alliance de l'EAU qui nous impose de ne pas nous prosterner devant les rois mais les combattre afin d'obtenir la vie éternelle.
Notre cible est le renversement du capitalisme et nos flèches sont les MOTS.
TELL = 20+5+12+12 = 49
Le département 49 est celui du MAINE-et-LOIRE.
LOIRE = LE ROI
MAINE = MAIN E
E = 5
Dieu te demande ainsi de ne pas te prosterner devant LE ROI mais de lui couper la tête avec les 5 doigts de ta MAIN qui tiennent le bulletin de vote.
Le chef-lieu du MAINE-ET-LOIRE est la ville d'ANGERS.
ANGERS = ANGE
Si tu rejoins la nouvelle Alliance de l'EAU, tu feras partie des nouveaux élus, c'est-à-dire que tu deviendras un ANGE.
L'histoire de Guillaume Tell se déroule dans le village SUISSE d'ALTDORF.
ALTDOR = ADOLF TR
TR = TROISIEME REICH
TR = 20+18 = 38
En France, la ville de VIENNE se situe dans le département 38.
ADOLF Hitler est né en Autriche dont la capitale est VIENNE.
38 = CH
CH est le sigle de la SUISSE = JE SUIS SS.
38 = 3x8 = 24
24 se prononce 20 4.
ADOLF Hitler est né un 20 4.
À travers la légende de Guillaume Tell et le village Suisse d'ALTDORF – qui symbolise ADOLF Hitler – Dieu précise que la nouvelle Alliance nous impose de ne pas nous prosterner devant le nazi-capitalisme, à l'image de Guillaume Tell qui a refusé de se soumettre à l'oppression aristocratique.
RICHE = REICH
Nous devons refuser de nous soumettre au pouvoir du RICHE et ainsi mettre un terme au TROISIÈME REICH.
En Suisse, le code postal d'une ville s'appelle le Numéro Postal d'Acheminement dont le sigle est NPA.
Le NPA de la ville d'Altdorf est le 6460.
Le NPA est également le nom du parti politique d'Olivier Besancenot (qui travaille à La Poste).
C'est le seul parti politique en France, avec L.O., qui ne se prosterne pas devant le nazi-capitalisme.
La Poste suisse a introduit le Numéro Postal d'Acheminement (NPA) en 1964.
64 est le nombre de chromosomes du CHEVAL.
Le NPA est issu de la mouvance TROTSKISTE, c'est-à-dire que le NPA lutte pour empêcher le cavalier (le capitaliste) de monter sur le dos du cheval (le travailleur) – car le capitaliste le fait galoper pour remporter la course au profit. Le NPA veut que le cheval puisse marcher au TROT et devienne un homme en suivant sa propre direction à travers l'autogestion de son entreprise.
Le NPA de la ville d'ALTDORF est le 6460.
Un cheval possède 64 chromosomes.
Le département 60 est celui de l'OISE.
L'OISIVETÉ désigne l'état d'une personne qui n'a pas d'activité laborieuse.
Le chiffre 64 symbolise ainsi le cheval, c'est-à-dire le travailleur, et le chiffre 60 symbolise le capitaliste : l'homme OISIF qui se contente de monter sur le dos du travailleur et d'accaparer les fruits de son travail.
À travers le signe « NPA 6460 » et la ville d'ALTDORF qui symbolise ADOLF Hitler, Dieu nous fait comprendre que le NPA nous libérera du nazi-capitalisme en enlevant le « harnais » que le capitaliste nous a fixé sur le dos.
Guillaume Tell est un héros révolutionnaire. C'est la raison pour laquelle la commune française de Château-Guillaume dans l'Indre, aujourd'hui LIGNAC, à changé de nom pour s'appeler Guillaume-Tell en 1793.5
1793 = AGIC
AGI C se prononce AGISSEZ.
À l'image de Guillaume Tell, Dieu nous demande de ne plus nous prosterner devant les rois.
LIGNAC = LIGN
LIGN = 12x9x7x14 = 10584
105 = JE
10 5 = 10 mai
En France, le 10 mai est le jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage.
Le chef-lieu du département 84 est Avignon dont la maire est Cécile HELLE.
« HELL » signifie « ENFER » en anglais.
Dieu nous révèle que nous sommes les esclaves du diable car nous nous prosternons quotidiennement devant le règne du RICHE. Nous devons ainsi évoluer du JE au NOUS afin de mettre ce roi à GENOUX.
LIGNAC = AC
A C se prononce ASSEZ.
Dieu nous dit : il y en a « ASSEZ » ; « AGISSEZ » et coupez la tête des rois en votant pour le NPA le jour de l'élection présidentielle.
LIGNAC se situe dans le département 36 dont le chef-lieu est CHÂTEAUROUX.
« La ROUE tourne » : Dieu nous demande désormais de prendre le contrôle des CHÂTEAUX.
LIGNAC est le nom de famille de Cyril LIGNAC, un cuisinier français connu par la télé-réalité – donc à travers LIGNAC, Dieu nous donne la RECETTE pour renverser le nazi-capitalisme en prenant la place des ROIS.
Le 2 mai 2013, interrogé sur Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur – qui se défendait de tout blanchiment d'argent concernant le versement douteux de 500 000 euros sur son compte – Olivier Besancenot confiait à un journaliste de I-Télé : « Ce que je sais simplement, c'est que les CASSEROLES de gauche s'accumulent aux casseroles de droite et c'est toute la cuisine qu'il faut changer. »
CASSEROLES = Nous devons changer les ROLES en prenant la place des ROIS pour que ces parasites se CASSENT.
Le NPA à la RECETTE pour libérer le monde du capitalisme et c'est pour cette raison que la France se situe au premier rang de la gastronomie mondiale : Dieu nous a programmé pour transmettre au monde la RECETTE qui nous libérera du règne de la haine.
La maire de LIGNAC est actuellement Michèle BALLET : ses initiales sont M B.
M B = 13 2
132 minutes sont égales à 2 heures 12.
2 12 = 2 L = 2 AILES
À travers Michèle BALLET, Dieu nous transmet ainsi le message : « Du BALAI » – car pour obtenir les 2 AILES qui mènent au paradis, la nouvelle Alliance nous impose de lutter politiquement afin que les ROIS se CASSENT.
Cyril LIGNAC est né dans le département de l'AVEYRON : le numéro 12.
12 = L = AILES
Dieu nous donne ainsi la RECETTE pour obtenir les AILES qui mènent au paradis en refusant de dire « AVE César » le jour de l'élection présidentielle.
Dans la légende, Guillaume TELL doit percer une POMME avec sa flèche pour ne pas être mis à mort.
TELL = TEL EPHONE
« POMME » se dit « APPLE » en anglais.
APPLE est une marque de TÉLÉPHONE. C'est l'une des plus puissantes multinationales de l'Histoire, elle possède une capitalisation de plus de 2 500 milliards et une trésorerie de 250 milliards de dollars, donc ces grandes multinationales RÈGNENT sur le monde et Dieu nous lance un APPEL pour nous demander de ne pas nous prosterner devant elles, mais d'en prendre le contrôle. Nous devons ainsi nationaliser sans indemnité les multinationales notamment parce que leur richesse repose sur l'esclavagisme. Par exemple, en 2013, alors qu'APPLE venait de sortir en grande pompe son nouvel iPhone à bas coût, un rapport de l’ONG « China Labor Watch » révélait les conditions de travail des 30 000 salariés chargés de l’assemblage des pièces dans l’usine en Chine. Les ouvriers y travaillaient sans sécurité, avec des cadences impossibles, des semaines de 69 heures et des salaires de misère. La seule pause accordée sur une journée de 12 heures était d’une demi-heure pour manger, mais vu la taille de l’usine et les contrôles de sécurité à passer, il ne restait plus aux ouvriers qu’à peine 5 minutes. Les dortoirs, très rudimentaires, ainsi que les repas, étaient payants.
Apple exploite ainsi ses ouvriers dans de véritables bagnes6. C'est l'un des visages du nazi-capitalisme.
APPLE = APPEL
Dieu nous lance un APPEL nous nous demander de boycotter les marques nazi-capitalistes, et il nous demande de mettre en place l'économie révolutionnaire afin que nous fabriquions NOS propres produits, confectionnés localement dans de bonnes conditions, par nos travailleurs, et dont les bénéfices générés seront intégralement réinvestis dans la création d'emplois et non dans les paradis fiscaux, la spéculation ou des caprices de riches.
Le fondateur d'APPLE est Steve JOBS.
« JOBS » signifie « EMPLOIS » en anglais.
2016 = TAF
Un TAF est un EMPLOI.
Ce site internet a été mis en ligne en décembre 2016, donc depuis 2016, Dieu vous lance un APPEL pour que nous prenions le contrôle des multinationales, afin de réinvestir en intégralité les richesses produites par les travailleurs, dans l'objectif de créer des EMPLOIS et ainsi donner du TAF aux centaines de millions de chômeurs dans le monde, victimes actuellement de la cupidité des capitalistes.
Steve JOBS est mort le 5 octobre 2011 (5 10 2011).
5x10x2011 = 100550
100550 = 1005 50
10 05 = 10 mai
Le 10 mai est le jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage.
Le chef-lieu du département 50 est la ville de Saint-LO.
Dieu nous lance un APPEL pour que nous votions en faveur de L.O. et du NPA – afin de ne plus être les esclaves des capitalistes – en les expropriant de l'économie pour prendre le contrôle des richesses que nous produisons – et ainsi permettre à tous les travailleurs d'avoir un JOB.
Dieu nous donne le numéro de code PIN du TELEPHONE afin de pouvoir recevoir son APPEL : ce numéro est le 1793.
179 3 = AGI C = « AGISSEZ ! »
Les premières alliances contre les Habsbourg
En 1315, le duc d'Autriche Léopold, frère cadet de Frédéric, lance une double attaque contre 1 500 montagnards qui prennent d'assaut la première colonne composée de 3 000 à 5 000 soldats lors de la bataille de Morgartennappey, le 15 novembre, où les Autrichiens subissent une véritable déroute. La deuxième colonne, qui se dirigeait vers Unterwald, se retire alors sans combattre.
À la suite de cette victoire, les confédérés renouvellent leur alliance lors du pacte de Brunnen du 9 décembre 1315. Rédigé en allemand, ce texte est le premier dans lequel le terme de Eidgenossen (« Confédérés », soit littéralement « compagnons liés par un serment ») est utilisé. Il détaille également l'interdiction faite aux signataires de se lier avec des puissances étrangères. Cette dernière clause ne sera abrogée qu'à la fondation de la République helvétique en 1798.
Confédération des VII cantons
Dans l'imagerie populaire, le cercle originel des trois membres fondateurs s'étend progressivement pour accueillir de nouveaux membres. Dans la réalité, les trois entités vont conclure, soit globalement soit individuellement, un véritable réseau d'alliances défensives en l'espace de quarante ans tout d'abord avec Lucerne en 1332 et Zurich en 1351.
La ville de Zoug puis la vallée de Glaris concluent à leur tour une alliance en 1352, bien que cette dernière n'ait pas un statut d'égalité avec les autres membres. Toutefois, quelques semaines après avoir signé ces accords, les confédérés doivent rendre ces deux territoires aux Habsbourg. Ils ne les récupèrent finalement qu'en 1365 pour Zoug et 1388 pour Glaris. En 1353, c'est au tour de Berne de signer une alliance qui a également pour but d'empêcher toute revendication obwaldienne sur l'Oberland bernois, arrière-pays rural et sujet de la ville.
Alors que les huit petits États, reliés par ce réseau d'alliances, sont groupés sous le nom générique de « Confédération des VIII cantons », c'est en 1359 qu'apparaissent pour la première fois les deux bandes croisées blanches sur fond rouge comme signe de reconnaissance sur les champs de bataille. Bien plus tard, en 1815, la croix blanche à branches égales sur fond rouge sera définie comme les armoiries officielles du pays. En 1370, un nouveau pacte, appelé Pfaffenbrief (« Charte des prêtres » en allemand), est signé entre tous les cantons contrôlant le passage du Gothard, à savoir tous les cantons à l'exception de Glaris et Berne. Ce document unifie le droit existant et rend chaque homme, noble ou roturier, laïc ou religieux, égal devant la justice qui est rendue par des juges locaux.
Les Habsbourg ne renoncent toutefois pas à leurs prétentions. Par deux fois, ils tentent vainement de vaincre les cantons : la première fois en 1386, lors de la bataille de Sempach, la seconde en 1388, lors de la bataille de Näfels. Dans les deux cas, des montagnards inférieurs en nombre battent des soldats expérimentés, gagnant ainsi une réputation de guerriers intrépides mais également peu respectueux des coutumes guerrières. Cette double victoire consolide l'alliance des huit communautés qui signent en 1393 la première charte commune aux huit cantons, appelé le convenant de Sempach, qui définit des règles militaires de comportement pendant et après les combats ainsi que la manière d'engager un conflit, qui ne peut l'être qu'après une délibération commune.
Les cantons suisses ont alors plus ou moins assuré leur indépendance vis-à-vis des seigneurs locaux, tout en restant des sujets du Saint-Empire romain germanique. Le XVe siècle voit une phase d'expansion des Confédérés qui conquirent les territoires avoisinants et conclurent des alliances avec de nombreuses régions des alentours (Appenzell, le Valais et Saint-Gall). En 1415, les Confédérés planifient et exécutent en commun, aux dépens des Habsbourg et avec la bénédiction de l'empereur, la conquête de l'Argovie dont une partie est gérée sous la forme d'un bailliage commun.
L'envie d'expansion ne va pas sans heurts : à la mort du comte Frédéric VII de Toggenbourg ne laissant aucun successeur, les confédérés, particulièrement Schwytz et Zurich, vont s'entre-déchirer pour se répartir le Toggenbourg pendant l'ancienne guerre de Zurich qui dure de 1436 à 1450 et voit la victoire des Schwytzois. Enfin, la Thurgovie est conquise en 1460 et également transformée en bailliage commun.
Inquiets de la puissance croissante de leurs voisins occidentaux, les États bourguignons, les confédérés, Berne en tête, s'allient au roi Louis XI de France et déclarent, en 1474, la guerre à Charles le Téméraire. Les Suisses sont victorieux successivement lors des batailles de Grandson et de Morat, puis lors de la bataille de Nancy en 1477 qui met fin à la guerre. À la grande déception de Berne, seuls la région d'Aigle lui est attribuée après la guerre et seulement en tant que bailliage commun avec Fribourg qui rejoint peu de temps après la Confédération en compagnie de Soleure dans ce qui va devenir la Confédération des XIII cantons.
Confédération des XIII cantons
À la fin de la guerre de Bourgogne, deux nouveaux cantons, Fribourg et Soleure, frappent à la porte de la Confédération. Cependant, les cantons sont divisés sur ces demandes d'adhésion et la guerre civile menace entre les cantons campagnards qui craignent de perdre leur majorité et les cantons urbains. C'est finalement l'ermite Nicolas de Flue qui propose en 1481 un compromis acceptable, le convenant de Stans : Fribourg et Soleure sont admis dans la Confédération.7
Nicolas de Flue
Saint Nicolas de Flüe, né le 25 septembre 1417 et mort le 21 mars 1487 à Sachseln est un ascète suisse qui est le saint patron de la Suisse. Il est parfois invoqué comme « Frère Nicolas. » Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe – esprit de paix, non-intervention dans les affaires étrangères, modération - ont aujourd'hui encore des répercussions sur la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Biographie
Nicolas de Flue est né à Sachseln, dans la municipalité de Flueli dans le canton d'Unterwald. Il est le fils de Heinrich von Flue et Hemma von Ruobert, paysans aisés. Il mène initialement une vie de modestie, pieusement identique à celle des paysans de sa région. Il se distingue ensuite en tant que soldat dans la lutte contre le canton de Zurich, qui s'était rebellé contre la confédération. Vers l'âge de 30 ans, il épouse Dorothy Wiss, la fille d'un fermier, avec laquelle il a cinq fils et cinq filles, qu’il entretient avec aisance, grâce à son travail acharné. Il continue dans l'armée, et à l'âge de 37 ans il atteint le grade de capitaine. Il aurait été connu pour se battre avec une épée dans une main et un chapelet dans l'autre. Après avoir servi dans l'armée, il devient conseiller et juge de son canton en 1459 et sert comme juge pendant neuf ans. Il refuse la possibilité de servir comme Landamman (gouverneur) de son canton.
Un mystique politique
Après avoir reçu une vision mystique d'un lis mangé par un cheval, qu'il reconnut comme indiquant que les soucis de sa vie mondaine (le cheval de trait tirant une charrue) avalait sa vie spirituelle (le lys, symbole de pureté) il décide de se consacrer entièrement à la vie contemplative. En 1467, il quitte sa famille avec le consentement de sa femme, et s'installe comme ermite à Ranft en Suisse, tout en établissant une chapelle et un prêtre sur ses fonds propres, afin de pouvoir assister à la messe quotidienne. Selon la légende, il a survécu pendant dix-neuf ans, sans autre nourriture, que l'eucharistie. La rumeur de son prodigieux jeûne se répercute jusqu'aux oreilles de l'État qui décide de vérifier si l'écho est bien juste, mais en vain car les autorités cèdent après un mois d'observation. Les témoignages se rapportant à son absence d'alimentation matérielle ou inédie, sont peu fiables et s'expriment en ces termes : « Dieu seul le sait ».
Sa réputation de sagesse et de piété était telle que les grands de toute l'Europe sont venus chercher ses conseils. Il était alors connu de tous comme « Frère Nicolas. » En 1470, le pape Paul II accorde une indulgence au sanctuaire de Ranft et il devient un lieu de pèlerinage, car il était sur le chemin de Compostelle.
Nicolas intervient au cours de la diète de Stans en 1481 qui résulte des guerres de Bourgogne et où des conflits apparaissent, notamment concernant l'admission de Fribourg et de Soleure dans la Confédération, entrées redoutées par les cantons ruraux. Un des témoins du Convenant, Heini am Grund, va chercher auprès de Nicolas de Flue un message dont le contenu exact demeure inconnu mais qui établit les bases d'un compromis juridique qui règle la situation.
Des lettres de remerciements qui lui furent adressées par Berne et Soleure ont été conservées.
En dépit de son analphabétisme et de son peu d'expérience du monde, son art de la médiation et son sincère amour de la paix on fait de lui un conciliateur entre cantons ruraux et citadins et un des principaux unificateurs de la Suisse.8
La Diète de Stans
À la fin du XVe siècle, un litige opposait les quatre cantons-villes de Lucerne, Zurich, Berne et Zoug et les quatre cantons campagnards d'Uri, Schwytz Unterwald et Glaris sur l'admission au sein de la Confédération des XIII cantons des cités alliées de Fribourg et Soleure.
Les tensions entre les deux parties existaient déjà au milieu du siècle, lorsque les cantons campagnards accusaient les cantons villes de s'être adjugé la plus grande partie du butin de la guerre de Bourgogne
Lorsque Zurich, Berne et Lucerne conclurent, le 23 mai 1477, un traité de combourgeoisie avec Fribourg et Soleure, le conflit monta encore d'un cran. Chacun restant sur ses positions, « à la diète de Stans, le 22 décembre 1481, on était au point de s'en aller pour trancher peut-être par les armes ».
C'est grâce a intervention de Nicolas de Flue qu'un compromis fut trouvé lors de la diète de Stans. Son message fut simple : « N'allez pas trop loin. Vous n'êtes pas appelés à la puissance extérieur, mais à la liberté dans des limites clairement tracées ». Selon Nicolas, c'était en se fondant sur leur solidarité que les Confédérés pouvaient surmonter les divergences et les crises.
Le 22 décembre 1481, les huit cantons adoptèrent le Convenant de Stans et signèrent un traité d'alliance avec Soleure et Fribourg qui rejoignirent ainsi la Confédération.9
Nicolas de FLUE est ainsi parvenu à trouver un compromis lors de la DIÈTE de STANS qui mit fin à la crise des années 1477 à 1481, dans la perspective d'un renforcement de la cohésion confédérale. Le traité comprenait notamment des dispositions sur le partage du butin, accordant par exemple aux cantons la même part de territoires et de droits seigneuriaux conquis et des objets en proportion des troupes engagées10. Selon la légende, l’intervention de Nicolas de FLUE aurait sauvé l’unité du pays.
FLUE = SUPERFLUE
STANS = SATAN
DIÈTE = en matière de nutrition, faire la DIÈTE signifie avoir une pratique alimentaire ayant pour objectif une purge.
En Occident, nous sommes dans une situation de surconsommation et chaque année, nous jetons plus d'un milliard de tonnes de nourriture à la poubelle. Cruelle ironie. Tandis que près de 10 millions d'êtres humains meurent de faim chaque année dans le monde, nous, les riches, nous mourons de trop nous engraisser. « Cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité. C'est une véritable épidémie qui s'est répandue dans les pays développés et qui gagne désormais la Chine et l'Inde.
En France, l'obésité touche 12 % de la population ; contre 8 % il y a dix ans, et coûte 10 à 15 milliards d'euros à la Sécurité sociale11 » – alors qu'avec cette somme, nous pourrions quasiment éradiquer la malnutrition dans le monde et sauver la vie de millions d'enfants chaque année.
Nous devons ainsi nous mettre à la DIÈTE et nous habituer à partager le SUPERFLU pour mettre un terme au génocide des pauvres car aucune vie humaine n'est SUPERFLUE.
La DIÈTE de STANS contenait des dispositions sur le partage du butin, donc nous devons suivre l'exemple de Nicolas DE FLUE en obligeant SATAN à partager équitablement ses richesses SUPERLUES.
Nicolas DE FLUE = SUPERFLUE
« Avant toute chose, il faut d’abord qu’on réduise notre avidité. Comment voulez-vous répondre à une insatiabilité permanente par des ressources limitées ? Lorsqu’on cherche à résoudre un problème, il faut commencer par savoir ce qui le détermine. Quel est le problème du monde ? Notre insatiabilité. Et qu’est-ce qu’on a fait de l’être humain ? Un être insatiable.
On ne met jamais en évidence ce que l’on a, ce qui peut déjà nous réjouir. On ne parle jamais de ce dont on a vraiment besoin. J’ai besoin d’être nourri, j’ai besoin d’être vêtu, j’ai besoin d’être abrité et j’ai besoin d’être soigné. Tous ces éléments-là doivent être partagés avec l’ensemble du genre humain. Tout le monde doit, légitimement, bénéficier de ça. Après, que reste-t-il ? Il reste ce qu’on appelle le SUPERFLU. Et aujourd’hui, le SUPERFLU est sans limites alors que l’on ne parvient pas à assurer l’indispensable... Il paraît que le marché de luxe ne connaît pas de crise. Par contre, on n’a plus d’argent pour ce qui est indispensable, pour nourrir des enfants qui viennent au monde, pour les aider à survivre et à créer une société conviviale et belle. (...)
Je ne peux pas supporter qu’on dise que c’est parce que nous sommes trop nombreux qu’il y a la faim dans le monde. On agite en permanence cette idée et beaucoup de gens pensent ça. C’est une réalité dans nos consciences collectives, mais ce n’est pas vrai !
Il n’y a pas la faim dans le monde parce que nous sommes trop nombreux, il y a la faim dans le monde parce que nous faisons partie des gens qui se goinfrent au-dessus de la nécessité, qui satisfont leur poubelle et leur décharge publique bien plus que tous les autres… Cela repose la question éthique de notre système planétaire.
Aujourd’hui, on concentre beaucoup de moyens sur le meurtre, on est capable de créer des armes terrifiantes et on consacre beaucoup d’argent pour fabriquer des missiles intercontinentaux ou des avions de guerre. C’est significatif du niveau moral où nous nous situons. Une grande partie de l’énergie humaine est consacrée à la destruction de l’homme par l’homme. Et l’autre partie de l’énergie est destinée à détruire le milieu vivant. Ça veut dire que l’on rend beaucoup plus hommage à l’aspect négatif de notre destin : on entretient beaucoup mieux ce qui relève de la mort que ce qui relève de la vie. »12
Selon la philosophe Hannah Arrendt, la force des régimes totalitaires est d'avoir rendu les hommes SUPERFLUS :
« Ce qui rend si ridicules et si dangereuses toute conviction et toute opinion dans la situation totalitaire, c'est que les régimes totalitaires tirent leur plus grande fierté du fait qu'ils n'en ont pas besoin, non plus que d'aucune forme de soutien humain. Les hommes, dans la mesure où ils sont plus que la réaction animale et que l'accomplissement de fonctions, sont entièrement superflus pour les régimes totalitaires. Le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus. Le pouvoir total ne peut être achevé et préservé que dans un monde réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité. Justement parce qu'il possède en lui tant de ressources, l'homme ne peut être pleinement dominé qu'à condition de devenir un spécimen de l'espèce animale homme. (...)
Les États totalitaires s'efforcent sans cesse, même s'ils n'y réussissent pas toujours complètement, de démontrer que l'homme est superflu, en pratiquant la sélection arbitraire des divers groupes à envoyer dans les camps, en procédant constamment à des purges dans l'appareil dirigeant et à des liquidations de masse. Le sens commun proteste désespérément que les masses sont soumises et que tout ce gigantesque appareil de terreur est donc superflu ; s'ils étaient capables de dire la vérité, les dirigeants totalitaires répliqueraient : l'appareil ne vous semble superflu que parce qu'il sert à rendre les hommes superflus. »13
Dans l'ère du néolibéralisme, le travailleur est considéré comme SUPERLU. Le capitaliste le jette dès qu'il n'en a plus besoin et le chômage de masse provoque alors une situation de guerre où chacun doit se battre avec ses propres moyens pour survivre. Les hommes votent ainsi pour une idéologie qui tue des millions d'êtres humains chaque année, notamment par peur qu'un autre système économique les envoie à la rue.
Selon Christophe Dejours : la banalisation du mal « n'est pas ''initiée par des motions psychologiques'', mais par la ''manipulation politique de la menace de précarisation et d'exclusion sociale'', ''les motions psychologiques défensives sont secondaires et sont mobilisées par des sujets qui s'efforcent de lutter contre leur propre souffrance : la peur qu'ils éprouvent, sous l'effet de cette menace''. C'est dans ce cadre qu'est mis en parallèle le fonctionnement de la "société néolibérale" et du système nazi. »14
Dans les pays du Tiers Monde où les caméras des grandes chaînes de télévision ne se rendent quasiment jamais, les riches et les puissants ont apparemment conclu que des centaines de millions de gens y sont aujourd'hui superflus. « Ils n'ont pas de travail salarié et ne contribuent en rien à la production capitaliste. Ils ont peu ou pas d'argent et ne contribuent en rien à la consommation capitaliste. Ils ne sont pas rentables, sont un boulet pour l'économie, ils sont redondants.
Il n'y aura pas de modèle du type Hitler-Auschwitz, car ça se voit trop, ça crée des résistances, et, à la fin, ça provoque un rejet universel. À la place, c'est un modèle du XXIe siècle, postmoderne, dans lequel il est impossible de faire porter le blâme à quiconque : personne n'est responsable. Il se trouve simplement que des choses horribles se produisent, et la vie continue, du moins pour certains. »15
Les médias banalisent l'extermination de millions d'êtres humains chaque année, ce qui prouve que la vie de ces hommes, femmes et enfants, est considérée comme superflue puisqu'ils n'apportent rien au système capitaliste. Par ailleurs, leur sauver la vie réduirait les profits des nazi-capitalistes, donc les journaux télévisés ont rendu ces millions d'êtres humains superflus afin de ne pas révolter les téléspectateurs contre le système économique en place, et ainsi permettre aux actionnaires des multinationales françaises de continuer en toute impunité à maximiser leurs profits dans les pays du Tiers Monde.
Nicolas de FLUE a été canonisé le 15 mai 1947 par le Pape Pie XII. Il est le Saint-patron mondial de la PAIX depuis cette date.16
Dans sa vision devenue célèbre, Nicolas de Flue voit un LIS mangé par un CHEVAL. (Le LIS est une plante).
Dans la partie consacrée à l'Islam, j'ai traduit le mot « PEACE » – « PAIX » en anglais – avec les lettres détachées du Coran.
Les lettres détachées apparaissent pour la première fois à la sourate 2 du Coran, intitulée « LA VACHE ».
LA VACHE = A CHEVAL.
Le CHEVAL possède 64 chromosomes et j'ai eu besoin du chiffre 64 pour écrire le mot « PEACE » avec les lettres détachées du Coran.
Par ailleurs, dans sa vision, Nicolas de FLUE, devenu le Saint-patron mondial de la PAIX, voit un LIS mangé par un CHEVAL.
Lorsque Dieu s'est manifesté pour la première fois devant Mahomet à travers l'apparition de l'archange Gabriel, ce dernier lui a dit : « LIS ! » Mahomet répondit « Je ne suis pas de ceux qui lisent » (car il était illettré). L’ange Gabriel le serra très fort, jusqu’à la limite de ce qu’il pouvait supporter, et ordonna une seconde fois : « LIS ! » Et Mahomet de répéter : « Je ne suis pas de ceux qui lisent ! » L’ange le serra à nouveau au point de l’étouffer, puis répéta une troisième fois : « LIS ! » La même réponse fut réitérée : « Je ne suis pas de ceux qui lisent ». L’ange le serra une nouvelle fois puis récita : « LIS au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a crée l’Homme d’une adhérence. LIS, et (car) ton Seigneur est le plus Généreux. Il a instruit l’Homme au moyen du calame (La plume) ; Il lui a enseigné ce qu’il ne savait pas. » (Coran 96, 1-5)
Ces mots sont les premiers versets du Coran révélés au prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’archange Gabriel.
On retrouve ces versets dans la sourate 96 du Coran.
Les cahiers des écoliers sont composés de 96 pages, donc Dieu nous fait comprendre à travers le chiffre 96, qu'il transmettait de nouvelles « écritures » à Mahomet, c'est la raison pour laquelle l'archange Gabriel lui a dit « LIS ! ».
L'archange GABRIEL a ainsi transmis à Mahomet les nouvelles écritures.
GABRIEL = LIRE BAG
La BAGUE de mariage est une ALLIANCE.
L'archange GABRIEL a ainsi demandé à Mahomet de LIRE afin de transmettre aux musulmans la nouvelle ALLIANCE avec Dieu, et ma mission est aujourd'hui de vous faire LIRE la traduction des signes, pour vous transmettre la nouvelle ALLIANCE car Dieu change une partie des écritures.
À travers Nicolas de FLUE, Dieu nous fait comprendre que nous obtiendrons la PAIX dans le monde lorsque nous mettrons un terme à la richesse SUPERFLUE, c'est-à-dire que nous devons plafonner les revenus de chacun pour que les richesses soient équitablement redistribuées entre tous les hommes sur Terre.
C'est seulement lorsque l'égalité régnera dans le monde entier, que nous pourrons enfin avoir la PAIX.
Nicolas de FLUE a été canonisé le 15 mai 1947.
Le Mouvement des Indignés en Espagne est appelé le « Mouvement 15M » car il a débuté le 15 mai 2011.
2011-1947 = 64
Dieu met en lumière le chiffre 64 dont j'ai eu besoin pour écrire le MOT « PEACE » avec les lettres détachées du Coran.
15 M 20 = MOT
Dieu m'a permis d'écrire le MOT « PEACE » avec les lettres détachées du Coran pour apporter la PAIX dans le monde. Vous découvrirez ce signe essentiel dans la partie consacrée à l'Islam qui se situe dans la rubrique « Religions » du site internet.
La Parti politique PODEMOS (« nous pouvons » en espagnol) est issu du Mouvement 15M.
Dieu nous fait comprendre que NOUS POUVONS changer le monde en partageant équitablement les richesses SUPERFLUES – afin que tous les hommes sur Terre vivent enfin en harmonie dans une parfaite égalité.
Pour partager équitablement les richesses superflues, nous devons exproprier les capitalistes de l'économie et plafonner les revenus de chacun à l'échelle de la planète.
Je rappelle que si les richesses mondiales étaient réparties de manière égale entre tous et partout dans le monde, une famille avec trois enfants disposerait d’un revenu de 2.870 euros par mois et d’un patrimoine (épargne, valeur du logement…) de 125.000 euros, donc il y a suffisamment de richesses sur Terre pour que chaque être humain puisse vivre dignement.17
L'action de Nicolas de Flue a conduit à la naissance de la Confédération des XIII CANTON.
XIII = 13 = M = AIME
CANTON AIME son prochain, on partage ses richesses avec lui. Mais étant donné que tous les hommes n'ont pas la capacité d'aimer, nous allons les obliger à partager.
Un président de la République doit gagner au maximum 2 400 euros net par mois, et non 11 500 euros comme c'est le cas actuellement avec Emmanuel Macron. Sur une année, Macron gagne 138 000 euros net par an, soit 690 000 euros en 5 ans. Cette richesse est superflue. Comme le réclame le NPA, il faut donc plafonner la rémunération des élus parce qu'ils ne doivent pas gagner plus que ce que gagne la majorité des Français.
Nous devons ainsi redistribuer équitablement les richesses SUPERFLUES car la PAIX sociale ne s'obtiendra qu'avec une parfaite égalité sociale.
Dieu ne fait pas l'apologie de la pauvreté, bien au contraire, il nous demande simplement de redistribuer l'argent superflu.
Au dessus de 2 400 euros net par mois, l'argent est superflu, par conséquent, nous devons plafonner les revenus à 28 800 euros par an, c'est-à-dire que tous les revenus supérieurs à ce montant doivent aller directement dans les caisses de l'État, sous le contrôle des citoyens à travers la démocratie participative. L'objectif est de créer massivement des emplois en modifiant radicalement la répartition des richesses.
Nous devons ainsi mener une véritable révolution fiscale puisque la redistribution actuelle des richesses est tout simplement scandaleuse.
Le salaire net annuel moyen des chefs d'entreprise, toutes tailles confondues, s'élève à environ 60 000 euros. L'État prélève seulement 30 % de cette somme, c'est-à-dire 18 000 euros sur un salaire annuel net de 60 000 euros. Le chef d'entreprise bénéficie donc en moyenne d'un revenu annuel équivalent à 42 000 euros.
En plafonnant les salaires à 2 400 euros par mois, c'est-à-dire 28 800 euros par an, l'État récupérerait 31 200 euros au lieu de 18 000 euros.
Il y a 3 millions de chefs d'entreprise en France, par conséquent, en plafonnant leurs salaires à 2 400 euros par mois, l'État récupérerait environ 40 milliards d'euros en plus chaque année. Pour vous donner un ordre d'idée, 1 million d’emplois publics à plein temps, payés au salaire moyen, coûterait à l’État environ 16,4 milliards d’euros (en tenant compte des prestations économisées et des recettes fiscales supplémentaires), ce qui signifie qu'avec 40 milliards d'euros, nous pourrions créer plus de 2 millions d'emplois, donc si les richesses superflues des chefs d'entreprise étaient équitablement redistribuées, nous aurions enfin la possibilité de créer les emplois manquant dans l’éducation et la santé, et embaucher sur des emplois publics correspondant aux besoins sociaux non satisfaits : aide aux personnes âgées, aux enfants et aux malades, restauration de bâtiments, environnement... Nous devons ainsi faire le choix d'engraisser de profits les chefs d'entreprise ou répondre aux besoins de la majeure partie de la population.
À côté de ces 3 millions de chefs d'entreprise, il y a également les médecins, les dentistes, les notaires, les avocats... qui bénéficient en moyenne de revenus annuels supérieurs à 70 000 euros par an.
Nous devons ainsi taxer toutes ces richesses superflues qui sont accaparées par une minorité sur le dos de la majorité de la population.
En France, en 2010, les 50 % les plus pauvres, soit 25 millions de personnes, ont un revenu moyen de 1 500 euros net par mois. Les 40 % du milieu, soit 20 millions, gagnent en moyenne 3 000 euros net par mois, et les 10 % les plus riches, soit 5 millions de personnes, ont un revenu moyen de 8 600 euros par mois dont 4,5 millions gagnent 6 100 euros par mois et 0,5 million gagnent 30 300 euros par mois.18
Actuellement, nous sommes 50 % de la population à disposer d'un revenu inférieur ou égal à 1 772 euros par mois, ce qui signifie que notre classe sociale a le pouvoir dans les urnes alors pourquoi continuer à engraisser les plus riches en élisant un homme politique millionnaire à chaque élection présidentielle ? À l'inverse, plafonnons les revenus, baissons le temps de travail, augmentons les bas salaires et redistribuons ainsi équitablement les richesses que NOUS produisons !
Les économistes du livre Pour une révolution fiscale (Camille Landais,Thomas Piketty, Emmanuel Saez) ont calculé le revenu national qui représente l’ensemble des revenus reçus par les différents secteurs institutionnels du pays ; en 2010, en France, le revenu national était de 33 000 euros par habitant et par an (2 800 euros par mois). C'est-à-dire que si l'ensemble des revenus – dont disposent les résidents Français au cours d'une année – était équitablement redistribué, chaque habitant bénéficierait d'un revenu équivalant à 2 800 euros par mois.
Mais à partir du moment où 10 % de la population accapare plus de 6 000 euros par mois, 10 millions de Français sont condamnés à vivre sous le seuil de pauvreté, 25 millions de personnes gagnent un salaire moyen de 1 500 euros par mois, et il y a des millions de chômeurs car les richesses ne sont pas investies pour créer des emplois.
Avec la fiscalité actuelle, les richesses se volatilisent dans les coffres-forts d'une minorité de la population et pratiquement personne ne s'en rend compte, alors que les sommes détournées sont complètement hallucinantes. Dans le livre Dette Indigne !, les auteurs, Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné, précisent que « le taux de l'impôt sur les sociétés (IS) a été réduit, au cours des années 1990, de 50 % à 33,3 % (34,43 en intégrant la Contribution sociale solidarité des sociétés). Selon le rapport de la Cour des comptes de 2010, ce changement de taux signifiait une perte annuelle de 20 milliards d'euros pour les finances publiques19. » Par ailleurs, « L'impôt sur le revenu (IRPP) a longtemps été un impôt très progressif. Mais depuis 1986, les choses ont changé. Le nombre de tranches, qui était de 13 avant 1986, ne s'élève plus qu'a 5 aujourd'hui. Le taux marginal d'imposition (taux d'imposition de la tranche de revenu la plus élevée) était de 65 % avant 1986. Il a été abaissé, à chaque fois par des gouvernements de droite, à 56 % en 1986 et à 50 % en 2002. Sa chute est allée jusqu'à 40 % pour l'imposition des revenus de 2009. L'impact de la crise a obligé Nicolas Sarkozy à prendre une mesure symbolique en 2010 en relevant ce taux à... seulement 41%.
L'organisation Attac considère que si le barème de l'impôt sur le revenu de 1999 avait été maintenu, il rapporterait aujourd'hui 15 milliards d'euros supplémentaires chaque année, toutes choses égales par ailleurs.
En outre, 504 niches fiscales modifient profondément le rendement de l'impôt. Ces ''niches fiscales'' que tout le monde semble découvrir aujourd'hui ne sont rien d'autre que des exonérations ou des dérogations à l'impôt.
Selon l'annexe du projet de loi de Finances 2011, ces ''niches fiscales'' représenteraient une perte de 73 milliards d'euros. La Cour des comptes va plus loin puisque son rapport annuel 2011, elle estime qu'il faut rajouter à ces 73 milliards, 75 autres milliards d'euros qui ne figurent plus dans la liste des "niches fiscales" depuis 2006, alors qu'elles constituent bel et bien des ''niches fiscales'' et non des moindres. »20
Les auteurs du livre font alors le calcul suivant : « 15 milliards d'euros de pertes de recettes fiscales liées aux modifications apportées au barème de l'IRPP depuis 1999 + 20 milliards d'euros de pertes fiscales pour l'Impôt sur les Sociétés + 64 milliards d'euros des 6 niches fiscales les plus iniques (régime sociétés mères et filiales, intégration fiscale, ''niches Copé'', défiscalisation des heures supplémentaires, baisse de la TVA sur la restauration, bouclier fiscal) + 38 milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales égale un total annuel de 137 milliards d'euros en 2009. »21
La bourgeoisie au pouvoir nous a ainsi fait perdre 137 milliards d'euros pour majoritairement remplir les poches des plus riches.
En 2009, avec ces 137 milliards d'euros, nous aurions pu verser un salaire de 1 500 euros net par mois, toutes charges comprises, à 5 millions de travailleurs. Il y avait alors 5 millions de chômeurs dans notre pays, donc en baissant le temps de travail, nous aurions pu créer des millions de postes supplémentaires et ainsi éradiquer le chômage, voilà pourquoi il faut s'intéresser beaucoup plus à la fiscalité.
Pour l’année 2016, 195 milliards d’euros étaient prévus en niches fiscales afin de permettre aux particuliers les plus riches (propriétaires de logements, employeurs de salariés à domicile, etc.) mais surtout au patronat de réduire considérablement leurs impôts.
Nous pouvons également ajouter à ces 195 milliards, les 45 milliards d'euros d'intérêts de la dette publique que nous payons chaque année à ses riches détenteurs, alors que nous n'aurions jamais eu a payer ces intérêts astronomiques si un ancien banquier devenu président de la République n'avait pas enlevé à l'État le droit de création monétaire en 1973.
Ces escrocs à la tête de l'État nous dépouillent depuis plusieurs générations pour engraisser de profits une minorité de riches.
Ainsi, entre les niches fiscales et les intérêts de la dette, 240 milliards d'euros ont été détournés en 2016 pour aller en majorité dans les coffres-forts des plus riches, et c'est pour cette raison que la dette publique atteint désormais un montant de 2 800 milliards d'euros.
« Pour la droite et les économistes néolibéraux qui peuplent nos médias, la réponse est évidente : l'origine des dettes publiques est à chercher uniquement du côté des dépenses publiques. Il s'agit là de l'un des énormes mensonges dont les néolibéraux sont si friands. En réalité, la dette publique augmente depuis 15 ans en France non pas parce que les dépenses publiques augmentent mais parce que les recettes fiscales et sociales diminuent. ''La France vit au-dessus de ses moyens'' assènent les mêmes en faisant mine d'oublier que ce sont eux qui se sont acharnés à réduire les moyens de l'État en diminuant avec opiniâtreté, année après année, les impôts des riches et des sociétés. »22
« En Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France, partout, le poids de la dette publique sert d'argument de chantage non pas contre les banquiers fautifs, mais contre le salariat. Dans l'esprit des néolibéraux tout est toujours bon pour réduire la part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée et accroître la part des profits et des dividendes – même si ces derniers vont, pour la plupart, gonfler les bulles spéculatives. Ils n'ont donc pas hésité à poursuivre la baisse des salaires, ils ont attaqué les services publics qui avaient résisté, réduit les retraites et les protections sociales qui freinaient pourtant l'impact de la crise. Tout cela, au prétexte de donner des garanties aux prétendues agences de notation érigées en garde-chiourmes des dettes publiques. Ces remèdes ont évidemment fait pis que le mal : ils ont provoqué ou accru des récessions économiques, lesquelles ont encore aggravé les dettes publiques.
Il faut inverser la spirale et dire ''stop'', remettre en cause les règles faussées du jeu, casser les reins des spéculateurs, lever le secret bancaire, fermer les Bourses, réglementer de façon drastique, imposer des pôles financiers publics, nationaliser (sans indemnité) les banques (...), redresser l'investissement, quitte à purger l'ensemble du système dans l'intérêt des peuples. Un ''choc'' est nécessaire, mais dans l'autre sens : il serait salutaire que les gouvernements agissent, non plus au service des petits clans de riches, mais dans l'intérêt des populations, des salariés qui produisent les richesses et n'en reçoivent pas la part qu'ils méritent. »23
Il est vraiment temps de réagir, nous sommes victimes d'un braquage quotidien et les escrocs agissent à visage découvert. « En 1982, sur 100 euros de richesses créées, 76 euros revenaient au monde du travail pour 24 euros au capital. En 1989, ce sont 66 euros pour les salariés et 34 euros pour le capital, 10 % du PIB perdus par le travail : 10 % gagnés par le capital. À l'échelle de l'ensemble de l'économie française, un rapport de la Commission européenne de 2007 estime que la part des salaires est passée de 66,5 % en 1982 à 57,2 % en 2006, soit plus de 9,3 points de perte. »24
« Ces pertes représentent un transfert de revenus de 160 à 200 milliards d'euros par an, qui partent vers les coffres-forts capitalistes après avoir été soustraits à la collectivité. Ce ''vol légalisé'' a été réalisé aux yeux de tous, avec la complicité des gouvernements successifs de droite comme de gauche. »25
Par ailleurs, « les ministres emboîtent le pas en rivalisant de conviction et d'enthousiasme pour multiplier les exonérations de cotisations sociales. Le bulletin de la caisse nationale du réseau des Urssaf donne la mesure de cette politique depuis 1992. Les chiffres sont sans appel. De 2 milliards d'euros d'exonérations de cotisations en 1992, nous sommes passés à une moyenne de 30 milliards depuis plusieurs années. Sur la période la plus récente, les exonérations ont progressé de 55 % en neuf ans.26 » Ainsi, les contribuables français font un chèque de 30 milliards d'euros chaque année au patronat alors qu'il n'embauche quasiment pas. « Trente ans que ces arguments d'autorité s'accumulent. Trente ans que ces dirigeants récitent, sans l'avouer, une version à peine recyclée du théorème de Schmidt. En 1974, ce chancelier ''socialiste'' ouest-allemand justifiait déjà l'injustifiable en proposant une politique qui favorisait le capital plutôt que le travail. Il décrétait que ''les profits d'aujourd'hui étaient les investissements de demain et les emplois d'après-demain''. La prophétie ne s'est pas réalisée. Car, bien des ''après-demain'' plus tard, ni les emplois ni les investissements ne sont au rendez-vous. Le nombre de chômeurs a même atteint des niveaux inégalés. Le bilan laisse sans voix.
Un chiffre peut résumer l'effet de cette réduction du coût du travail censée améliorer la compétitivité des entreprises et favoriser l'embauche, selon l'Insse, le taux de chômage est passé de 8,6 % de la population active en 1992 à 10,4 % au quatrième trimestre 2014.
Difficile de trouver pire preuve d'échec.
Autant d'euros versés et pas un seul emploi à la clé. Pourquoi changer une méthode qui perd ? Tant qu'une minorité bénéficie de l'accumulation des richesses, ce système ne pourra s'arrêter de lui-même. »27
Les capitalistes sont les plus grands « assistés » du pays et ils trouvent en plus le moyen de frauder car la fraude patronale aux cotisations sociales représente 25 milliards d'euros chaque année, ce qui prive la Sécurité sociale de 20 milliards d'euros par an et retire 5 milliards d'euros au financement de l'Assurance chômage et des retraites complémentaires. « Cette fraude, qui a quasiment doublé depuis 2004, correspond à 5 % de la totalité des cotisations et à 1 % du PIB. Contrairement aux chômeurs, ces fraudeurs ne sont pas dans le collimateur gouvernemental ou médiatique28. » Ça fait quand même beaucoup, entre les 25 milliards de fraude aux cotisations sociales, les 60 à 80 milliards d'euros cachés dans les paradis fiscaux, les 45 milliards d'euros correspondant aux intérêts de la dette, et les 195 milliards de niches fiscales, on arrive à environ 330 milliards d'euros ! Les plus riches nous détroussent ainsi chaque année, ce sont les parasites de notre société et ils sont parvenus à nous diviser en mettant tous les problèmes du pays sur le dos des musulmans, des chômeurs, des immigrés, des Roms, des fonctionnaires, des pauvres (les « assistés ») qui bénéficieraient d'aides sociales trop importantes, alors que les plus grands assistés de la République, ce sont les riches car ils vivent à nos crochets, et si nous ne vivions pas dans un régime totalitaire, les médias nous auraient fait comprendre depuis longtemps que le RICHE est le fléau de notre société, à l'origine de tous les problèmes du pays.
Comparé aux centaines de milliards d'euros détournés par les plus riches, les 14,7 milliards de déficit de la Sécurité sociale en 2015, rendaient presque dérisoire le « trou abyssal de la Sécu ». « Ce déficit ne paraît finalement plus irrémédiable puisqu'il est moins la conséquence de dépenses excessives de santé que le résultat d'une suppression des financements, validée par les décrets politiques. Patients, nous payons le retrait de la Sécu par l'augmentation des forfaits hospitaliers, des franchises sur les soins et le non-remboursement des médicaments, qui s'ajoutent aux dépassements d'honoraires. Ces mesures nous sont imposées au titre de la sempiternelle "rigueur nécessaire pour combler les déficits". Désormais, une personne sur trois renonce aux soins faute de moyens, contre une personne sur cinq il y a peu de temps encore. Contribuables, nous payons le différentiel. Les exonérations sont effectivement compensées à 90 % par les impôts sur le revenu et la TVA. »29
Pendant ce temps-là, les capitalistes braquent les coffres-forts des entreprises. L’économiste Frédéric Boccara a calculé les coûts du capital, c'est-à-dire les dividendes (rémunérations) versés par les entreprises aux actionnaires et leurs charges financières d’intérêts bancaires. « Cela représente en 2012, pour l’ensemble des entreprises françaises (non compris les banques et les assurances) un prélèvement de près de 300 milliards d’euros sur les revenus des entreprises (230 milliards d’euros pour les dividendes et 69 milliards d’euros de charges d’intérêts). Cela représente 30 % de la valeur ajoutée de ces mêmes entreprises. C’est aussi le double de leurs cotisations sociales employeurs effectives qui, elles, se sont élevées à 158 milliards d’euros en 2012. C’est 50 % de plus que les dépenses d’investissements matériels de ces mêmes entreprises (197 milliards d’euros en 2012). »30
« Ces revenus colossaux, d'où sortent-ils ? Ce sont les profits générés par le travail des salariés. La dégradation de notre niveau de vie, de nos conditions de travail, le chômage de masse qui entretient la pression sur les travailleurs permettent aux profits d'augmenter quand ça va, et de chercher à rétablir le taux de profit par tous les moyens nécessaires quand ça va mal. Les riches s'enrichissent de la pauvreté, de l'exploitation de tous, des cols blancs aux ouvriers. Derrière les inégalités, on trouve toujours un rapport d'exploitation : les détenteurs du capital accaparent les fruits de notre travail, utilisent nos muscles et notre matière grise, épuisent notre temps et notre énergie. Ce sont bien nos savoir-faire, nos compétences manuelles ou intellectuelles, nos talents et notre inventivité qui développent la production de richesses, de biens ou de services. Les possédants, eux, ramassent la mise31. » Et une grosse mise, plus de 300 milliards d'euros accaparés chaque année en exploitant les travailleurs. L'économiste Marc Vandepitte parle même d'un excédent de 500 milliards d'euros de profits accaparés par les capitalistes français en 2016.32
Comme si les capitalistes ne se goinfraient pas assez de profits, le gouvernement Valls-Hollande leur a multiplié les cadeaux durant 5 ans : 50 milliards au titre du Pacte dit de « responsabilité et de solidarité », 48 milliards au titre du Crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi, auxquels il faut ajouter les quelques 30 milliards annuels d’exonérations de cotisations sociales pour le patronat. Pour quel résultat ? 1 million de chômeurs de plus qu'en 2012 ! Et les économistes qui pullulent sur les plateaux télévisés, nous disent que ces mesures vont dans le bon sens et qu'il faut même aller encore plus loin en gavant le patronat de subventions pour alléger le « coût » du travail ! Une vraie « démocratie » totalitaire !
Le gouvernement offre ainsi des dizaines de milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux capitalistes mais en contrepartie, il baisse les dotations de l’État aux collectivités locales. 11 milliards d’euros de moins de 2015 à 2017. Il y aura donc moins de travaux publics, moins de logements sociaux, et davantage de chômage. Les dotations de l’État viennent de l’argent de nos impôts. Si l’État ne les donne pas aux collectivités locales, c’est qu’il les réserve au patronat.
Il y aura moins d’écoles et de logements, mais des patrons plus riches pour mieux spéculer.
Par conséquent, de nombreuses municipalités augmentent le prix de la cantine en raison de la baisse des dotations versées par l’État aux collectivités locales. Dans certaines villes, la gratuité pour les familles aux faibles revenus a disparu. D’autres villes ont augmenté les tarifs de plus de 75 %, le prix du repas pouvant aller jusqu’à 7 ou 8 euros. Il est prévisible que beaucoup de familles, incapables de supporter des augmentations, on enlevé leur enfant de la cantine. D’autres municipalités proposent aux parents de préparer eux-mêmes le repas de leur enfant…
Il est révoltant de voir les enfants faire les frais des choix du gouvernement, qui économise sur les dotations aux collectivités pour arroser capitalistes et banquiers.33
Dans le Calvados, le président du département, qui était aussi président du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), a décidé de faire payer des services rendus par les pompiers, alors que jusque-là l’appel aux secours d’urgence était gratuit, comme dans presque tous les départements. Depuis le 1er avril 2016, il en coûte 463 euros pour le déblocage d’un ascenseur ; même somme lorsque l’on fait appel aux pompiers quand le détecteur d’alarme de fumée se met en marche, sans que cela soit suivi d’un incendie. Relever une personne âgée ou impotente qui a fait une chute à domicile, sans qu’il y ait besoin de la transférer à l’hôpital, lui sera facturé 241 euros ; ce sera le double lorsque le Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) se déplacera sans réel besoin, etc.
Le président du SDIS justifiait sa mesure en disant vouloir maintenir ce service public qui, à cause de la baisse des dotations étatiques, était menacé. Il précisait aussi que cette facturation ne touchera que « des interventions de confort ». Ainsi, lorsqu’une personne seule glisse dans sa douche et reste des heures à terre en attendant que quelqu’un se manifeste, parce qu’elle n’a pas les moyens de payer l’intervention des pompiers, ce serait du confort ? Et à quoi peut servir une alarme incendie si avant d’appeler les pompiers, il faut vérifier qu’un feu est en train de se propager ?
« Nous sommes terriblement choqués par ces nouvelles mesures qui portent atteinte à la santé publique […] Nous sommes un service de secours gratuit, nous ne sommes pas là pour faire des factures ! » s’indignait un syndicaliste. Un autre pompier s’insurgeait contre le fait que « les gens paient déjà ce service par le biais de leurs impôts, et on les fait ainsi payer deux fois. » Force est de constater que ce sont les plus fragiles qui paient pour des économies qui profitent toujours aux plus aisés. Dans le cas des services de secours, si les plus démunis ou les plus isolés font appel aux pompiers, c’est bien souvent parce qu’ils n’ont personne d’autre pour leur venir en aide.34
Le pire, c'est que toutes ces économies réalisées sur le dos de la population pour gaver de milliards le patronat, n'ont aucun impact sur l'emploi. Prenons l'exemple du CICE, le Crédit impôt compétitivité emploi, créé par le gouvernement socialiste en 2013 pour permettre aux patrons de bénéficier d’une baisse d’impôt correspondant à 6 % des salaires bruts inférieurs à 2,5 fois le Smic. À l’époque, le gouvernement avait utilisé la rengaine habituelle de l’aide à l’emploi et aux investissements… Mais surtout, il s’engageait fermement… à ne rien exiger d’eux. Il fallait, disait-il, leur faire confiance !
Avec 8,7 milliards d'euros pour 2014, 17,5 milliards pour 2015, et 18 milliards pour 2016, le CICE était la plus grande dépense fiscale de l’État. Les patrons ont empoché le pactole, et les plus gros se sont taillé la part du lion. En 2013, les 16 plus grandes entreprises cotées en bourse ont capté à elles seules 800 millions d’euros, soit plus de 8 % du montant total du CICE.35
Le gouvernement avait déclaré que le CICE allait créer 300 000 emplois en trois ans. Or trois ans plus tard, comme on pouvait s’y attendre, les patrons ont bien empoché des milliards d’euros, mais l’emploi n’était pas au rendez-vous. Le chômage a continué d’augmenter. Pire même, la plupart des grands groupes bénéficiaires du CICE comme Peugeot, Sanofi, Orange, ont continué à sabrer dans leurs effectifs.36
Un rapport d’une commission du Sénat rédigé par Marie-France Beaufils, sénatrice communiste, et publié le 20 juillet 2016, estime que le CICE a permis de maintenir 125 000 emplois. C’est cher de l’emploi maintenu : 160 000 euros par emploi pour 20 milliards par an ! Un calcul simple montre que, pour un coût équivalent, des embauches directes auraient permis de créer environ 3 fois plus d’emplois.
Au total, les dirigeants des entreprises ont fait ce qu’ils voulaient de cette rentrée financière supplémentaire. Quant aux dispositions selon lesquelles « L’entreprise a une obligation de transparence par rapport à l’utilisation du CICE, vis-à-vis des partenaires sociaux », inutile de dire que ça a été du vent. En un mot, le CICE a seulement contribué à la restauration des profits, dont en système capitaliste, patrons et actionnaires disposent librement...37
L’argent public a ainsi été généreusement distribué sans aucune contre partie, et une partie a servi à alimenter les comptes en banques ou les rémunérations des actionnaires. Ils n’ont plus aucune retenue, ils se servent dans la caisse que nous alimentons avec nos impôts et notre travail, ils sont sûr de nous avoir domestiqué, sûr que nous ne nous révolterons pas, c’est pour cela qu’ils n’ont plus de limite :
⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant de la richesse créée par le travail, détournée chaque année des salaires vers les profits, depuis 35 ans.
⇒ 1 000 milliards d’euros : c’est le montant des richesses cumulées par les 500 plus grosses fortunes de France en 2021.
⇒ 50 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2019.
⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie.
⇒ 45 milliards d’euros : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année aux patrons… ajoutez à cela la suppression de la taxe professionnelle il y a quelques années !
⇒ 60 à 80 milliards d'euros : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion fiscale chaque année.
⇒ 195 milliards : c'est le montant des niches fiscales.
Ce ne sont que quelques exemples de ce véritable scandale ! Pendant ce temps-là, les produits de premières nécessités ne cessent d’augmenter : le carburant, le gaz, l’électricité, la farine, les pâtes, l’huile, le pain, …etc..
Plus des trois quart de la population supporte de plein fouet les effets de la crise, pendant qu’une petite classe de privilégiés fait bombance, donne des réceptions, et étale sa fortune dans les magazines people.
Pour ceux qui produisent les richesses, le chômage, les carrières interrompues et les revenus en dessous du Smic alimentent une retraite de misère. Pour d’autres qui ne produisent rien et encaissent les bénéfices leur soif de pouvoir alimente les guerres, la corruption et la pauvreté.
Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique – ce que nous avons fait depuis environ quarante ans – tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions des familles qui luttent pour y arriver chaque jour. Cet argent n’atteindra jamais le bas de la pyramide. Nous sommes fous de continuer à y croire.38
J'ai ainsi multiplié les exemples pour vous montrer qu'une minorité de la population nous dépouille, en se gavant de profits avec l'argent de nos impôts ou en nous exploitant chaque jour au travail. Pourtant, nous sommes beaucoup plus nombreux que cette minorité car nous sommes 50 % de la population à disposer d'un revenu inférieur ou égal à 1 500 euros par mois, donc pourquoi donner plus de 500 milliards d'euros par an à une infime minorité de la population alors que nous produisons toutes ces richesses ? Nous faisons tourner la société, nous sommes indispensables à son fonctionnement, contrairement aux capitalistes qui ne font que voler les richesses que nous produisons, alors révoltons-nous et récupérons ce qui nous appartient !
« En comptabilisant toutes les catégories de Pôle emploi (A,B,C,D,E) et les chiffres de DOM soit l'ensemble des cas de demandeurs d'emplois recensés, la France compte plus de 6 millions de personnes en quête de travail, sans parler des dizaines de milliers de chômeurs régulièrement radiés des listes. Pour une population active estimée à 28,6 millions, 6 millions de chômeurs, c'est un travailleur sur 5 qui n'est plus dans l'entreprise et recherche un emploi, quand les quatre autres assument la même production en travaillant plus, en étant moins bien payés, produisent plus vite en étant moins nombreux39. »
Le chômage n'a aucune justification puisque notre pays regorge de richesses, et si nous avions entre les mains, les plus de 500 milliards d'euros que les riches nous subtilisent chaque année, nous pourrions créer des millions d'emplois en baissant le temps de travail et en investissant dans la production pour fournir un emploi à chaque citoyen. Nous avons simplement besoin d'avoir confiance en nous car il est évident que nous sommes bien plus compétents pour gérer l'État que les riches actuellement au gouvernement, qui mènent une politique de classe destinée à nous dépouiller pour engraisser de profits leurs semblables.
Il faut donc taxer les profits en plafonnant les revenus et répartir les richesses car de l'argent il y en a, il faut tout simplement le prendre. Les richesses de ce pays c'est nous tous et nous toutes qui les fabriquons avec notre force de travail manuelle et intellectuelle, puisqu'on donne une valeur ajoutée aux choses, aux biens, aux services qu'on produit, qu'on crée. Sauf que quand vous faites la différence entre la valeur ajoutée qu'on crée nous-même grâce à notre travail et puis nos salaires, il y a une grande différence. Elle est là la spoliation et la fiscalité est une arme pour mettre un terme au vol quotidien dont nous sommes victimes. Alors nous avons besoin d'une révolution fiscale et non d'une mesurette, c'est-à-dire que nous devons remettre à l'endroit un système qui fonctionne à l'envers. La réalité dans ce pays, c'est que plus tu pèses, plus t'as du pognon, plus t'es blindé et moins t'es taxé. C'est vrai pour les bénéfices des sociétés, et pour les revenus40. Pour la majorité de la population, le taux moyen est de 30 % et pour les 1 % les plus riches, c'est 20 % et ils voudraient qu'on pleurent sur leur sort !
Il faut ainsi plafonner les revenus et déposséder le capital car l'heure est grave, toutes les statistiques qui mesurent la détresse sociale explosent, chômage (plus de 6 millions de personnes), pauvreté (10 millions), mal logés (3,8 millions) – et ces chiffres ne mesurent pas le degré d’anxiété, de crainte que peuvent éprouver les adultes pour l’avenir de leurs enfants.
Cette situation engendre une grande instabilité politique. Les équipes au pouvoir s’usent à grande vitesse, elles alternent sans aucun autre changement que la détérioration des conditions de vie pour la grande masse de la population. Chaque gouvernement est de ce point de vue pire que le précédent, dans la logique de la dégradation du rapport de forces entre les classes possédantes et la classe travailleuse.
Pour enrayer réellement la dégradation des conditions d’existence, éradiquer le chômage et la précarité, augmenter le niveau de vie d’une grande partie de la population qui en est réduite à vivre au jour le jour, cela suppose l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre toutes et tous, l’augmentation des salaires, ce qui implique à son tour de s’en prendre à la propriété privée, d’annuler la dette publique, d’exproprier les sociétés financières et bancaires pour les remplacer par un monopole public du crédit, que la population prenne le contrôle de l’économie. Au final, c’est la question du pouvoir qui est posée, c’est-à-dire de qui dirige la société et dans l’intérêt de qui.41
La fiscalité sera l'un des points majeurs de la révolution humaniste. Le NPA veut plafonner les revenus à hauteur de 260 000 euros par an, mais ce montant est beaucoup trop important. Il est inenvisageable de construire un monde différent sans une parfaite redistribution des richesses. C'est une question de bon sens, car tant que les riches siégeront au sommet de la tour de l'injustice sociale, la BASE continuera de se révolter et nous n'aurons jamais la PAIX.
Nous devons ainsi redistribuer équitablement les richesses SUPERFLUES pour avoir la PAIX.
Nicolas DE FLUE était un défenseur de la paix, mais moi, je suis un combattant pour la paix. D'ailleurs, Nicolas De FLUE fut le précurseur de la neutralité politique dont la Suisse est aujourd'hui le symbole.
DE FLUE = 4x5x6x12x21x5 = 151200
151200 = 15 120 0
15 = O = EAU
120 = Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort le 120e jour de l'année 1945.
0 = le chiffre 0 la forme de la lettre O (EAU).
Dieu nous fait comprendre que la nouvelle Alliance de l'EAU nous impose de signer l'arrêt de mort du RICHE – en votant pour la juste redistribution des richesses SUPERFLUES.
Alors ne soyez pas neutres politiquement car vous n'obtiendrez jamais la vie éternelle si vous ne luttez pas pour créer le Ciel sur Terre.
L.O. est un parti politique issu de la mouvance TROTSKISTE. II lutte pour réduire les écarts de richesse en obligeant notamment les capitalistes à rendre le butin qu'ils pillent depuis plusieurs siècles aux travailleurs. Dieu nous fait ainsi comprendre que nous devons voter pour L.O. (uni avec le NPA) afin de redistribuer équitablement les richesses SUPERFLUES.
Dans sa vision, Nicolas DE FLUE voit un LIS avalé par un CHEVAL.
Le mot « LIS » (la plante) s'écrit également ainsi : « LYS ».
Le LYS était le symbole de la monarchie française.
Dans la vision de Nicolas DE FLUE, nous (les travailleurs) sommes le CHEVAL et le capitalisme est le LYS, donc Dieu nous fait comprendre que lorsque nous aurons « avalé » le LYS, c'est-à-dire « bouffé » les capitalistes, et plus précisément les avoir « exproprié » de l'économie, nous vivrons enfin en PAIX.
DE FLUE = 4x5x6x12x21x5 = 151200
JORDAN = 10x15x18x4x1x14 = 151200
J'ai expliqué précédemment que JORDAN symbolise la doctrine de l'École de Chicago, à savoir que l'argent nous donnera des AILES car Michael JORDAN donnait l'impression d'avoir des AILES sur un terrain de basket.
JORDAN portait le maillot numéro 23 qui est le numéro de département de la CREUSE.
En associant Nicolas DE FLUE à JORDAN, Dieu te fait comprendre que si tu ne redistribues pas tes richesses SUPERFLUES à la collectivité, tu CREUSES ta tombe puisque l'accumulation d'argent te brûlera les AILES.
Confédération des XIII cantons
À la suite de la défaite des Bourguignons, l'empereur Maximilien réorganise le Saint-Empire romain germanique en instaurant un tribunal impérial et un nouvel impôt, le centime impérial, en 1495. Les confédérés refusent de s'y soumettre et vont vaincre les troupes impériales ainsi qu'une coalition de villes du sud de l'actuelle Allemagne lors de la guerre de Souabe s'étendant de décembre 1498 à septembre 1499. Le traité de Bâle du 22 septembre 1499 marque l'indépendance de facto des cantons suisses vis-à-vis de l'empire qui renonce à ses droits. Il faut toutefois attendre 1648 et les traités de Westphalie pour que cette indépendance soit reconnue de jure. Les villes de Bâle et Schaffhouse, déjà alliées, deviennent des cantons en 1501, suivies par Appenzell en 1513. La Confédération des XIII cantons est née et dure jusqu'en 1798.
Les confédérés sont alors entraînés dans la tourmente des guerres d'Italie. Tour à tour alliés et ennemis des Français, ils assujettissent une partie du Tessin avant de connaître une cinglante défaite lors de la bataille de Marignan en 1515. Ils doivent alors signer la « paix perpétuelle » avec la France, qui obtient le droit de recruter à volonté des mercenaires suisses contre le Tessin et une partie de la Valteline. Ce traité marque également la fin de la politique d'expansion des Confédérés, qui ne participeront plus aux grandes batailles du continent qu'en tant que mercenaires.
Le XVIe siècle voit la Réforme protestante apparaître à Zurich à la suite de la prédication et de l'influence d'Ulrich Zwingli. Elle gagne bientôt une grande partie de la Confédération qui va se déchirer lors de quatre guerres de religions : les première (dont l'épisode de la soupe au lait deviendra célèbre) et deuxième guerres de Kappel qui voient, en 1531, la défaite des protestants et la mort de Zwingli, sont suivies par les deux guerres de Villmergen en 1656 et 1712. La Diète fédérale se retrouve alors divisée entre sept cantons catholiques, deux mixtes et quatre réformés, moins nombreux mais plus peuplés. Cette division va encore s'accentuer avec la Contre-Réforme menée en particulier par les jésuites qui provoque notamment, la division en 1597 du canton d'Appenzell en deux demi-cantons : Appenzell Rhodes-Extérieures protestant et Appenzell Rhodes-Intérieures catholique.
Stoppée progressivement par la Contre-Réforme dans la partie alémanique du pays, la Réforme se propage en revanche à l'ouest, en particulier sous l'action du Français Guillaume Farel qui prêche et convertit la plus grande partie du pays de Vaud, de Neuchâtel et de Genève avant de l'emporter à Lausanne dans un débat public (connu par la suite sous le nom de « Dispute de Lausanne ») avec l'aide de Jean Calvin et Pierre Viret contre les catholiques. En 1533, l'évêque de Genève s'enfuit et la ville devient une république libre puis, en 1541, une théocratie sous l'influence radicale de Calvin qui transforme la cité en « Rome protestante ».
Entre-temps, le duché de Savoie, qui échoue en 1536 à s'emparer de Genève, est chassé du pays de Vaud par les Bernois, les Fribourgeois et les Valaisans. Toutefois, certains des territoires conquis à cette occasion, tels que le Chablais français et la rive sud du lac Léman sont rendus par la suite, fixant ainsi les frontières du pays.
Pendant la guerre de Trente Ans, la Suisse reste neutre mais doit se défendre en mobilisant 36 000 hommes à ses frontières, créant ainsi le concept de « neutralité armée » avant que l'indépendance et la neutralité de la Suisse ne soient finalement reconnus lors des traités de Westphalie qui mettent un terme au conflit européen en 1648.
Le XVIIIe siècle marque une période de prospérité scientifique et économique avec l'évolution de l'agriculture et l'apport des huguenots français. C'est de cette période que date le concept de nation suisse, développé avec la création de chaires d'histoire nationale dans les universités du pays, qui gomme les différences confessionnelles, politiques, économiques et sociales pour faire place à une Suisse « unie et paisible » alors que l'arrivée de voyageurs étrangers marque les débuts du tourisme en Suisse. Cependant, durant cette période, plusieurs soulèvements se produisent qu'ils soient le fait de paysans comme à Berne en 1653 et Lucerne, de pays sujets comme la « conjuration Henzi » contre le patriciat bernois en 1749, le « soulèvement Livin » contre Uri en 1755 ou le « soulèvement Chenaux » en 1781 contre Fribourg, ou de « libérateurs » comme dans la Léventine ou dans le pays de Vaud avec le major Abraham Davel en 1755. Ces soulèvements ne sont toutefois que ponctuels, afin d'obtenir ou de maintenir des droits particuliers, et n'ont pas, à l'exception de la tentative de Davel, de caractère révolutionnaire.
La Suisse sous occupation française
La première réaction en Suisse est vive après l'annonce du massacre de 800 gardes suisses aux Palais des Tuileries le 10 août 1792. La même année, des troupes bernoises et zurichoises sont envoyées à Genève pour empêcher une invasion française de ce territoire allié. Cependant, quelques semaines plus tard, la cité lémanique passe aux mains des révolutionnaires. Toujours en 1792, la France envahit l'évêché de Bâle qui devient brièvement indépendant sous le nom de République rauracienne avant d'être rattaché à la France sous le nom de département du Mont-Terrible, comprenant les actuels districts jurassiens de Porrentruy et Delémont, le 23 mars 1793.
En 1795, un soulèvement vaudois contre Berne est lancé par Frédéric-César de La Harpe qui doit se réfugier à Paris faute d'avoir été suivi. De son exil, il pousse le gouvernement français à envoyer des troupes en Suisse romande. C'est finalement en 1798 que, prenant comme prétexte la mort de deux soldats en mission à Thierrens, les troupes françaises envahissent le pays. La résistance est faible, excepté à Berne et en Suisse centrale, où Nidwald livre seul un combat désespéré contre les Français, les envahisseurs étant relativement bien accueillis. Les deux victoires françaises du Grauholz et de Fraubrunnen entraînent la capitulation de Berne à l'automne 1798. Après la proclamation éphémère de quelque quarante républiques en quelques semaines, c'est finalement Paris qui met en place le nouveau régime de la République helvétique.
La « République helvétique une et indivisible » selon son nom officiel est un État centralisé et unitaire gouverné par un directoire qui nomme les gouverneurs des cantons devenus de simples divisions administratives et dont les frontières sont largement redessinées. Outre les conflits européens, illustrés par les batailles de Zurich en 1799, qui se déroulent en partie sur le sol suisse, les conflits entre centralisateurs et fédéralistes sont incessants jusqu'à l'été 1802 lorsque les troupes françaises se retirent du territoire et que se déclenche la Stecklikrieg (« Guerre des bâtons » en allemand), une révolte fédéraliste contre la République helvétique dont le gouvernement doit se réfugier à Lausanne.
Le 30 septembre 1802, Napoléon Ier intervient et, après avoir convoqué à Paris une délégation helvétique formée de 63 représentants suisses et de quatre sénateurs français, impose l'Acte de médiation proclamé le 19 février 1803 qui définit une nouvelle constitution pour le pays. Cet acte calme les tensions internes, en particulier grâce au rétablissement des frontières traditionnelles de la majorité des cantons, à l'exception notable du canton de Berne qui se voit définitivement amputé des nouveaux cantons de Vaud et d'Argovie. Les cantons de Saint-Gall, Thurgovie, du Tessin et des Grisons sont également créés par la réunions de bailliages communs. Afin de garantir le contrôle des cols alpins, le Valais quitte la Suisse et devient indépendant mais sera annexé par l'Empire français en 1810 tout comme Genève qui devient le chef-lieu du département du Léman et Neuchâtel transformé en principauté offerte au maréchal Berthier, qui ne s'y rendra jamais.
Les 19 cantons restants redeviennent des entités indépendantes, chacun disposant de sa constitution et de ses péages. Le pouvoir central, exercé par la Diète fédérale, est dirigée par le Landammann de la Suisse, unique occurrence historique où le pays est dirigé par une seule personne. La Diète a le contrôle de l'armée suisse ainsi que du franc qui devient la seule monnaie officielle du pays. Toutefois, entre 1803 et 1813, la Suisse est un protectorat français sans grand pouvoir décisionnel qui se trouve en réalité à Paris. Mais le pays connaît alors une période de stabilité et de paix bien que son industrie soit durement touchée par les effets du blocus continental et que le pays dusse fournir quatre régiments à la Grande Armée, soit un total théorique de 16 000 hommes.42
Pendant cette période, deux importants chantiers de génie civil sont engagés dans le pays : c'est tout d'abord l'achèvement de la route hippomobile du col du Simplon qui remplace l'ancien sentier muletier reliant Brigue à Domodossola. Cette nouvelle route, construite sous la direction de l'ingénieur en chef Nicolas Céard et dont le coût de 8 millions de francs a été entièrement financée par la France et l'Italie, est inaugurée en secret le 5 octobre 1805 ; il s'agit en effet d'un projet militaire permettant d'achever la route menant de Paris à Milan et qui doit le plus possible rester inconnu des Autrichiens alors en guerre contre la France en Italie.43
Napoléon a été sacré empereur en 1804, il se posait ainsi en héritier de l'Empire romain et devenait un nouveau CESAR.
Napoléon a décidé d'achever la route menant PARIS à MILAN en confiant le projet à un ingénieur français : Nicolas CEARD.
CEARD = CESAR
Actuellement, nous suivons une route qui nous mène tout droit vers MIL AN de domination nazi-capitaliste sur le monde étant donné que l'électeur PARIS sur CESAR à chaque élection présidentielle.
Je rappelle qu'Adolf Hitler a déclaré que le IIIe Reich durerait MILLE ANS.
Nicolas CEARD est né en 1745 près de Bar-sur-Aube. Une fois devenu ingénieur, l'une de ses premières missions le conduisit sur le chantier de PORT-CHOISEUL à VERSOIX. Nicolas CEARD a d'ailleurs été maire de VERSOIX de 1790 à 1792.44
Dieu nous fait comprendre que CESAR dirige le le monde car chacun est tourné VERS SOI donc notre SEUL CHOIX le jour de l'élection présidentielle se porte sur l'homme politique qui nous permettra éventuellement de gagner le plus d'argent durant 5 ans, et non sur celui qui nous propose d'arrêter les guerres impérialistes afin que la paix règne un jour sur la Terre, ou encore de réquisitionner les logements vides pour que les SDF ne meurent plus de froid l'hiver dans la rue. Ainsi, chacun étant tourné VERS SOI, nous votons pour un homme politique qui ensuite se révèle être un PORC qui trompe sa compagne, traite le peuple français de « sans-dents » et dépouille durant 5 ans la majeure partie de la population pour engraisser de profits les plus riches. Dieu nous puni ainsi tous les 5 ans puisque chacun est tourné VERS SOI au lieu d'être tourné vers les autres.
Nicolas CEARD a construit la route du SIMPLON entre 1801 et 1805. Commandité par Napoléon Bonaparte, l'objectif était d'ouvrir un passage à son artillerie.
SIMPLON = SIM PLOMB
Une fois élu, CESAR construit son monde à l'instar d'un joueur qui joue au jeu vidéo les SIMS, et ses électeurs agissent comme des soldats de PLOMB car après avoir déposé leur bulletin de vote dans l'urne afin que leur chef puisse régner, ils restent immobiles pendant 5 ans. CESAR peut ainsi prendre l'argent de leurs impôts pour maximiser ses profits, baisser leur salaires tout en augmentant leur temps de travail, en les faisant même travailler le dimanche, sans que les soldats ne bougent, à part une minorité dans certaines entreprises – à la SNCF notamment puis lors des mobilisations contre la loi Travail et celles des « Gilets jaunes » – mais le reste du temps, les soldats se font laminer par CESAR en restant statiques : ce sont des petits soldats de PLOMB qui ont l'art de transformer le PLOMB en OR chaque jour au travail, mais ils laissent CESAR l'accaparer en restant continuellement immobiles – alors ce dernier en profite pour construire égoïstement SON monde.
L'exemple de la privatisation des autoroutes française en 2005 est symptomatique de l'immobilisme des soldats face au règne de CESAR.
Les autoroutes françaises ont été construites avec l’argent des contribuables. L’État percevait les péages par l’intermédiaire de sociétés concessionnaires publiques. Mais, une fois construites, les autoroutes sont devenues des bonnes affaires, d’où l’idée de les privatiser...
Ce sont les socialistes qui vont d’abord mettre la main à la pâte. En 2002, le gouvernement Jospin vend au privé 49 % du capital d’Autoroutes du sud de la France (ASF). Début 2006, le gouvernement Villepin décide de privatiser toutes les sociétés concessionnaires. Certes, l’État reste propriétaire du réseau, mais il laisse d’autres tirer bénéfice de ses investissements. Pour 14,8 milliards d’euros que l’État reçoit immédiatement, il se prive pour l’avenir de recettes garanties beaucoup plus importantes, estimées entre 34 et 39 milliards d’euros : plus du double de l’argent reçu par l’État !
En fait, les sociétés d’autoroute se sont débrouillées pour augmenter encore plus leurs recettes, malgré un contrôle théorique de l’État sur les tarifs. La Cour des comptes a plusieurs fois dénoncé cette situation. L’État, en général prêt à se plier à tous ses avis quand il s’agit de réduire les prestations sociales, a décidé de ne pas en tenir compte et continue à homologuer sans rechigner des tarifs de plus en plus favorables aux actionnaires. Par ailleurs, malgré leurs recettes, les salariés des sociétés d’autoroute ne sont pas, eux, à la fête.
100 euros de péage, 24 euros de bénéfice net...
En septembre 2014, nouveau rapport émanant de l’Autorité de la concurrence. Les sociétés, filiales pour la plupart des géants français du BTP Eiffage et Vinci ainsi que de l’espagnol Abertis, détiennent les concessions jusqu’en 2027-2033. Le rapport note que la rentabilité nette de ces sociétés après impôts a atteint en 2013 entre 20 et 24 %, des chiffres quasiment sans équivalent dans d’autres secteurs économiques : 100 euros de péages payés par l’usager, entre 20 et 24 euros de bénéfice net pour les concessionnaires d’autoroutes. Le rapport pointe aussi une hausse des péages qui, depuis dix ans, a quasiment toujours dépassé l’inflation.45
Malgré le braquage quotidien de notre économie par les capitalistes, les petits soldats de PLOMB continuent de leur donner les pleins pouvoirs à chaque élection présidentielle, en restant ainsi constamment immobiles pendant 5 ans à les regarder dévaliser le pays. Nous sommes donc partis pour MIL AN de domination nazi-capitaliste car l'électeur PARIS sur CESAR à chaque élection.
RÉVEILLE-TOI petit soldat de plomb, ce n'est pas CESAR qui construit les routes : c'est TOI, alors le butin doit revenir entre tes mains.
Nous pouvons tout récupérer en une seule journée en votant pour L.O. ou le NPA le jour de l'élection présidentielle, alors pourquoi se priver d'une fortune qui nous appartient ? Il suffit simplement d'exproprier sans indemnité les capitalistes pour prendre le contrôle de nos autoroutes et suivre enfin notre propre direction.
Donc ne soyez plus des petits soldats de PLOMB, balancés de « gauche » à droite d'une élection à l'autre, sur le terrain de JE de César.
Le col du Simplon est un col des ALPES situé dans le canton suisse du VALAIS.
ALPES = APELS
Dieu lance un APPEL à la révolte puisqu'il nous révèle que nous sommes les VALETS des rois du capitalisme alors retrouvons notre dignité et notre argent en prenant la place des rois !
Le TUNNEL du Simplon est un tunnel ferroviaire sous les Alpes qui relie la ville de BRIGUE en Valais (Suisse) au village d'Iselle dans le Piémont (Italie).
L'électeur pense que la THUNE lui donnera des AILES alors il vote pour César en lui permettant de BRIGUER un nouveau mandat à chaque élection présidentielle, mais quand se rendra t-il compte qu'au lieu de s'enrichir, il se fait dépouiller un peu plus après chaque élection ? Espérons que les signes lui ouvriront les yeux.
En tout cas, vous pouvez voir sur cette photo, qu'à l'intérieur d'un TUNNEL, c'est l'obscurité, car ceux qui ne pensent qu'à la THUNE, n'obtiendront jamais deux AILES pour s'envoler au paradis ; ils finiront ainsi dans l'obscurité : dans un cercueil.
Je précise que quand j'écris « l'électeur vote pour César », il vote plus précisément pour le serviteur de César, c'est-à-dire l'homme politique qui une fois élu donne les pleins pouvoirs à César, le capitaliste, donc voter pour Le Pen, Macron, Mélenchon, c'est voter pour César.
Confédération des XXII cantons
À partir de 1813, des armées étrangères à la poursuite des armées françaises traversent à plusieurs reprises le pays en se nourrissant sur place, ce qui entraîne la famine parmi la population sans que ni la Diète ni l'armée ne puisse s'interposer, si ce n'est par l'incursion durant quelques mois de 24 000 hommes dans le pays de Gex, ce qui marque le dernier engagement des troupes suisses à l'étranger. Les Français partis, plusieurs cantons, partiellement appuyés par les puissances européennes, s'empressent de restaurer l'Ancien Régime alors que l'existence des nouveaux cantons, en particulier l'Argovie que Berne veut récupérer, est menacée.
Dans ce contexte, un nouveau pacte fédéral est finalement signé entre tous les cantons le 7 août 1815, établissant la Confédération suisse constituée de cantons indépendants liés entre eux par un seul traité commun et non plus par un réseau d'alliances hétérogènes. Au Congrès de Vienne, les puissances européennes reconnaissent la Neutralité perpétuelle de la Suisse le 20 mars 1815 et lui attribuent trois nouveaux cantons, le Valais, Genève – auquel la France et le royaume de Sardaigne attribuent quelques territoires afin de lui assurer une continuité territoriale – et Neuchâtel, qui demeure néanmoins une principauté prussienne, fondant ainsi la Confédération des XXII cantons.
Le traité de Paris de 1815 attribue également la partie jurassienne de l'évêché de Bâle et la région de Bienne au canton de Berne, en compensation de la perte de l'Argovie et du pays de Vaud. Les bailliages de Valteline et Bormio, perdus par les ligues grises en 1798, le sont définitivement en raison du refus de ces trois ligues d'accorder l'égalité à leurs anciens sujets. La frontière de la Suisse ne subira dès lors plus de changements majeurs.
Après la révolution française de 1830 et aux idées égalitaires propagées par celle-ci, une moitié des cantons démocratisent progressivement leurs constitutions en généralisant le droit de vote. En 1832, une guerre civile éclate entre la ville de Bâle et sa campagne obligeant l'armée à intervenir et provoquant la séparation du canton en deux demi-cantons respectivement de Bâle-Ville et Bâle-Campagne. La même année, une révision du pacte fédéral introduisant plus de libertés individuelles est refusée.
Dans les années suivantes, le parti radical-démocratique connaît une forte croissance dans plusieurs cantons urbains et protestants. Ses membres, partisans d'un système plus centralisé, deviennent progressivement majoritaires au parlement, où ils adoptent plusieurs mesures anti-catholiques et anticonstitutionnelles telles que la fermeture des couvents argoviens en 1841. En 1845, le canton de Lucerne catholique rappelle les jésuites sur son territoire et leur confie l'enseignement supérieur, ce qui scandalise les radicaux qui ne manquent que de quelques voix à faire voter l'expulsion des jésuites. Se sentant menacés, les sept cantons catholiques de Lucerne, d'Uri, de Schwytz, d'Unterwald, du Valais, de Fribourg et de Zoug concluent en 1845 une alliance secrète, le Sonderbund (littéralement « Alliance particulière » en allemand) qui apparaît au grand jour lorsqu'elle cherche à s'allier avec l'Autriche, acte contraire à la constitution. En 1847, le parlement ordonne la dissolution du Sonderbund et, devant le refus des sept cantons, la guerre civile éclate. Le conflit mené par le général Guillaume-Henri Dufour du côté confédéré, est bref et peu sanglant et voit la défaite des cantons catholiques suivie par la mise en place et de l'adoption d'une nouvelle constitution en 1848, qui ne sera plus remaniée de façon radicale qu'en 1874.46
Guillaume-Henri Dufour
Guillaume-Henri Dufour, né à Constance le 15 septembre 1787 et mort le 14 juillet 1875 à Genève. Il est la figure principale de la victoire sur le Sonderbund, guerre qui a eu un rôle clé dans l'émergence de la Suisse moderne.
En août 1819, il fait partie des fondateurs de l’École militaire centrale fédérale de Thoune, où il fut capitaine instructeur des troupes de génie et des officiers d’artillerie. En 1827, il est promu au grade de colonel, et fut le directeur de l’École centrale de 1831 à 1834. Il eut comme élève, le futur Napoléon III.
En tant qu’ingénieur, responsable de l’urbanisme, il fit effectuer à Genève des grands travaux, dont les nouveaux quais, plusieurs ponts et passerelles, les anciens bastions, l’aménagement de l’île aux Barques (île Rousseau). En 1823, il réalise avec Marc Seguin et Marc-Auguste Pictet, le premier pont suspendu à câble métallique d’Europe, la passerelle de Saint-Antoine.
Nommé quartier-maître en chef, il prend aussi la direction des missions de topographie et fonde en 1838 le Bureau topographique fédéral avec comme mission d’élaborer l’Atlas des cartes nationales de la Suisse. Ce premier atlas topographique complet de la Suisse, appelé « Carte Dufour », fut terminé en décembre 1864. En son honneur, le plus haut sommet de Suisse fut baptisé Pointe Dufour.
Guillaume-Henri Dufour participe activement, dès sa création par Henri Dunant au développement de la Croix-Rouge et à ses projets. Il est nommé président de l’Assemblée du Comité de 1863 à 1864, et reste ensuite le président honoraire. Il organise la première conférence internationale à Genève pour l’Assemblée du Comité en août 1864, dont est issue la « Convention pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne ». Cette première Convention comprend les premières recommandations pour la conduite de secours sur les champs de bataille, et détermine les droits des victimes, leur permettant d’être prises en charge, et d’avoir accès à un soin de secours suffisant.
Dans le développement de la Croix-Rouge, Dufour joue un rôle important et actif. On le dit souvent à l’écoute des autres. Sa capacité de négociateur lui permet de gérer les conférences ainsi que les débats. Issu d’une famille modeste, il a de la facilité à comprendre les plus démunis et à s’ouvrir aux gens, avec la même neutralité. Ce n’est donc pas étonnant qu’il soit nommé président du Comité de l’ancienne Croix-Rouge, dont il illustre bien la neutralité. Il est considéré comme « un disciple humble et fervent du Christ » dont la devise est « Honneur et Fraternité ». C’est un officier valeureux à la recherche de ce qui peut assurer la paix dans le monde.
Le général Dufour se retira définitivement de l’État-major fédéral en 1867 et de toutes ses fonctions publiques pour s’éteindre le 14 juillet 1875 à l’âge de 87 ans dans son domaine familial des Eaux-Vives à Genève, où il est enseveli au Cimetière des Rois.47
Le droit de reposer au cimetière des Rois est strictement limité. En effet, selon l'article 30, alinéa 3, du règlement des cimetières de la Ville de Genève, seuls des « magistrats et les personnalités marquantes, ayant contribué, par leur vie et leur activité, au rayonnement de Genève » peuvent prétendre à une concession dont la demande doit être faite au Conseil administratif.48
DUFOUR = DU FOUR
DU = 4x21 = 84
Le chef-lieu du département 84 est Avignon dont la maire est Cécile HELLE.
« HELL » signifie « ENFER » en anglais.
DUFOUR = FOUR
Durant la Shoah, les cadavres des juifs étaient réduits en cendre dans les FOURS crématoires des camps d'extermination nazis.
La « carte DUFOUR » a été terminée en 1864.
18 = AH
AH sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.
Le chef-lieu du département 64 est la ville de PAU.
La carte des FOURS crématoires indique que désormais ils ne se trouvent plus en Europe mais principalement en Afrique et en Asie ; et à l'instar des juifs dans les camps de concentration, les victimes exterminés par le IIIe REICH capitaliste, ont bien souvent la « PAU » sur les os.
Actuellement, les FOURS crématoires tournent à plein régime dans l'indifférence générale alors qu'il suffirait simplement de redistribuer équitablement les richesses SUPERLUES pour mettre un terme à l'extermination de millions d'êtres humains chaque année.
Les responsables du génocide ne se trouvent plus en Allemagne car les coupables – les RICHES – sont éparpillés un peu partout sur la carte du monde, mais l'un des centres névralgiques du capitalisme cannibale se trouve en SUISSE.
Le secret bancaire a permis aux capitalistes et aux plus RICHES de cacher des milliards d'euros dans les coffres-forts des banques SUISSES, alors que cet argent aurait pu réduire considérablement le nombres de victimes du génocide des pauvres.
« Le système bancaire helvétique a véritablement décollé à la faveur des deux conflits mondiaux. La Suisse, pays neutre, a su tirer profit de sa position pour attirer des capitaux du monde entier, ceux des belligérants en particulier. L'afflux de fonds étrangers n'a plus cessé depuis, à la faveur, aussi, de la décolonisation : un certain nombre des nouveaux dirigeants ont pris l'habitude d'y placer leur fortune, dont ils savaient qu'elle serait gérée au mieux, à l'abri des turbulences du monde.
C'est ainsi que l'immense fortune de Mobutu, largement due au pillage des matières premières de son pays, en particulier le cuivre et le diamant, a pris la direction de la Suisse : 4 milliards de dollars, pour ne citer que cet exemple. Les fortunes privées du Golfe ont aussi pris ce chemin, désormais bien connu des milliardaires du monde entier. Plus récemment, les nouveaux capitalistes de Russie et d'Ukraine les ont rejoints. Ils sont en bonne compagnie. »49
« La Suisse est à présent le premier gestionnaire de fortunes privées du monde, bien loin devant la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Luxembourg.(…) Bien sûr, un tel système est contesté, en Suisse même, par des militants qui accusent leur pays d'être l'un des principaux paradis fiscaux du monde. Selon Kathrin Glatz, secrétaire générale de l'association La Déclaration de Berne – un groupe qui critique le système de l'intérieur –, le droit suisse continue de s'opposer à la criminalisation de l'évasion fiscale. Et Mme Glatz précise : ''Chaque année, l'évasion fiscale vers les Suisse soustrait aux pays du Sud des montants cinq fois plus élevés que ceux alloués par la Confédération à l'aide au développement''. »50
« La Suisse remplit donc une mission : protéger le système bancaire, non seulement helvétique, mais mondial, sans lequel l'échange des matières premières, fut-il erratique et meurtrier pour certaines parties du monde, s'écroulerait. L'esprit du capitalisme y trouve assurément son compte. L'éthique protestante, c'est moins sûr. »51
« En 2015, le journal Le Monde a publié des informations liées à une gigantesque opération d’évasion fiscale opérée par la banque suisse HSBC qui concernait plus de 100 000 clients, et représentait une somme de 180 milliards de dollars. Le système était bien rodé : la filiale genevoise de HSBC ouvrait des comptes sans se préoccuper de l’origine des fonds apportés. Puis elle proposait à ses clients une sécurité supplémentaire par rapport à la fiscalité : la mise à l’abri des fonds dans des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux encore plus discrets que la Suisse, comme le Panama ou les îles Vierge. Parmi les personnes concernées en France et citées par Le Monde, des patrons d’entreprises comme Tati ou les parfums Nina Ricci, des artistes, des sportifs, etc. Il faut y ajouter au niveau international des trafiquants d’armes et de drogues, des financiers, le roi du Maroc, des princes saoudiens, etc. »52
Par ailleurs, environ 25 % des transactions mondiales du commerce des matières premières s’effectuent en Suisse. Cette économie générerait environ 10 000 emplois, en particulier des opérateurs de marché, répartis dans 500 sociétés de négoces, principalement situées dans les cantons de Genève, Zug, Vaud et au Tessin. Ces entreprises sont attirées avant tout par la liberté du trafic des paiements et les forfaits fiscaux avantageux qu’offrent ces cantons.
Parmi les grands acteurs du marché, on trouve des sociétés comme Glencore, Vitol, Trafigura, Mercuria Energie Trading, Cargill, Gunvor, Xstrata ou Vale.
Les partis de Gauche en Suisse, ainsi que des ONG, tel que la Déclaration de Berne, qui a publié le livre Swiss Trading SA, la Suisse, le négoce et la malédiction des matières premières, dénoncent l'opacité et les conséquences de ces activités, en termes de spéculation sur les matières première, y compris les denrées alimentaires, et les violations des Droits de l'homme et environnementaux dans les pays où sont extraites les matières premières.53
La fiscalité du plus petit des cantons suisses, celui de Zug, est ainsi très avantageuse, « si avantageuse même que des sociétés parmi les plus grosses du monde y ont établi leur siège. C'est donc de là aussi que se négocient d'énormes quantités de céréales et autres matières premières agricoles. C'est là que se fait et se défait le sort de millions d'individus à travers le monde.
Entre Genève, Zug et Zurich, les joueur du casino mondial n'ont pas de souci à se faire, pour eux, la fête continue. »54
En 2008, le patron de la banque Société Générale « avait alors qualifié Jérôme Kerviel de "terroriste". Terroriste, le mot est assurément mal, choisi. Ces jeunes traders savent en effet très bien ce qu'ils font. Entièrement centrés sur leur jeu, ils sont totalement, intégralement organisés autour de l'idée du gain maximal obtenu en un temps aussi bref que possible.55 » « Ces jeunes traders savent parfaitement organiser la rareté des biens à échanger. On le leur à appris, et d'ailleurs l'Université de Genève n'a pas son pareil pour développer ce type de compétences. Ils savent donc faire ce qu'il faut pour monter des corners, à savoir faire stocker la marchandise recherchée dans des endroits officieux, la camoufler en quelque sorte, pour faire monter son cours. L'astuce peut aussi consister à retarder la livraison d'une très importante cargaison, par exemple en donnant l'ordre aux navires qui la transportent de ralentir en haute mer pour ne pas arriver le jour voulu au port où elle attendue. La rumeur d'une incertitude aura fait monter le prix. »56
La spéculation fait exploser les prix des denrées alimentaires
La spéculation sur les matières premières agricoles et les denrées alimentaires contribue à l’augmentation des prix des produits alimentaires. Des hommes et des femmes meurent de faim en raison du prix trop élevé de la nourriture, tandis que des sociétés de négoce et des banques engrangent des sommes colossales. En cas de pénurie, la spéculation pousse les prix agricoles à la hausse, engendrant ainsi des famines. En 2008, les prix sur le marché mondial de certaines céréales ont été multipliés par trois en quelques mois. En 2011, les prix des matières premières alimentaires étaient le double d’il y a 10 ans. La spéculation n’est pas la seule raison de la flambée des prix, comme pour le blé ou le maïs, mais elle en accélère le processus.
Avantages fiscaux et fuite des capitaux plongent les pays producteurs dans la misère
La Suisse offre aux sociétés de négoce de matières premières des régimes fiscaux favorables et des exemptions fiscales. Les sociétés transnationales pratiquent le plus souvent l’évasion fiscale, pudiquement appelée « optimisation fiscale », déclarent leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, en manipulant les prix des marchandises et des services échangés entre filiales. Glencore est par exemple accusée d’utiliser « toutes les astuces possibles imaginables pour éviter de payer des impôts et des taxes » dans des pays en développement comme le Congo ou la Zambie, et de « manipuler les résultats financiers de ses mines zambiennes et de rapatrier ses bénéfices en Suisse pour frauder le fisc zambien ». En privant les pays dits du Sud et émergents des richesses générées par leurs ressources naturelles, ces sociétés transnationales plongent des millions de personnes dans une misère sans issue.
L’accaparement des terres prive les paysans de leurs terres
Le continent africain est le plus touché, mais aucun continent n’est épargné par la ruée de sociétés de négoce, d’investisseurs, de fonds de pension, d’États qui louent ou achètent des millions d’hectares, pour produire de la nourriture destinée au marché mondial ou des agro-carburants. L’accaparement des terres exacerbe le problème de la faim : les multinationales chassent les populations de leurs terres, menacent l’environnement et la biodiversité par l’utilisation intensive de pesticides et d’OGM. Le droit à l’alimentation, la souveraineté alimentaire et les droits humains les plus élémentaires sont bafoués.
Violations des droits humains et de l’environnement dans les pays producteurs
Les activités des multinationales de négoce dans des pays politiquement fragiles et économiquement sinistrés se traduit souvent par des violations graves des droits les plus élémentaires des populations, la militarisation de régions entières, et contribuent à la dégradation de l’environnement. Les mines et gisements de matières premières se trouvent souvent dans des pays pauvres dits du Sud, avec des gouvernements autoritaires ou des structures étatiques faibles. Les lois y sont le plus souvent défaillantes, non contraignantes. Pour maximiser les profits, les mesures de précautions sont négligées et les exploitations minières sont à l’origine d’atteintes à l’environnement telles que la pollution des nappes phréatiques, des cours d’eau et des terres alentours, ou encore l’émanation de gaz. La population subit de graves atteintes à la santé. Lorsque les populations concernées se mobilisent et que des conflits éclatent, la répression par les forces de l’ordre peut être féroce, parfois même à l’aide de paramilitaires payés par les multinationales. Dans certains cas, des populations sont chassées des régions minières. Environ deux tiers des exportations de matières premières viennent de pays politiquement instables. Autre phénomène souvent dénoncé : la corruption. Elle est omniprésente dans ce secteur et enrichit les dirigeants.57
L'un « des mécanismes les plus meurtriers à dénoncer, reste la spéculation actuelle sur les aliments de base, le maïs, le riz et le blé, qui couvrent 75 % de la consommation mondiale. En 2007-2008, les grands spéculateurs ont perdu 85 000 milliards de dollars de valeur patrimoniale dans les Bourses financières. Ils ont, du coup, migré vers les Bourses de matières premières, notamment agricoles. Ils ont ainsi réalisé des profits astronomiques. Et ce, de manière tout à fait légale. De ce fait, les prix du marché mondial flambent. Tout le monde est d'accord pour dire que la spéculation boursière sur les aliments de base est l'une des raisons principales du massacre collectif. Le prix du maïs a augmenté de 93 % en dix-huit mois ; la tonne de blé meunière a doublé (271 €) en un an ; la tonne de blé philippin a augmenté de 113 %. L'impact dans les bidonvilles du monde est énorme. À Lima, le riz s'achète dans des gobelets maintenant. Et dans la soupe du soir, ce sont quelques grains seulement qui flottent... Les spéculateurs devraient être traduits devant un tribunal, c'est un crime contre l'humanité ! »58
Ainsi, les FOURS crématoires ne tournent plus à plein régime en Allemagne mais principalement en Afrique et la SUISSE est l'un des principaux responsables de ce massacre.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la SUISSE apposait la lettre « J » sur les passeports des Juifs.
J+SUISSE = JE SUI SS
JE SUI SS = JE SUIS SS
Dieu nous fait comprendre que ce ne sont plus les juifs qui sont exterminés en masse mais les pauvres, et la SUISSE est l'un des principaux responsables de leur extermination.
Guillaume-Henri DUFOUR est né le 15 septembre 1787 (15 9 1787).
15x9x1787 = 2412245
2412245 = 24 24 1 5
Dieu nous fait clairement comprendre que 24h sur 24, 1 enfant meurt de faim toutes les 5 secondes. Des millions de cadavres d'enfants sont donc brûlés chaque année dans les FOURS crématoires capitalistes et cette barbarie ignoble se déroule dans l'indifférence générale.
Guillaume-Henri Dufour symbolise la NEUTRALITÉ suisse et des millions de cadavres d'enfants sont brûlés chaque année dans les FOURS crématoires parce que nous restons NEUTRES devant l'extermination des plus pauvres, alors qu'elle n'a aucune raison d'être étant donné que la planète regorge de richesses.
En tout cas, tous les Suisses ne sont pas neutres, de rares voix s'élèvent pour dénoncer cette barbarie, dont l'emblématique Jean Ziegler qui écrit dans son ouvrage Destruction massive : Depuis 2007, Genève est « devenue la capitale mondiale de la spéculation – notamment sur les matières premières agroalimentaires. Dans ce secteur, elle a maintenant détrôné la City de Londres.
Nombre de Hedge Funds, ces produits financiers fondés sur l'anticipation des marchés, autrement dit sur la spéculation, ont déménagé à Genève.
Attirés par l'extrême mansuétude, en matière fiscale, de son ministre des Finances, l'écologiste David Hiler, les traders sur les matières premières agroalimentaires affluent dans la République et canton de Genève.
Les banques genevoises financent logiquement les spéculateurs, mettant à leur disposition les lignes de crédit indispensables au transport, d'un bout à l'autre de la planète, de colossales cargaisons de riz, de blé, de maïs... La plus puissante société mondiale de surveillance des marchandises, la Société générale de surveillance (SGS), employant à la seule surveillance des principaux ports du monde plus de 10 000 personnes, a d'ailleurs son quartier général à Genève.(...) En 2010, la Banque mondiale évaluait par ailleurs le montant des dépôts dans des fonds de placement négociés en Suisse à 4 500 milliards de francs suisses, soit une somme équivalent à cinq fois le budget de la Confédération. Mais seulement un tiers de cette somme astronomique sommeille dans des fonds de placement suisses. Autrement dit : dans des fonds dont la gestion est soumise au droit suisse.
La majeure partie des Hedge Funds vendus en Suisse sont enregistrés aux Bahamas, aux îles Caïman, à Jersey... et échappent complètement ainsi à tout contrôle légal en Suisse. »59
En 2011, les chiffres du génocide de la faim ont explosé lors de la crise alimentaire dans la Corne de l'Afrique. Les prix des denrées de première nécessité ont fortement augmenté à cause de la spéculation, et les plus pauvres n'avaient plus les moyens de se nourrir. L'un des responsables de ce massacre était alors David HILER, le ministre des Finances suisse, qui a attiré à Genève les spéculateurs agroalimentaires en leur proposant des ponts d'or par des forfaits fiscaux avantageux.
HILER = HITLER
Dieu nous fait comprendre qu'il n'y aucune différence entre le capitalisme et le nazisme. Nous vivons toujours sous le IIIe REICH car le RICHE extermine des millions d'êtres humains pour s'engraisser de profits ; et Dieu met en lumière David HILER parce que cet homme politique a déployé le tapis rouge au RICHE pour l'encourager à venir spéculer dans son pays et ainsi lui permettre de s'enrichir en exterminant des millions d'êtres humains.
David HILER est né le 18 juin 1955 : le 169e jour de l'année.
169 = 16x9 = 144
144 se prononce 100 44.
Jules CESAR est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.
CESAR = RACES
Adolf HITLER a exterminé des millions de juifs parce qu'il avait établi une hiérarchie des RACES.
« RACES » signifie « COURSES » en anglais.
Dieu associe Adolf HITLER et David HILER car ce dernier a encouragé les capitalistes à venir en Suisse pour remporter leur COURSE au profit – en exterminant des millions de pauvres.
David Hiler est né le 18 juin 1955.
Il est donc né 15 ans - jour pour jour - après l'APPEL du général de Gaulle, qui encouragea les Français à combattre le nazisme.
15 = O = EAU
HILER = HITLER
Il y a un T en plus à HITLER.
T = 20 = VIN
On ne voit rien à travers le VIN mais on voit clair à travers l'EAU, donc Dieu a supprimé le T (VIN) à HILER pour que vous puissiez voir que cet homme est Adolf HITLER – ces hommes politiques mettant en œuvre un système économique qui extermine des millions d'êtres humains. Dieu change ainsi le VIN en EAU pour que nous puissions voir clairement le vrai visage du capitalisme et il nous APPELLE à le combattre afin de l'éradiquer.
D avid HILER = D. HILER
D.HILER = DIS LEUR
Dieu me lance un APPEL : « DIS-LEUR la vérité ».
DIS-LEUR que le capitalisme est beaucoup plus meurtrier que le nazisme, et que les tueurs se situent au sommet de l'État.
Ce sont eux qui permettent notamment aux DEALERS de denrées alimentaires d'exterminer des millions de pauvres pour s'engraisser de profits, donc ils devraient tous être poursuivis pour crimes contre l'humanité.
Genève a ainsi succédé à Berlin. « Le gouvernement de la République et canton de Genève est aux petits soins avec les ''requins tigres''. Outre les multiples privilèges fiscaux qu'il leur reconnaît, il subventionne et patronne la conférence annuelle que ceux-ci organisent à Genève.
Sous l'appellation ''JetFin Agro 2010 Conference'', les managers des Hedge Funds intervenant dans le secteur agroalimentaire se sont réunis, le 20 juin 2010, à l'Hotel Kempiski, sur le quai du Mont-Blanc, à Genève, puis de nouveau dans le même palace le 7 juin 2011 : ''L'agriculture est aujourd'hui la lumière rayonnante de l'univers des investissements'', lit-on dans la brochure d'annonce de 2011. La promesse ? Des managers de haut vol expliqueront comment ''réaliser des profits élevés sur des marchés passionnants''...
L'écusson de la République de canton de Genève de couleur rouge et or orne l'invitation, avec, en dessous, ces mots : ''Geneva Institutional Partner''.
Une fois encore, le gouvernement bénit – et finance – le bassin luxueux où, du monde entier, convergent les ''requins tigres''.
L'attitude des autorités genevoises relève du scandale.
Utiliser ainsi l'argent du contribuable et le prestige de Genève pour choyer quelques centaines de spéculateurs, parmi les plus malfaisants, c'est une honte. »60
Guillaume-Henri DUFOUR est mort le 14 juillet 1875 dans son domaine familial des EAUX-VIVES à Genève, où il est enseveli au Cimetière des ROIS.
À travers le 14 juillet, Dieu lance un APPEL à la RÉVOLUTION afin que nous coupions la tête des ROIS du capitalisme le jour de l'élection présidentielle – pour que les cadavres de millions d'enfants ne soient plus brûlés chaque année dans les FOURS crématoires capitalistes.
Guillaume-Henri DUFOUR est mort en 1875.
Le département 75 est celui de PARIS.
Le département 18 est celui du CHER dont le chef-lieu est la ville de BOURGES.
Dieu nous fait comprendre que les BOURGES dévorent la CHAIR des pauvres du Tiers Monde. Ils spéculent en Bourse sur les denrées alimentaires, empêchant les pauvres de se nourrir ; c'est la raison pour laquelle ils ont la « PEAU sur les os » et des millions d'entre eux sont alors exterminés chaque année. Dieu veut te faire prendre conscience que tu es responsables de leur mort parce que tu PARIS sur les ROIS du capitalisme à chaque élection présidentielle, donc tu leur permets de spéculer en Bourse et ainsi de dévorer la GRAISSE des habitants du Tiers Monde pour S'ENGRAISSER de profits. Comme le dit Jean Ziegler : « le capitalisme crée un ordre cannibale du monde », mais c'est parce que nous le voulons bien, NOUS qui disposons du droit de vote – alors désormais, mettons un terme à cette barbarie dont nous sommes responsables.
BOURGE = BOURSE
La seule lettre qui diffère est le G en plus dans le mot « BOURGE ».
G = J'AI
Le BOURGE spécule en BOURSE pour AVOIR toujours plus d'argent sur son compte en banque, et son avidité tue des millions d'êtres humains.
Lorsque j'ai écrit ces lignes, le maire de BOURGES était Pascal BLANC.
Les BOURGES sont majoritairement des BLANCS et leur cupidité tue principalement des NOIRS qui sont considérés comme superflus par la race supérieure des saigneurs du capitalisme.
Pendant la campagne présidentielle de 2012, le candidat François Hollande a déclaré lors d'un meeting au BOURGET : « Mon adversaire c'est la finance ! » Deux ans plus tard, l'ONG Oxfam s'est tournée vers le gouvernement, rappelant à Hollande sa promesse de candidat de « mettre fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie ». Mais, constate Oxfam : « Le gouvernement s’est fermement opposé à la proposition d’interdire purement et simplement les fonds indexés sur les matières premières agricoles. » Tout au plus les parlementaires avaient-ils introduit des amendements concernant ces activités spéculatives dans le projet de loi sur la « séparation et la régulation des activités bancaires », amendements qui « ne sont toujours pas mis en œuvre » aujourd’hui, déplore Oxfam.61
Les promesses faites au BOURGET n'ont donc pas été tenues car François Hollande est un BOURGE, alors il a servi uniquement les intérêts de sa classe sociale une fois arrivé au pouvoir, et il a ainsi permis à ses semblables de continuer à spéculer en exterminant des êtres humains en toute légalité.
Dieu fait jaillir les EAUX VIVES pour vous permettre de voir clairement les conséquences de votre vote le jour de l'élection présidentielle, et une fois que vous aurez voté pour L.O. afin d'empêcher les spéculateurs de tuer des êtres humains sans défense, l'EAU aura complètement lavé le sang qui se trouvait sur vos mains au cas où vous auriez voté pour des partis capitalistes lors des élections précédentes.
Guillaume-Henri DUFOUR a joué un rôle actif dans le développement de la Croix-Rouge.
La croix de l'Église catholique est ROUGE parce qu'elle est tachée de SANG étant donné que des millions d'enfants sont exterminés chaque année sous le regard d'une Église de Rome qui reste passive, en restant NEUTRE devant ce massacre, et par son absence de combat politique, elle se rend complice des crimes du nazi-capitalisme.
En juillet 2014, le Pape François se réjouissait que son pays, l'Argentine, était qualifié pour la finale de la Coupe du Monde de football contre l'Allemagne, mais il est resté NEUTRE en ne prenant partie pour aucune des deux équipes et il a préféré insister sur les bienfaits du Mondial, qui a permis selon lui de rapprocher les peuples. « La Coupe du Monde a permis aux peuples de différents pays et de différentes religions de se réunir. Puisse le sport favoriser toujours la culture de la rencontre », a-il écrit sur Twitter. Or le jour de cette finale, 16 000 enfants ont été tués par la pauvreté et ils auraient tous pu être sauvés avec une seule journée du salaire de Lionel Messi ; mais le Pape n'a pas dénoncé cette vérité sur Twitter car au lieu de dénoncer publiquement le génocide révoltant qui se déroulait sous nos yeux, il a préféré insister sur les bienfaits du Mondial qui avait permis selon lui « d'unir les peuples ». Pourtant, les nations s'affrontaient les unes contre les autres durant la compétition, et les peuples acclamaient des millionnaires sur un terrain de football donc ils acclamaient les inégalités sociales qui ont tué 16 000 enfants le jour de la finale de la Coupe du Monde. Dieu change ainsi le VIN en EAU car le VIN rend malade donc le Pape doit désormais ne plus rester NEUTRE et dénoncer avec rage, lors de chaque Coupe du Monde, les revenus astronomiques que touchent les joueurs de football alors que des enfants sont tués par la pauvreté toutes les 5 secondes.
État fédéral
La nouvelle constitution fédérale votée le 12 septembre 1848 à la majorité de quinze cantons et demi contre six et demi définit un nouvel État fédéral et centralisé qui continue toutefois de porter le nom de « confédération » où les cantons ne sont plus indépendants mais « souverains » et cèdent certains de leurs privilèges à l'État fédéral. La constitution définit également les nouvelles institutions politiques, le Conseil fédéral et l'Assemblée fédérale bicamérale qui siège à Berne, nouvelle capitale où est construit le Palais fédéral. Une union douanière et monétaire est instaurée, abolissant les douanes, les frontières et les monnaies cantonales et régionales. La loi fédérale sur la monnaie du 7 mai 1850 instaure le franc suisse qui circule dès 1852 et un système monétaire similaire à celui de la France, ce qui permet à la Suisse de faire partie de l'Union monétaire latine de sa création en 1865 à sa dissolution en 1926. En 1854, le Polytechnikum de Zurich est fondé alors que les chemins de fer privés commencent à voir le jour sur tout le Plateau suisse.
Cependant, les divisions entre les cantons centraux et catholiques et ceux protestants du plateau sont toujours vivaces. La dette de guerre que doivent payer les perdants de la guerre du Sonderbund jusqu'en 1852, le système majoritaire mis en place pour les élections fédérales qui élimine pratiquement l'opposition conservatrice et la séparation constitutionnelle de l'Église et de l'État sont autant de motifs de tension qui sont progressivement aplanis, en particulier lorsque les conservateurs catholiques obtiennent un siège au Conseil fédéral en 1891.
Sur le plan de la politique extérieure, la période est marquée par l'affaire de Neuchâtel entre 1856 et 1857 suivie de l'affaire de Savoie en 1860 où le Conseil fédéral envisage l'occupation du Chablais français et du Faucigny. En 1868, lors de la signature de la convention de Mannheim, la Suisse obtient son seul débouché maritime : la zone du Rhin comprise entre le dernier pont de la ville de Bâle et donc le port et son embouchure deviennent des eaux internationales. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, la Suisse mobilise son armée commandée par le général Hans Herzog mais se cantonne dans sa neutralité, accueillant de nombreux réfugiés tels les 85 000 hommes de l'armée française de l'Est menée par le général Charles Denis Bourbaki qui seront les premiers bénéficiaires de l'aide de la Croix-Rouge récemment créée par Henri Dunant.
Sur le plan intérieur, le droit de référendum facultatif et celui d'initiative populaire sont progressivement accordés aux citoyens. En 1868, le système majoritaire est abandonné au profit du système proportionnel jugé plus représentatif. Dans la même lignée, la révision de la constitution de 1874 accorde encore de nouvelles prérogatives à l'État fédéral et le Tribunal fédéral, désormais permanent, est établi à Lausanne. L'école primaire devient obligatoire de même que la tenue d'un registre d'état civil. Cette révision constitutionnelle a lieu pendant le Kulturkampf allemand dont les effets se font sentir également en Suisse par quelques articles constitutionnels, appelés articles d'exception, qui restreignent les libertés de culte et d'expression, en particulier vis-à-vis du catholicisme, et amènent à la rupture des relations diplomatiques entre la Suisse et le Saint-Siège en 1874.
La centralisation du pouvoir se poursuit avec, en 1891, le monopole de l'émission des billets de banque confié à la Confédération qui entraîne, en 1907, la création de la Banque nationale suisse chargée de cette tâche ainsi que de toute la politique monétaire. En 1898, le droit pénal et le droit civil dans leur entier deviennent la prérogative de l'État fédéral, amenant à la création d'un code civil et d'un code pénal fédéraux suivis par le code des obligations. C'est également à cette période que les premiers progrès sociaux voient le jour : la durée quotidienne du travail est limitée en 1877 à onze heures et six jours hebdomadaires puis, en 1890, la Confédération doit créer une assurance en cas d'accident ou de maladie qu'elle peut rendre obligatoire soit pour l'ensemble des habitants, soit pour une ou des catégories particulières.
La Suisse au XXe siècle
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la population est divisée. La Suisse alémanique penche du côté des empires centraux tandis que la Suisse romande a plus de sympathie pour les Alliés. Le Conseil fédéral reçoit les pleins-pouvoirs et l'Assemblée fédérale nomme comme général de l'armée suisse Ulrich Wille, qui est loin de faire l'unanimité, étant jugé trop proche de l'Allemagne. Si les troupes suisses, relativement bien préparées et ravitaillées, ne souffrent pas trop de la guerre, la population suisse souffre davantage à tel point qu'en 1915 le Conseil fédéral octroie le monopole de la distribution des céréales à la Confédération afin d'essayer de lutter contre le marché noir.
Le traité de Versailles qui marque la fin de la guerre reconnaît la neutralité perpétuelle de la Suisse en échange de l'abandon du droit, tout théorique, obtenu en 1815 d'occuper la Savoie du nord en cas de conflit. Un plébiscite est organisé au Vorarlberg quant à son rattachement à la Confédération : les habitants l'acceptent, mais les Alliés rattachent finalement la région à la nouvelle République d'Autriche.
Les difficultés sociales engendrées par la guerre aboutissent à la grève générale de 1918 déclenchée au lendemain de l'armistice par le comité d'Olten et qui dure trois jours. La grève, bien que brisée par la menace de l'intervention de l'armée, permet toutefois au Parti socialiste suisse d'obtenir gain de cause sur certaines revendications telles que la limitation du temps de travail hebdomadaire à 48 heures au début des années 1920 ou encore l'élection, dès 1919, du Conseil national au scrutin proportionnel. Cette dernière mesure marque la fin de la majorité radicale qui perd en 1919, 45 des 105 sièges qu'elle détenait au Parlement. Le Conseil fédéral est également remanié avec l'attribution d'un second siège au Parti démocrate-chrétien puis, en 1929, d'un siège au Parti des paysans, artisans et bourgeois (future Union démocratique du centre). Le Parti socialiste suisse reste toutefois encore écarté de l'exécutif par la coalition au pouvoir.
La politique extérieure est basée sur la neutralité armée : la Suisse adhère en 1920 à la Société des Nations (SDN) dont le siège est à Genève à la suite de la votation du 16 mai 1920 qui présente une forte majorité dans les cantons francophones (93,2 % dans le canton de Vaud). Le retrait de l'organisation de l'Allemagne et de l'Italie dans la deuxième moitié des années 1930 complique la politique de la Suisse qui choisit, au nom de la neutralité, de ne plus appliquer les sanctions économiques décidées par la SDN contre l'Italie.
La politique intérieure de l'entre-deux-guerres se polarise en deux fronts opposés, la gauche et la droite, chaque camp usant de l'arme du référendum pour bloquer les décisions qui ne lui plaisent pas, obligeant de ce fait le gouvernement fédéral à utiliser les arrêtés fédéraux urgents qui ne peuvent être contestés en votation populaire. Économiquement, la Suisse est secouée par une première crise en 1921 et en 1922 puis subit de plein fouet, avec quelques années de retard du fait de l'existence de grands chantiers, la crise mondiale de 1929. Elle doit même dévaluer le franc suisse de 30 % en 1936.
Seconde Guerre mondiale
Le début des années 1930 est marqué par la montée des « fronts », des mouvements fascisants dont les partis bourgeois s'éloignent toutefois rapidement. Les affrontements entre l'extrême gauche et l'extrême droite culminent en 1932 où le 9 novembre, lors de la fusillade de Genève, l'armée tire sur la foule en faisant 13 tués et 65 blessés. La deuxième moitié des années 1930 connaît toutefois un changement du climat politique avec l'adhésion des différents partis nationaux à l'idée commune de « défense nationale spirituelle » qui culmine avec l'Exposition nationale de 1939 à Zurich, la landi. En 1937, les patrons et ouvriers signent la paix du travail qui privilégie la concertation et la négociation dans les conflits sociaux. Durant cette période, le gouvernement prépare également le pays à un conflit militaire : l'Europe s'arme rapidement et le Conseil fédéral désire éviter les problèmes d'approvisionnement de la Première Guerre mondiale. De fait, lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, la Suisse n'est pas prise au dépourvu : l'approvisionnement est assuré, l'armée dirigée par le général Henri Guisan occupe les frontières et le rationnement garantit la subsistance de la population.
Après la déroute française de mai 1940, le pays est entièrement entouré par les forces de l'Axe. Un discours ambigu du conseiller fédéral Marcel Pilet-Golaz qui semble indiquer la nécessité de traiter avec les dictatures provoque des protestations. Le 25 juillet 1940, dans son rapport du Grütli, Guisan présente la stratégie du réduit national qui consiste à dégarnir les frontières et renforcer l'arrière-pays montagneux afin de permettre une guerre d'usure contre un éventuel envahisseur. Subissant des pressions des deux groupes de belligérants, la Suisse tient une position ambiguë en ouvrant par exemple ses frontières aux Juifs fuyant le régime nazi, mais de manière sporadique et non systématique, tout en continuant à commercer aussi bien avec les alliés qu'avec l'Axe. En politique intérieure, un socialiste, Ernst Nobs, est élu au Conseil fédéral pour la première fois en 1943.62
Si, pendant plusieurs années, l'opinion publique a apprécié le comportement de la Suisse pendant la guerre à la suite de l'hébergement de réfugiés civils et d'internés militaires français, polonais puis italiens, ainsi qu'à l'accueil pour quelques mois par an de près de 150 000 enfants venant principalement de France, des critiques se font rapidement entendre : on découvre tout d'abord que c'est à la suite d'une démarche des autorités suisses que la lettre « J » a été apposée sur le passeport des juifs allemands dès 1938 ; c'est ensuite des États-Unis et du Congrès juif mondial que viennent de nouvelles accusations selon lesquelles la Suisse aurait, par son aide économique, « prolongé la guerre ». Les critiques les plus virulentes s'adressent toutefois dès 1995 aux banques qui conserveraient des avoirs juifs en déshérence.
La « commission Bergier »
En décembre 1996, une commission appelée officiellement Commission Indépendante d'Experts et familièrement « commission Bergier », du nom de son président Jean-François Bergier, est nommée par l'Assemblée fédérale pour « examiner sous l'angle historique et juridique l'étendue et le sort des biens placés en Suisse avant, pendant et immédiatement après la Seconde Guerre mondiale » ; la commission va publier une vingtaine de rapports pendant les quatre ans que durent ses travaux. Son rapport final (appelé « Rapport Bergier ») est rendu public le 19 décembre 2001 et marque la dissolution de la commission.
La commission s'est penchée sur l'attitude de la Suisse et de ses officiels pendant la Seconde Guerre mondiale à propos des fonds en déshérence, des transactions d'or et de la provenance de celui-ci, et enfin de la politique d'accueil ou de refoulement à l'égard des réfugiés qui ont cherché à s'abriter en Suisse ; elle conclut en particulier que la politique des autorités suisses avait contribué à la réalisation de l'Holocauste. La publication de ce rapport, ainsi que le travail de la commission, ont été vivement critiqués, en particulier par le mouvement « histoire vécue », composé de personnes ayant vécu la guerre et qui dénonce l'« obsession de la culpabilité et du soupçon » dont fait preuve la commission dans ses travaux.
Comme effet secondaire des travaux de la commission et à la suite des recherches menées par la commission Volker dont le rôle est d'identifier les comptes dormants, des banques suisses doivent conclure en 1998 un accord global avec les plaignants aux termes duquel elles payent près de 1,25 milliard de dollars à titre de dédommagement pour rembourser les fonds juifs en déshérence.63
L'après guerre
Après la guerre, la Suisse continue à développer l'État social par l'introduction de l'assurance-vieillesse et survivants en 1946 puis par la mise en place du système des trois piliers en 1972. Le suffrage féminin, existant déjà dans certains cantons, est accepté au niveau fédéral en 1971 puis introduit au niveau cantonal dans les autres cantons essentiellement en 1971 et 1972. Le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures est obligé en 1990 par décision de justice de respecter le principe de l'égalité entre femmes et hommes tel que garanti par la Constitution fédérale. Les problèmes confessionnels du XIXe siècle sont oubliés et les articles d'exception sont pour l'essentiel abolis en 1973. En 1991, le droit de vote et d'éligibilité a été abaissé de 20 à 18 ans pour les hommes et les femmes.
La fin des années 1960 est marquée par la question jurassienne réclamant la séparation des districts bernois francophones et la constitution d'un 23e canton. Finalement, une votation est organisée en 1974 : les districts francophones catholiques acceptent la création de la nouvelle entité alors que les districts protestants votent pour leur maintien dans le canton de Berne. À la suite de la votation fédérale de 1978, le nouveau canton du Jura, majoritairement catholique, voit le jour le 1er janvier 1979.64
La neutralité suisse
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au Congrès de Vienne, par les puissances signataires du traité de Paris. En conséquence, la Suisse, État souverain, bénéficie du statut de pays neutre, dès le 20 novembre 1815, qui garantit l'intégrité et l'inviolabilité de son territoire.
Lorsque l'on parle de neutralité, il faut distinguer le droit de neutralité et la politique de neutralité.
Le droit de neutralité est codifié par le droit international reconnu depuis 1907 par le traité de neutralité de La Haye et est appliqué en cas de conflit armé international. Le droit de neutralité contient dans l'essentiel le devoir d'impartialité et de non-intervention au conflit ainsi que le droit de l'État neutre de rester en dehors du conflit. La Suisse a ratifié la Convention concernant les droits et les devoirs des puissances et des personnes neutres en cas de guerre sur terre de 1907.
La politique de neutralité, en temps de paix, vise à l'application, à la crédibilité et à l'efficacité de la neutralité. La politique de neutralité est flexible et peut être adaptée aux circonstances extérieures. La Suisse a toujours utilisé la neutralité comme moyen dans le but d'adapter sa politique de sécurité et sa politique extérieure.65
Max PETITPIERRE fut conseiller fédéral de 1945 à 1961. « Durant son mandat, il s'engagea dans la politique internationale et pour la neutralité de la Suisse. Il a fortement marqué la politique étrangère de la Suisse après la deuxième guerre mondiale. Il plaça la politique étrangère sous le thème neutralité et solidarité ou neutralité active, une politique qui se traduit par de nombreux contacts avec l'ONU, la participation suisse aux organisations spécialisées de l'ONU et à la commission neutre d'armistice en Corée et le début de la coopération au développement. »66
Max PETITPIERRE est mort le 25 mars 1994 (25 3 1994).
25x3x1994 = 149550
149550 = DIE 00
« DIE » signifie « MOURIR » en anglais.
00 = ce sont nos yeux qui ne veulent pas voir les millions d'enfants MOURIR de faim et de maladies chaque année, alors nous ne faisons rien pour les sauver, nous restons NEUTRES devant ce massacre.
Le sigle de la SUISSE est « CH » (Confédération Helvétique).
CH = 38
En 1964 à New-York, 38 témoins ont vu une jeune femme – Kitty Genovese – se faire assassiner en pleine rue mais à aucun moment ils ne sont intervenus pour la sauver.
Le chef-lieu du département 64 est la ville de PAU.
Nous avons tous vu les photos de ces enfants africains avec la PEAU sur les os, à l'image des juifs dans les camps de concentration, et le souvenir de la Shoah est commémoré tous les ans mais le génocide de la faim qui se déroule sous nos yeux n'est même pas reconnu – alors ne restons pas NEUTRES devant ce massacre et combattons le responsable : le RICHE.
RICHE = REICH
Le département 38 est celui de l'ISÈRE.
ISÈRE = MISÈRE
Nous restons NEUTRES devant le massacre de millions de vies humaines car nous pensons que la MISÈRE est une fatalité, or cette MISÈRE est faite de main d'homme le jour des élections quand nous laissons une minorité accaparer la majeure partie des richesses de la Terre, par conséquent, nous sommes responsable de l'extermination de millions d'êtres humains et Dieu nous demande d'agir pour réparer nos erreurs et sauver la vie de nos frères et sœurs.
DIE 00
00 = ce sont des yeux.
Dieu nous fait comprendre qu'il observe chacun de nos mouvements donc si nous ne combattons pas le nazi-capitalisme, notre punition sera la MORT.
Nous devons ainsi voter en masse pour notre candidat(e) humaniste le jour de l'élection présidentielle. Chaque vote pour notre parti politique sera une PETITE PIERRE apportée à l'édifice, qui au fil du temps, formera un mur immense, qui protégera alors les millions d'enfants des prédateurs du capitalisme cannibale.
Prospérité économique
Durant la période des années 1970, la Suisse est le pays le plus prospère du monde : malgré le choc pétrolier de 1973 qui voit l'instauration de quelques dimanches sans voiture, l'industrie chimique et textile ainsi que les banques se développent. Le taux de chômage reste inférieur à 3 % et la Suisse poursuit sur le plan extérieur une politique de neutralité stricte tout en proposant ses « bons offices » pour régler les différends. Ainsi la première rencontre entre Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan a lieu lors du Sommet de Genève en 1985. Le siège européen de l'ONU dans cette même ville permet également à l'institution d'auditionner des personnes, telles Yasser Arafat, qui ne peuvent se rendre aux États-Unis.
Toutefois, la crise économique des années 1990 touche le pays : le chômage grimpe à plus de 6 %, de nombreux fleurons se restructurent, certains passent en mains étrangères. Malgré ces restructurations, l'économie helvétique présente une industrie puissante ainsi que des secteurs financiers et bancaires très développés. Dans le même temps, les relations extérieures sont marquées par la montée en puissance de l'Union démocratique du centre qui prône l'indépendance et la neutralité du pays vis-à-vis des grands groupes supranationaux. Si la Suisse entre finalement au sein de l'ONU le 10 septembre 2002, l'échec de la votation sur l'EEE en décembre 1992 marque un arrêt dans le processus d'intégration à l'Union européenne jugée par certains comme dangereuse pour la démocratie directe suisse ainsi que pour l'économie comme le secret bancaire. La voie d'accords bilatéraux est privilégiée en établissant la libre circulation des personnes avec les 25 pays européens (ainsi que les trois de l'AELE), une plus grande intégration économique et l'intégration dans le Ciel unique européen.67
L'interdiction des minarets en 2009 - un référendum nauséabond
Le parti populiste de droite UDC a remporté une pitoyable victoire, le 29 novembre 2009, en parvenant à la suite d'une campagne xénophobe à une majorité de oui à l'initiative populaire réclamant l'interdiction des minarets.
Dans vingt-deux cantons sur vingt-six, les plus ruraux, le « oui » l'a emporté en moyenne à 57,5 % et une participation de 53 %, le score montant jusqu'à 70 % en Appenzell-Rhodes intérieures et extérieures, les cantons qui ont attendu 1989 et 1990 pour accorder le droit de vote aux femmes aux scrutins cantonaux. L'Union démocratique du centre, l'UDC, nom français du parti populaire suisse (SVP), continue, après son score de 29 % aux élections législatives d'octobre 2007, de surfer - malheureusement avec un certain succès - sur les préjugés racistes et anti-étrangers les plus nauséabonds.
Déjà, quelques mois auparavant, l'UDC avait mené une campagne sur le thème de l'identité nationale à l'aide d'une affiche montrant des moutons blancs, fièrement campés sur le drapeau suisse, expulsant d'une ruade un... mouton noir. Toujours centrée sur le drapeau suisse, leur propagande récente pour l'initiative représentait une inquiétante silhouette sombre en burqa, plantée devant une forêt de noirs minarets, évoquant irrésistiblement des missiles et transperçant le drapeau helvétique.
Apparemment, les responsables de l'UDC furent les premiers surpris par leur victoire. Mais ceux qui ont répondu « oui » ont exprimé sans doute pour beaucoup leurs préjugés réactionnaires, mais aussi leur peur confuse des conséquences de la crise économique et de la « concurrence » des travailleurs immigrés, assimilés aux musulmans en général.
Visiblement satisfait du succès de ce coup de propagande, l'ancien ministre de l'UDC, Blocher, s'est dit prêt à continuer sur le thème de la lutte contre l'immigration, comme le faisaient ses semblables il y a trente ou quarante ans lorsque l'immigration de travailleurs italiens enrichissait le patronat suisse du BTP.
De leur côté, les porte-parole de la bourgeoisie suisse se montrent désolés, non de la réponse haineuse que la question stupide a provoquée, mais des conséquences économiques possibles du vote. Après la revue Économie Suisse qui rappelle qu'au « Danemark une seule caricature de Mahomet avait créé des dommages de plus d'un million de francs » et le dirigeant de l'Union suisse des arts et métiers qui s'inquiète que les « pays musulmans » fassent la différence entre « une question de société et les affaires économiques », il y a aussi Suisse Tourisme qui craint pour les 2 % de riches émirs du Golfe, dont les épouses sont d'ailleurs vraisemblablement les seules malheureuses en Suisse à avoir été « vues » sous une burqa.
Au-delà de ce vote xénophobe d'une partie des électeurs suisses, l'extrême droite des pays voisins se sentait pousser des ailes. La Ligue du Nord italienne réclamait à son tour une consultation sur ce sujet, les extrêmes droites autrichienne et flamande se réjouissaient, Marine Le Pen prétendait voir « une leçon pour les élites ». Jusqu'au godillot sarkozyste Xavier Bertrand qui avait déclaré « pas certain qu'on ait forcément besoin de minarets » en France.
Pas plus, en effet, que de clochers, de temples et autres édifices qui, à leur manière, rappellent que des hommes et des femmes de ce pays affichent encore une dépendance à « l'opium du peuple ». Mais sans doute pas moins. En particulier, dans un pays comme la Suisse, les buildings des banques et des multinationales font jusqu'à présent plus d'ombre, et créent infiniment plus de dommages à la société.68
Un nouveau vote xénophobe en 2010
Le 28 novembre 2010, 53 % des votants ont dit oui à un projet de loi visant l’expulsion des « criminels étrangers ». Lancé par le principal parti bourgeois, l’Union démocratique du centre (UDC), le projet imposait l’expulsion automatique du territoire des étrangers coupables de meurtre, viol et… « perception illégale » de l’aide sociale.
Un an après le vote populaire pour l’interdiction de construire des minarets, le racisme et la xénophobie marquait un nouveau point.
La responsabilité des autres partis bourgeois et du Parti socialiste était écrasante. En effet, au lieu de s’opposer frontalement à cette loi, ils ont adopté au Parlement un contre-projet qui reprenait les principaux postulats de l’UDC, donnant une légitimation au projet xénophobe.
Le résultat fut sans appel. Partout où la « gauche » a choisi le contre-projet du Parlement, le texte raciste a fait un tabac. Mais là où les mouvements sociaux ont mené une campagne frontale contre les fondements du projet de loi et du contre-projet, le double non l’a emporté.
Cela dit, la xénophobie est largement ancrée dans une population dont plus de 20 % est étrangère ou d’origine étrangère et qui est profondément déstabilisée par la crise – 10 % de la population vivait alors en dessous du minimum vital. C’est là le terreau sur lequel le racisme prend racine et où l’UDC sème son discours de haine et de recherche du bouc émissaire. La majorité d’une population désemparée, dépassée par une offensive bourgeoise qui se manifeste par l’explosion des coûts de la santé, par la précarisation massive de la jeunesse, par des attaques frontales contre le système de prévoyance vieillesse sans opposition de la gauche, a voté en faveur de l’initiative xénophobe.
La campagne de la gauche s’est limitée à des appels de principe, éthiques, moraux, contre le racisme. Fondée sur la recherche d’alliance avec les secteurs « fréquentables » de la bourgeoisie, elle a éludé la question sociale, évitant ainsi d’entrer en résonance avec le mal-être des couches populaires.
Après la publication des résultats, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Genève, Lausanne et Zürich, à l’appel de la Gauche anticapitaliste, des jeunes PS et des Verts et des milieux antiracistes. Elles y ont affirmé, au-delà des résultats de la votation, leur volonté commune de continuer à combattre le racisme, ceux qui le propagent et le système qui le génère.69
Un accueil sélectif
Les piliers, en matière « d’étrangers », de la politique de l’UDC, des associations patronales, de la droite et des autorités sont au nombre de trois.
- Sont accueillis à bras ouverts les grandes fortunes – étrangères à tout abus ! – et les salarié·e·s très qualifiés. Aux premiers des cadeaux fiscaux sont assurés : les « réfugiés fiscaux » disposent de camps de villas à Freienbach (Schwyz).
- Une multiplication de statuts (permis) divise les immigré·e·s et assure un contrôle fonctionnel à divers secteurs de l’économie : de l’industrie à la construction, jusqu’aux « boîtes de nuit ».
Statuts multiples s’harmonisent avec sélections et contraintes à l’assimilation : toutes sortes de tests « civiques » existent et se développeront, en nombre et en « qualité ». Une politique d’ordre prend de la vigueur.
- Une guerre aux frontières est menée contre les travailleurs et travailleuses cherchant à entrer en Suisse. Ceux et elles qui passent entre les mailles du filet – après une migration pavée de souffrances multiples – assurent le stock de sans-papiers. Ils sont condamnés à « prendre » tous les emplois les plus périlleux, les moins payés, les plus précaires. Tout cela, en silence et sans pouvoir revendiquer. Une politique qui pousse certains d’entre eux à la « marge » et en fait une main-d’œuvre susceptible d’être utilisée par une mafia ou une autre.
Les pauvres chassés
L’initiative adoptée en 2010 allait accroître le nombre d’expulsions suite à un « délit ». Les chiffres énoncés voisinaient les 1500. En 2009, selon la Commission fédérale pour les migrations, ils s’élevaient déjà à 750 personnes ayant le droit de séjour en Suisse.
À cela s’ajoutaient 9576 renvois de requérants d’asile en 2009. Et quelque 110 000 refoulements aux frontières par année, depuis 10 ans. Les gardes-frontière interpellent annuellement près de 30 000 personnes sur le territoire suisse. Ils les remettent à la police pour expulsion.
On peut donc estimer les expulsions, renvois, refoulements, en 2009, à environ 150 000, auxquels il faut ajouter 25 000 visas refusés par les autorités diplomatiques à des personnes qui ne disposent ni de comptes en banque, ni de garants crédibles (pour les autorités) en Suisse.
En 2009, dans cette chasse aux pauvres, 360 personnes ont été ligotées et casquées de force pour expulsion. La mort du Nigérian Joseph Ndukaku Chiakwa à Zurich en mars 2010, alors que des policiers le frappaient – attaché, tête recouverte d’un filet – s’inscrit dans ce genre de pratique.
La vraie remise à l’ordre
Face à ce type d’initiative (comme celle sur l’interdiction de la construction des minarets le 29 novembre 2009), une presse bien-pensante et une fraction de la droite comme de la gauche institutionnelle ne manquent pas de railler « L’ordre populaire », titre en une du « média suisse de référence » : Le Temps (29 novembre 2010).
Derrière cette raillerie se cache un profond mépris des salarié·e·s – autrement dit des couches populaires – susceptibles d’être influencés par la démagogie d’une formation politique de droite dure, patriotique.
Les mêmes groupes de presse qui véhiculent des publicités les plus frivoles ou les plus « dans le vent » sont moins railleurs et interrogatifs sur cette construction de choix placés sous influence. Normal, ils en vivent et certaines de ces publicités sont payées par ceux qui financent l’UDC.
Derrière ce persiflage se profile une orientation politique qui – « pour le bien de la Suisse dans le monde » – revendique un « gouvernement des sages », des « experts », de « ceux qui savent et donc comprennent l’intérêt supérieur »… des supérieurs qui dirigent la Suisse. Dans les défuntes « démocraties populaires », les Bureaux politiques du Parti savaient eux, seuls, ce qui était bon pour le pays.
Il s’agit ici d’une remise en cause de la démocratie semi-directe. Autrement dit, parfois, il faut « se passer du peuple », puisqu’il est difficile de le dissoudre et d’en élire un autre.
L’UDC – dont les mentors font partie des élites économiques – a depuis longtemps des représentants parmi les « sept sages » (le Conseil fédéral). Elle saura utiliser les sarcasmes « anti-populistes » des médias et de certains politiciens de « gauche » pour renforcer son emprise sur le système politique helvétique.
Une restriction des droits populaires dans le cadre de l’actuel système de démocratie semi-directe ne va en aucune mesure permettre aux salarié·e·s de mieux défendre leurs droits. Au contraire.
Cette restriction repose sur une conception qui prétend instaurer un cadre institutionnel assurant la « seule politique raisonnable ». Cette dernière doit échapper à des votes et, encore plus, à la rue.
Le vrai débat, sous l’angle des besoins et donc des droits des salarié·e·s, devrait commencer par faire la clarté sur : qui décide, et de quelle façon, sur les questions décisives en Suisse ? Et aussi dans l’Union européenne, au moment où la majorité de la population de certains pays est mise sous la tutelle de l’austérité sociale par une Banque centrale (BCE). Cette actualité est utilisée par l’UDC face à l’eurobéate orientation de la « gauche institutionnelle ».70
Nouveau referendum en 2014 : le poison de la xénophobie
Le 9 février 2014 s'est déroulée la « votation » sur l'initiative « Contre l'immigration de masse » lancée par le mouvement d'extrême droite UDC (Union démocratique du centre). Le oui l'a emporté par 50,3 %, soit 19 000 voix de différence avec le non.
La formation de Christoph Blocher a de longue date constitué son fonds de commerce en faisant campagne sur les idées xénophobes et réactionnaires, en faisant appel aux peurs et aux préjugés, en particulier dans la Suisse rurale et les zones les moins développées. L'UDC avait, en 1992, fait campagne pour le non à l'entrée de la confédération dans l'espace économique européen. Elle avait à nouveau fait parler d'elle fin 2009, lors de la campagne pour l'interdiction de construire de nouveaux minarets, appuyée par une affiche volontairement inquiétante montrant une pauvre Suisse hérissée d'une forêt de minarets curieusement représentés en forme de missiles. Un an plus tard, elle récidivait sur l'expulsion des étrangers criminels, en appelant à la suppression du droit de séjour dès la moindre infraction.
La crise économique est passée par là et, dans ce pays de 8 millions d'habitants, la hausse des prix, notamment des loyers et du terrain, et le manque de logements se sont fait sentir pour les couches populaires. Et même si le taux de chômage est parmi les plus bas d'Europe (3,5 % en 2014), la peur de perdre son emploi au profit d'un salarié moins payé n'est pas que de l'ordre du fantasme.
Cependant, c'est dans les cantons ruraux, où les seuls étrangers aperçus sont les touristes, que le oui à l'initiative l'a emporté, et non dans les villes où les immigrants sont plus nombreux, parce que les patrons recrutent. Les grandes villes de Genève, Bâle, Zürich et Zoug ont voté non. À Genève par exemple, où près d'un quart de la population active est constituée de travailleurs frontaliers, le rejet de l'initiative a été largement majoritaire. En revanche, les cantons alémaniques majoritairement ruraux et le Tessin ont voté oui.
La plupart des partis traditionnels, de droite comme de gauche, ont appelé à rejeter l'initiative. Quant au patronat, en particulier Économiesuisse, le Medef local, il avait avec logique appelé au non, car ses besoins de main-d'œuvre et ses calculs de profits passent par la libre circulation de l'argent... et des travailleurs à exploiter.
Si le patronat n'a guère à craindre les conséquences légales de ce oui, les travailleurs suisses, migrants (majoritairement originaires d'Allemagne, de France, d'Italie et du Portugal) et frontaliers, ne peuvent que pâtir d'un vote confortant, même faiblement, ceux qui veulent les diviser et les opposer. Et, au-delà des montagnes et des lacs, le camp des travailleurs dans son ensemble n'en est pas renforcé.71
Les démagogues qui jouent avec les peurs
Cette courte victoire a été obtenue parce qu’une partie des classes populaires est dupe des démagogues qui présentent le repli national, la xénophobie comme la seule issue possible au chômage, au recul du pouvoir d’achat. Ici aussi, bon nombre de salariés sont dupes du discours de Marine Le Pen sur la « préférence nationale » et voient dans l’Union européenne la cause de tous les maux. Le repli national, la défense de la souveraineté nationale contre les diktats de Bruxelles ne régleront rien, bien au contraire.
Ce n’est pas l’Europe en elle-même qui est responsable des reculs sociaux, du chômage, de la dégradation des services publics, pas plus que les travailleurs immigrés, frontaliers ou venant, au risque de leur vie, de pays lointains. Non, les responsables sont les grands groupes industriels et financiers, leur politique pour accroître, en permanence, leur profit. C’est leur Europe capitaliste qui se fait contre les peuples. La démagogie de l’extrême droite vise à dévoyer le mécontentement légitime pour l’attirer dans un piège mortel.
Une démagogie anti-ouvrière
Le Front national a salué « une victoire nette du peuple suisse contre ses élites, la technostructure de l’Union européenne et la bien-pensance qui n’épargne aucun pays d’Europe […] Cette victoire suisse renforcera les Français dans leur volonté d’arrêter l’immigration de masse et de reprendre la maîtrise de leurs frontières face à l’Union européenne » et nos prétendus démocrates de demander « un véritable référendum d’initiative populaire ». Une partie de la droite lui court après, Fillon en tête, qui a jugé le vote suisse « parfaitement naturel »… Estrosi, le maire UMP de Nice, demande « un référendum similaire » en accusant le gouvernement de vouloir « demander aux Français de s’intégrer, d’apprendre à parler les langues africaines, le mandarin, les langues arabes. Est-ce que c’est à nous de nous adapter ? » La bêtise raciste n’a pas de borne !
Mais les mêmes se gardent bien de demander un référendum sur la légitimité des cadeaux faits au patronat ou sur l’âge de la retraite… Ce ne sont pas les intérêts des classes populaires qui les intéressent. Leur xénophobie et leur racisme sont l’expression exacerbée de leur mépris social, de leur peur du peuple, des travailleurs dans lesquels ils voient une menace pour leurs privilèges.
La solidarité des travailleurs et des peuples
Combattre cette bêtise dangereuse que flattent et encouragent les partis de droite et d’extrême droite pour satisfaire leurs ambitions politiques, c’est combattre l’Europe des multinationales et des banques, en construisant une opposition sociale, ouvrière et populaire, internationaliste pour que la population victime de leur politique prenne elle-même la défense de ses propres intérêts en main, par-delà les frontières, contre tous les démagogues qui voudraient désigner l’étranger, l’autre, comme l’ennemi, le bouc émissaire. Non, nos ennemis ne sont pas les étrangers, mais les riches et les puissants, français ou non, qui sacrifient la société à leurs intérêts égoïstes et parasites, et les gouvernements qui les servent.
L’intérêt des victimes de la politiques des États et des classes dominantes, de leur Europe capitaliste est de s’unir par-delà les frontières pour construire une autre Europe : celle de la solidarité et de la coopération des peuples.72
Genève : une grève massive
Le 11 novembre 2015, c’est par milliers que les employéEs de l’Etat de Genève, tous services confondus – enseignement, hôpitaux, administration, travail social… - se sont croisés les bras. La grève, massivement suivie, a été suspendue le lendemain par décision de l’assemblée générale des grévistes. Il s’agissait à la fois de reconstituer des forces et de laisser au gouvernement un temps pour ouvrir des négociations.
Ce sont des mesures structurelles envisagées par le gouvernement cantonal genevois que la grève combat. Brève mise en perspective…
Gouverner c’est prévoir
C’est prévoir et anticiper. Ainsi, le gouvernement assume son rôle en anticipant l’adoption d’une loi dont il est le fervent défenseur et qui, bien qu’elle n’existe pas encore, devait entrer en vigueur dès 2019. Cette loi devait traduire au niveau du Canton la réforme de l’imposition des bénéfices des entreprises alors en discussion au Parlement suisse.
Mise sous pression par l’Union européenne, la Suisse doit supprimer les traitements de faveur accordés aux multinationales qui bénéficient ici d’un taux d’imposition largement inférieur à celui des entreprises « autochtones ». La loi qui va sortir du parlement va instaurer l’égalité de traitement. Partant, c’est aux Cantons d‘adapter leur taux d’imposition, celui-ci étant de leur ressort.
Ainsi, le Conseil d’État genevois – le gouvernement cantonal - a, à plusieurs reprises déjà depuis 2013, annoncé sa volonté de fixer le taux unique d’imposition à 13 ou 13,5%. Il était alors de 11% pour les multinationales étrangères et de 24% pour les entreprises locales.
L’introduction du nouveau taux devait se traduire pour les finances publiques par un manque à gagner de quelques 500 à 750 millions, voire même d’un milliard de francs … par an.
À titre de comparaison, le budget 2014 prévoyait des investissements de l’ordre de 639 millions de francs et que ce même budget se situait à un peu moins de huit milliards de francs. Donc, une perte de rentrées fiscales de cet ordre aurait signifié, l’an passé, se priver de tous les investissements de l’État (pour les écoles, les hôpitaux, les routes, les transports publics…) ou de 7,5 % du budget total de l’État !
C’est avec un budget réduit de 7,5 %, voire plus, que l’État de Genève se retrouverait en 2019 pour assumer en tout cas autant si ce n’est plus de tâches d’utilité publique.
En effet, les besoins sociaux vont augmenter : la population continue à vieillir et exige plus d’EMS et de prise en charge médicale, tandis que, de son côté, la population scolaire –actualité migratoire oblige- va aussi croître, tout comme le besoin en transports publics sans parler des urgences en matière de protection de l’environnement.
C’est un État aux moyens réduits qui devrait assumer plus. Évidemment, les détériorations du service à la population constitueraient une base matérielle incitative importante pour le développement d’écoles ou cliniques privées et payantes. C’est en ce sens que la Suisse participe à la négociation de l’accord TiSA (Trade in Services Agreement). Une neutralité économique en vertu de laquelle, par exemple, une institution privée vendeuse de masters universitaires installée au bord du Léman pourrait prétendre aux mêmes subventions publiques dont bénéficie l’Université de Genève, de même qu’une école privée pourrait prétendre à une défalcation fiscale des coûts d’écolage à hauteur des coûts unitaires de formation des élèves dans les écoles publiques…
Prévenir la crise sociale
Mais, loin s’en faut, la grande majorité de la population ne pourrait pas avoir accès à ces services de base payants. C’est pourquoi, l’État anticipe pour éviter que sur fond de déshérence sociale se développent les germes de l’explosion. Il faudra que, malgré les centaines de millions en moins, l’État et son personnel continuent d’assumer nombre de prestations indispensables.
C’est ainsi pour satisfaire des besoins sociaux croissants, qu’il veut augmenter la semaine de travail de 40 à 42 heures sans pour autant la payer davantage. Et c’est pour la même raison que l’État veut intensifier le travail par l’introduction et la généralisation des engagements à temps partiel, la productivité étant forcément moins grande lors des dernières heures de travail de la journée.
C’est aussi pour se protéger contre ces pertes de rentrées fiscales qu’il programme lui-même, que le Conseil d’État s’attaque également aux salaires par la suspension ad aeternam de l’annuité - à savoir la reconnaissance de l’expérience dans la fixation du prix de la force de travail - et par l’engagement de nouveaux employés à des tarifs inférieurs aux normes en vigueur.
Il en va de même pour la diminution programmée des effectifs du personnel – les départs à la retraite ne seraient plus remplacés - qui contribue à baisser les « coûts de personnel ».
C’est donc à travailler plus, de manière plus intense, pour des salaires bloqués et aussi partiels que le temps de travail que le projet du gouvernement condamne. Avec, en prime, la facilitation des conditions de résiliation des rapports de travail, bel euphémisme recouvrant une notion bien plus simple, la facilitation des licenciements de celles et ceux qui voudraient résister.
Une obole obligatoire... en faveur des plus riches !
C’est ainsi que le personnel est appelé à se sacrifier pour permettre un cadeau fiscal d’au moins 600 millions de francs suisses par an aux plus riches. En d’autres termes, il s’agit, ni plus ni moins, de puiser dans les poches de celles et ceux qui travaillent pour garnir celles de ceux qui font travailler leur argent.
Une obole que, par sa grève massive, le personnel refuse obstinément de verser…73
Le secteur bancaire suisse
La croissance du secteur bancaire au XXe siècle découle des activités financières internationales des banques suisses et du rôle du pays comme place financière internationale qui se voit accru par la Première Guerre mondiale. En 1929, les capitaux étrangers représentent entre 5 % et 7 % du total des dépôts du pays mais entre 13 % et 17 % des dépôts des grandes banques.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Suisse rend particulièrement service à l'Allemagne en lui rachetant de l'or et en le convertissant en francs suisses que l'Allemagne utilise pour s'approvisionner en matériel stratégique auprès des pays neutres. Dans les années 1960, la Suisse devint l'une des places financières les plus importantes du monde. Entre 1947 et 1971, le total du bilan des banques suisses est multiplié par six en francs courants en raison de leurs transactions avec l'étranger.
Le domaine bancaire et de gestion de fortune participe encore de la réputation du pays à l'étranger. La neutralité de la Suisse, notamment durant les deux guerres mondiales, avait déjà favorisé l'arrivée de capitaux étrangers dans les banques suisses. Le secteur bancaire suisse est caractérisé par sa stabilité et sa discrétion découlant du secret bancaire remontant au Moyen Âge et codifié pour la première fois dans une loi de 1934. Il est garanti par l'article 47 de la Loi fédérale sur les banques et les caisses d'épargne qui interdit à un représentant d'une banque de divulguer la moindre information (bancaire ou non) sur l'un de ses clients. Il s'agit en quelque sorte d'un secret professionnel au même titre que le secret médical. Toutefois, ce secret peut être levé lors d'une procédure d'entraide judiciaire internationale. Cette « discrétion » favorise l'arrivée de nouveaux capitaux, tout comme la stabilité du franc suisse ou la stabilité politique du pays.
Tous les établissements sont régulés par la FINMA : Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers. La FINMA revêt la forme d'un établissement de droit public et elle est soumise à la haute surveillance politique de la Confédération. Par ailleurs, un ombudsman, poste créé en 1993, offre gratuitement ses services, y compris la médiation et l'assistance aux personnes à la recherche de comptes « dormants ». Il travaille sur près de 1 500 dossiers déposés contre les banques chaque année.
En 2008, 405 établissements bancaires sont autorisés à exercer sur le territoire suisse. Dans le même temps, 24 banques cantonales, établissements semi-publics contrôlés par l'un des cantons suisses, exercent leurs activités dans tous les domaines bancaires, la plus grande d'entre elles, la Banque cantonale de Zurich, affichant un résultat net de 843 millions de francs en 2007. En 2003, les établissements bancaires suisses géraient environ 3 293 milliards de francs. Parmi les principaux figurent UBS, qui a réalisé en 2004 un bénéfice net de 8 milliards de francs, et le Crédit suisse qui réalise la même année un bénéfice net de 5,6 milliards de francs. Tous deux abritent plus de 50 % des dépôts du pays. En raison de leur poids, ces deux banques font l'objet d'une surveillance particulière de la FINMA.74
La Suisse est souvent considérée comme l'un des plus grands paradis financiers au monde : en 2013, selon les estimations de Boston Consulting Group, la Confédération est le premier centre financier offshore mondial avec 1 600 milliards d'euros d'avoirs.75
HSBC et les 100 000 voleurs
En février 2015, le journal Le Monde a publié les résultats d'une enquête révélant que 100 000 clients fortunés de la banque britannique HSBC ont profité de sa filiale suisse pour frauder, en cachant leur argent aux autorités fiscales de leur pays.
Ainsi, entre le 9 novembre 2006 et le 31 mars 2007, 180 milliards d'euros auraient transité par des comptes discrets. Les riches clients se voyaient offrir un compte numéroté en Suisse, et, pour obtenir encore plus d'opacité, HSBC leur proposait la création d'une société offshore dans des paradis fiscaux.
Ainsi, des rois, des diamantaires, des héritiers du luxe, des chefs d'entreprises, des truands de haut vol, ont pu soustraire pendant de longues années leurs fortunes aux yeux du fisc de leurs pays respectifs.
Et puis un fouineur, Hervé Falcini, ancien employé de la banque HSBC a transmis des fichiers informatiques des clients de la banque, fichiers qu'il avait dérobés. Le fisc français a pu ainsi récupérer ce qui concernait les ressortissants français : ceux-ci étaient environ 3 000, possédant à l'époque, la bagatelle de 5,7 milliards d'euros sur leurs comptes HSBC. En toute discrétion, comme d'habitude avec les gens fortunés, le fisc a entrepris de « régulariser » tout ce beau monde, se félicitant d'avoir pu récupérer, à l'amiable, la somme de 300 millions d'euros.
Mais ce déballage n'est que la partie émergée de la réalité. D'abord simplement parce que ces révélations ne concernent qu'une seule banque, couvrant une courte période de cinq mois.
Et puis surtout parce que les plus riches n'apparaissent pas, n'apparaîtront jamais dans ces listings ou d'autres. Ils ont les moyens légaux de faire ce qu'ils veulent de leur fortune, qui ne se chiffre pas en millions d'euros, mais en milliards ou dizaines de milliards. Ils pratiquent l'optimisation fiscale planétaire. Ils ont à leur disposition, non seulement des institutions bancaires, mais les gouvernements et les États. Ils ne sont pas hors-la-loi, les lois sont faites pour eux.76
HSBC, une respectable institution financière
La banque HSBC est née à Hong Kong, il y a un siècle et demi, à la faveur de la guerre gagnée par les impérialistes anglais sur la Chine en 1860. Des gangsters britanniques avaient flairé la bonne affaire en créant une banque basée sur le trafic d'opium : l'opium provenait d'Inde, était introduit de force en Chine, et les profits étaient rapatriés dans la métropole britannique. Cette banque fit rapidement fortune et se développa dans toute l'Asie.
À partir des années 1980, elle essaima un peu partout dans le monde pour devenir une des toutes premières banques mondiales, la première en Europe. Son siège fut transféré à Londres, quand Hong Kong fut rétrocédé à la Chine. En 2015, HSBC emploie 270 000 salariés, possède des filiales dans 84 pays, et son portefeuille comporte 60 millions de clients. Le bénéfice de 2013, après impôts et amendes, s'est monté à 16,2 milliards de dollars, soient 14,4 milliards d'euros.
En 2011, HSBC a été accusé par la justice américaine de blanchiment d'argent de la drogue des cartels mexicains et colombiens. Sa filiale mexicaine avait ouvert des guichets qui récoltaient des valises de billets des narcotrafiquants, transportés ensuite par camions blindés ou avions spéciaux vers les USA. Ce trafic s'est perpétué de 2003 à 2010. Lors de la même enquête, des liens d'affaires avec des organisations de soutien au terrorisme avaient été révélés. HSBC a été reconnu coupable de toutes ces accusations. En décembre 2012, la banque a évité un procès en payant une amende, en fait modeste, de 1,9 milliard de dollars.
Toujours aux États-Unis, HSBC a été reconnu coupable, en septembre 2014, d'avoir vendu pendant la crise immobilière, des subprimes et autres emprunts toxiques, en sachant pertinemment ce qu'elle faisait : résultat, encore un accord à l'amiable de 550 millions de dollars et pas de poursuites.
HSBC est également dans le coup des manipulations des taux de référence (Libor, Euribor...) pour les activités financières sur la place boursière de Londres. Avec cinq autres grosses banques, HSBC manipulait les taux de change, pour le profit des six banques dans le coup. Prises la main dans le sac, elles ont dû s'acquitter d'une amende de 4,2 milliards de dollars. Là encore, sans procès.77
Faire sauter la banque...
Derrière HSBC, un système de rapine et de fraude
L’affaire de fraude fiscale organisée par la banque HSBC éclaire sur ce que sont réellement les banques. Pour la majorité d’entre nous, la banque, c’est cet endroit où est viré son salaire et où on va discuter d’un crédit pour certains achats importants ou en cas de difficultés financières. Mais les banques, c’est bien autre chose : c’est le cœur de la mécanique du capital. Comme de gigantesques pompes aspirantes et refoulantes qui font circuler l’argent sous toutes ses formes et orientent la marche générale de l’économie en lien avec les grandes entreprises.
Les banques spéculent avec l’argent que les particuliers leur apportent. Elles se montrent dures avec les salariés, les chômeurs, les artisans qui ont un petit découvert. Par contre, les hommes d’affaires ont droit à tous leurs égards pour leurs opérations acrobatiques. Elles organisent l’évasion et la fraude fiscales. Elles prennent des libertés avec les lois. Si elles se mettent en danger, l’argent des contribuables les sauve. Elles imposent leurs vues aux pouvoirs politiques, qui d’ailleurs ne résistent guère, car dirigeants des banques et sommets de l’État s’interpénètrent. Tout au plus, de temps en temps, quand un scandale trop important menace, quelques mesures limitées et symboliques sont prises.
Comment imaginer changer la société sans casser cette puissance ? Pour remettre en cause la loi du profit, la question bancaire ne peut être éludée : les actionnaires des banques doivent être expropriés et les banques socialisées.
Le secteur bancaire, une citadelle inentamée
Après la crise financière, les banques ont été sauvées, mais rien n’a changé dans leurs pratiques. Elles sont aussi puissantes.
Quatre mille cinq cents milliards d’euros ont été mobilisés pour sauver les banques européennes lors de la crise, soit plus de deux fois le PIB (produit intérieur brut – valeur produite en une année) de la France. Ces fonds ont été mis à leur disposition sous forme de garanties, le plus souvent sans conditions. Les intérêts des actionnaires et dirigeants des banques ont été préservés. Dès 2009, les banques renouent avec des bénéfices qui, depuis, ne cessent de gonfler.
« Too big to fail »...
Le secteur bancaire est même plus concentré qu’en 2007. Les grandes banques absorbent leurs concurrents fragilisés. En 2012, les cinq plus grandes banques américaines contrôlent 43,7 % des dépôts contre 37,1 % en 2007. Ces concentrations renforcent la puissance des banques. Plus qu’avant la crise, les grandes banques sont « too big to fail » – trop grosses pour faire faillite –car cela provoquerait d’énormes remous financiers. Le bilan de la BNP atteint près de 2 000 milliards d’euros, soit presque autant que le PIB français. En cas de problème, ces banques ont donc la garantie que les États viendront à leur secours.
Elles ne manquent pas de moyens pour diluer les tentatives (timorées) de réforme et de régulation. À Bruxelles, entre 700 et 1 000 représentants du secteur bancaire sont à pied d’œuvre pour faire pression sur les institutions européennes, avec un budget de plus de 300 millions d’euros. Et ils ont des alliés puissants, comme Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, ancien de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs. Il en est de même dans chacune des capitales.
C’est ainsi qu’a été mis en échec le retour à la séparation entre banques de dépôt et banques d’affaires. Les tentatives de réglementation se voient opposer toujours le même argument sous des formes différentes : elles amèneraient les banques à moins prêter aux entreprises et aux ménages au détriment des investissements et des achats de logements, etc. Et ce ne serait vraiment pas le moment en ces temps de faible croissance et de montée du chômage... En résumé, l’intérêt des banques se confondrait avec l’intérêt général.
Pourtant les banques sont les championnes des innovations inutiles et dangereuses qui ne contribuent en rien à la croissance mais rapportent des profits juteux : le trading haute fréquence qui permet la spéculation à grande vitesse, les emprunts toxiques à taux variables, les produits dérivés, etc. Les économies stagnent... et pourtant la valeur des actifs bancaires s’envole. En Europe, en moyenne 10 % de ces actifs sont consacrés à des crédits aux entreprises (avec des difficultés d’accès au crédit pour les PME), 15 % à des crédits aux ménages. Les 75 % restants vont surtout à des placements sur les marchés financiers !
Des activités nuisibles, légales et illégales
Au-delà de ces activités nuisibles mais légales. Il y a les diverses turpitudes et illégalités qu’elles commettent tous les jours. Pourtant, ces délits ne sont pas minces : tromperies à l’égard de leurs (petits) clients, organisation de la fraude fiscale en faveur de leurs (gros) clients, blanchiment d’argent du crime organisé, manipulation des taux d’intérêt et des marchés, etc. Les banques offrent leurs services à tous les clients fortunés sans se montrer regardant sur l’origine de leur fortune. Il ne s’agit pas seulement de bourgeois des pays du Nord : les enrichis du Sud sont aussi prospectés. Même dans les pays les plus pauvres, des fortunes existent : 99 Maliens détenaient un compte chez HSBC !
Quand les banques sont reconnues avoir commis des actes illégaux et poursuivies par les autorités chargées de les contrôler aux États-Unis ou en Europe, cela se solde par une simple amende qui ne fait qu’ébrécher leurs résultats. Depuis 2008, aucune banque n’a été fermée ou démantelée et, sauf en Islande, aucun dirigeant de banque n’a été condamné à une peine de prison. Tout au plus, sont condamnés des seconds ou troisièmes couteaux, comme Jérôme Kerviel. Des patrons de banque coupables de violation de la loi ont pu garder le même poste ou se reconvertir sans problème, à l’instar de Stephen Green qui fut patron de HSBC alors que HSBC Mexique était impliqué dans le blanchiment d’argent d’organisations criminelles... puis fut anobli et devint de février 2011 à décembre 2013 ministre du Commerce et de l’Investissement dans le gouvernement conservateur britannique.
De façon générale, dans la haute administration voire aux sommets des États, le lien avec les banques est évident. Ainsi aux États-Unis, Robert Rubin, secrétaire au Trésor sous Clinton de 1995 à 1999 et grand partisan de la libéralisation financière, a d’abord été coprésident de la banque d’investissement Goldman Sachs. Après son passage au gouvernement, il rejoint la banque new-yorkaise Citigroup. Après leur passage au pouvoir, l’ex-chancelier allemand Gerhard Schroeder et l’ex-Premier ministre anglais Tony Blair ont été embauchés comme conseillers par des banques. Et ce ne sont que des cas parmi bien d’autres. En France, aujourd’hui, il y a non seulement le cas d’Emmanuel Macron (inspecteur des finances parti à la banque Rothschild), mais la symbiose est permanente entre la direction du Trésor du ministère des Finances et le monde bancaire.
Loin des employés de banque de base, les rémunérations des dirigeants et traders restent astronomiques. En 2013, les dix dirigeants les mieux payés de la Société générale ont reçu 21 millions d’euros, dont 3,7 millions pour le PDG Frédéric Oudea. Dans une agence de la Société générale, certains salariés doivent se contenter de 1 550 euros par mois.
La capacité des banques à se tirer des situations difficiles avec l’aide de leurs compères politiques est faramineuse. Elles ont réussi à faire prendre en charge leurs pertes par les États et les banques centrales après 2007-2008, d’où l’explosion des dettes publiques. Ainsi, l’essentiel (77 %) des « aides » dont a bénéficié la Grèce de la part de l’Union européenne et du FMI est reparti dans le système financier.
« Optimisation », évasion et fraude fiscales
Le scandale HSBC montre que l’évasion et la fraude fiscales sont pour une grande part organisées par les banques. Et les banques françaises ne sont pas en reste, en particulier BNP Paribas...
Les scandales d’évasion et de fraude fiscales ne cessent d’exploser ces dernières années. Après les banques du Liechtenstein, l’affaire Cahuzac, LuxLeaks, SwissLeaks constitue une nouvelle étape de l’étendue de ce phénomène. Dans un contexte de crise financière mondiale, les sommes dérobées aux finances publiques donnent le vertige. Ainsi en France, la fraude fiscale est à l’origine d’un manque à gagner évalué entre 40 et 80 milliards d’euros par an. L’affaire SwissLeaks confirme l’ampleur de l’évasion et de la fraude fiscale pratiquées par les plus riches, du chef d’entreprise en passant par des artistes et des hommes politiques.
Cette fraude orchestrée par les banques se compte en milliards d’euros. 50 000 comptes secrets auraient été ouverts en Suisse par des résidents français, dont 6 000 comptes à la banque HSBC, et seulement 3 000 identifiables. Le ministre du Budget d'alors, Christian Eckert, a indiqué en 2013 que seulement 0,2 % d’entre eux étaient déclarés. Le montant des fonds cachés dans ces comptes de résidents français est évalué à 5,7 milliards d’euros. Bien que disposant des fichiers depuis 2009, Bercy a saisi la justice... pour seulement 62 cas, au motif que de « nombreux » délinquants auraient régularisé leur situation. Mais Bercy n’a récupéré que… 300 millions d’euros de recettes fiscales en 4 ans de travail sur la liste.
Au cœur du système frauduleux
Si HSBC ou l’Union des banques suisses ont été prises la main dans le sac, les banques françaises participent elles aussi pleinement à l’évasion fiscale, en aidant les particuliers, les multinationales, à « optimiser leur fiscalité ». On peut même dire que les banques françaises, d’abord BNP Paribas mais aussi la Société générale, le Crédit Agricole, la BPCE, sont des leaders mondiaux dans l’industrie de l’évasion et de l’optimisation fiscale.
Elles ont des connaissances et une capacité remarquables à proposer des modes d’organisation pour transférer des fonds de manière plus ou moins opaque. Par exemple, en proposant aux entreprises ou aux particuliers de créer des sociétés écrans entre le client et le paradis fiscal, pour dissimuler l’argent. Pour cela, les banques françaises possèdent chacune des dizaines de filiales dans les paradis fiscaux pour y faire la même chose que leurs consœurs internationales : payer moins d’impôts, faire fructifier discrètement et au moindre coût fiscal le patrimoine des personnes aisées, gérer les salaires de leurs cadres à haut revenu en dehors du regard du fisc et accompagner les stratégies internationales des multinationales.
Une fraude peu pénalisée
Face à ce nouveau scandale, la France mais également un bon nombre de pays européens ont indiqué leur volonté « d’être intraitables » face aux fraudeurs et de se donner les moyens pour lutter efficacement contre la fraude fiscale. Mais dans la pratique, peu de fraudeurs aisés ou de grandes entreprises se retrouvent devant les tribunaux, car la volonté de l’administration fiscale est de trouver aussi souvent que possible un règlement financier.
Cela s’est accentué sous Sarkozy qui a mené une politique de dépénalisation de la criminalité financière, réduisant ainsi les moyens à la fois humains et juridiques de poursuivre les responsables d’évasion fiscale. Cela n’est d’ailleurs pas propre à la France. Au Royaume-Uni, sur les presque 7 000 clients de HSBC figurant sur la liste Falciani, 3 000 ont fait l’objet d’une enquête fiscale.... mais un seul a été poursuivi au pénal. La France se singularise en revanche par l’indulgence des peines prononcées contre la poignée de fraudeurs poursuivis, contrairement à de nombreux pays européens où certains fraudeurs sont condamnés à de la prison ferme. Par ailleurs, comment lutter efficacement contre la fraude fiscale quand des milliers d’emplois sont supprimés tous les ans aux finances publiques ?
Ce nouveau scandale remet à l’ordre du jour la nécessité de mettre réellement fin au secret bancaire et l’interdiction de réaliser toute transaction avec un paradis fiscal. Le non-respect de cette interdiction devrait être assorti de sanctions très lourdes, jusqu’au retrait de la licence bancaire et au paiement de lourdes amendes. Mais au-delà, il y a nécessité de socialiser le secteur bancaire. Sans cela, la lutte contre la fraude fiscale n’est pour l’essentiel que du vent...
Grèce : le scandale de la « liste Lagarde »
Le scandale HSBC concerne aussi la Grèce et illustre de façon caricaturale la capacité des gouvernements à ne rien faire...
Une partie de la liste « Falciani », celle qui concernait des clients grecs de la branche helvétique de la HSBC, a été donnée officiellement en octobre 2010 par la ministre française de l’époque, Christine Lagarde (d’où le nom de la liste), à son homologue grec, Georges Papakonstantinou, pour être examinée par les services grecs anti-fraude.
L’existence de la liste n’a été rendue publique que deux ans plus tard, tout en informant que le CD original avait été perdu. En octobre 2012, le magazine Hotdoc publie la liste, avec 2 059 noms, et l’éditeur est tout de suite poursuivi en justice ! Le gouvernement se sent alors obligé de demander une copie de l’original du gouvernement français : sur le CD original, on découvre qu’il y avait 2 062 noms, à savoir 3 noms de plus... tous des membres de la famille Papakonstantinou !
Récemment, avec le Swissleak, on a appris que, dans la liste Falciani originale, il y avait au moins 86 Grecs de plus, qui n’étaient pas inclus dans la « liste Lagarde » donnée par les Français aux Grecs.
Faibles contrôles
D’après les déclarations officielles, il y a seulement eu 10 à 20 cas de la première liste reçue qui ont été contrôlés… Mais même après la publication de l’affaire, les contrôles ont été très lents : 5 cas en 2013 et 20 en 2014 (fin 2015, l’affaire est juridiquement classée) ! Rien que sur ces rares contrôles, les services ont constaté des revenus non déclarés de 25 millions d’euros et une évasion correspondante de 12 millions d’impôts... Le total des sommes recensées dans la liste est estimée à environ 1 milliard d’euros. Rien que dans les 86 cas grecs révélés, il y aurait en tout 270 millions d’euros, un d’entre eux ayant à lui seul déposé 60 millions !
Et puis, malgré le travail d’investigation, tous ces noms ne correspondent qu’à de « petits » déposants, relativement aux gros qui, eux, pour éviter l’impôt, passent par des montages basés sur des sociétés offshore...
France : un système gangrené
Attac et le site en ligne Basta ! ont publié le Livre noir des banques essentiellement consacré au système bancaire français.
Depuis le début de la crise financière en 2007, rien d’essentiel n’a changé dans le fonctionnement des banques françaises. Le système bancaire français est particulièrement concentré : les deux premières banques (Crédit agricole et BNP) contrôlent environ 50 % du marché bancaire. Les opérations largement spéculatives sur les marchés financiers représentent 30 à 50 % du bilan des grandes banques et mettent potentiellement en danger les dépôts des particuliers. Ceci sans parler des opérations hors bilan, très rentables mais à haut risque. Les banques mutualistes (Crédit agricole et BPCE) ont aligné leur mode de gestion sur celui des autres banques.
Certes, les banques ont remboursé les prêts accordés par l’État et la BCE durant la crise, mais néanmoins leur sauvetage a coûté plus de 30 milliards d’euros, et l’accroissement de la dette publique résultant de la crise financière plombe l’État français. Depuis, les banques ont utilisé l’argent que la Banque centrale européenne leur distribue à un taux de 1 % pour acheter des titres de la dette publique espagnole, portugaise, italienne... qui rapporte 5 %, voire plus.
Personnel d’État... et des banques
Les banques françaises sont bien présentes sur le marché de la fraude et de l’évasion fiscales. Les liens du lobby bancaire avec les sommets du ministère des Finances sont permanents quelles que soient les alternances politiques. « Le projet de réforme bancaire de 2013 a été rédigé sous la dictée des grands banquiers français » énonce un économiste cité dans le Livre noir des banques. Il y a à cela des raisons idéologiques (ces gens-là partagent la même vision du monde) mais aussi plus matérielles. Ce même économiste explique : « Quand vous êtes haut fonctionnaire à Bercy, vous savez qu’à 45 ans vous allez plafonner dans votre carrière […] vous irez pantoufler dans une banque, avec un salaire multiplié par 10 ou 50 ».
Les sommets des grandes banques sont donc peuplés d’anciens hauts fonctionnaires, notamment d’inspecteurs des finances, souvent passés par des cabinets ministériels, de droite ou « de gauche » peu importe. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'État chargé du Budget (de 2014 à 2017) et ami personnel de Hollande, a été au cabinet de Jospin, puis directeur du Trésor, puis président de la banque Barclays, puis secrétaire d’État sous Sarkozy, etc. (certaines étapes ont été sautées tellement il a virevolté d’une fonction à une autre...).
La partie descriptive du Livre noir des banques fourmille d’informations fort utiles. Les prescriptions (plafonnement des revenus des banquiers, séparation des banques de dépôts et des banques d’affaires, réforme de la « gouvernance » des banques et interdiction des activités bancaires dans les paradis fiscaux) ne sont pas inutiles, mais elles ne sont pas à la mesure du problème. En particulier, une réforme de la « gouvernance » – où usagers, salariés, représentants de la société civile, actionnaires participeraient « à parts égales » aux instances de direction des banques – seraient, dans une société telle que la nôtre, le masque du pouvoir maintenu des actionnaires. On ne peut éluder la nécessaire socialisation des banques.
Pour un regard plus global sur les banques dans le monde et des propositions plus radicales, et plus à la mesure de ce qui serait nécessaire, il faut lire Bancocratie d’Éric Toussaint.78
L'industrie suisse
L'importance de l'industrie pour le pays s'explique par son modèle d'industrialisation reposant avant tout sur une industrie orientée vers les marchés extérieurs, et ce dès l'arrivée des réfugiés huguenots au XVIe siècle avec l'apparition des industries de la montre, de la soie et du coton. Pour le secteur de l'horlogerie, connu par des noms prestigieux comme Breitling, Chopard, Patek Philippe, Rolex, Swatch ou Vacheron Constantin, la faculté d'adaptation à l'évolution de la demande et une diversification des débouchés — l'Asie est ainsi le principal marché pour cette industrie, avec 44 % des achats en 2007, contre 34 % pour l'Europe et 20 % pour les Amériques. Cela lui permet de maintenir un leadership incontesté et une activité en forte croissance dans le très haut de gamme.79
L'horlogerie suisse
Pendant les guerres de religion, Jean Calvin, le réformateur protestant installé à Genève en 1536, accueillait favorablement les réfugiés huguenots qui augmentaient le nombre de ses partisans. Son interdiction du port d'objets décoratifs poussa les orfèvres vers l’horlogerie, établissant l'horlogerie genevoise. Calvin interdit aux habitants, au nom de la morale protestante, de porter des bijoux, accessoires de séduction superflus. Les joailliers genevois se reconvertissent dans l'horlogerie et incrustent les montres de pierres précieuses. Ces montres échappent à la notion de bijou de Calvin et dès lors peut se développer l'horlogerie de luxe.
L'horlogerie suisse s'est ensuite développée dans l'arc jurassien de Genève à Schaffhouse au XVIIe siècle, par l'émigration d'un grand nombre d'artisans huguenots, suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils y trouvèrent un environnement paisible et une main-d'œuvre possédant les vertus propre à l'horlogerie : minutie, patience, persévérance, « cœur à l'ouvrage », droiture et une religion réformée prépondérante propre à la recherche technique et au commerce.80
La marque de montre suisse la plus prestigieuse est ROLEX et elle symbolise la « réussite » matérielle.
Invité le 13 février 2009 à l'émission Les 4 Vérités sur France 2, le publicitaire Jacques Séguéla répondit à propos de l'image bling-bling du président Sarkozy : « Comment peut-on reprocher à un président d'avoir une Rolex. Enfin... tout le monde a une Rolex. Si à cinquante ans, on a pas une une Rolex, on a quand même raté sa vie ! »
La montre de luxe est moins un objet utile qu'un signe ostentatoire de richesse. Sa principale fonction est d'être vue, elle doit être grosse et taper dans l'œil afin que son propriétaire puisse afficher son statut social.
ROLEX = OR LEX
« LEX » signifie « LOI » en latin.
Avoir de l'OR autour du poignet est devenu la LOI pour montrer qu'on a « réussi sa vie ».
Certaines personnes portent des montres d'une valeur de plus de 500 000 euros alors qu'avec cette somme, nous pourrions sauver la vie de milliers d'enfants en les sortant de la malnutrition.
ROLEX a été fondée en 1905 par Hans Wilsdorf.
Le 7 octobre 1927, Mercedes Gleitze, une jeune nageuse britannique, traversa la Manche à la nage avec une Oyster au poignet. Cette sportive sera la première d’une longue série de Rolex Ambassadors. Afin de promouvoir cet exploit auprès du grand public, Rolex s’offrit alors la première publicité jamais réalisée pour une marque de montres, sous la forme de la première page du quotidien Daily Mail. Cette page contenait l’annonce de la traversée de la Manche par l’Oyster, mais cette annonce, centrée, ne couvrit qu’à peine le premier quart de la page ; le reste fut consacré aux différents modèles de la marque, en particulier les montres de cocktails pour dames.81
Le 7 octobre 1927, Mercedes Gleitze a réalisé la traversée de la MANCHE en 15 heures et 15 minutes.
7 octobre 1927 = 7x10x1927 = 134890
134890 = 38 NOI
En 1964 à New-York, 38 témoins ont assisté au meurtre d'une jeune femme sans qu'aucun d'entre eux ne vienne lui porter secours.
Actuellement, un enfant se NOIE toutes les 5 secondes mais pratiquement personne ne se jette à l'eau pour les sauver.
MERCEDES Gleitze a réalisé la traversée de la MANCHE en 15 heures et 15 minutes.
15H15 :
15 = O
15H15 = OO H
La lettre H forme des branches de lunettes, et si nous l'ajoutons aux deux O, nous obtenons une paire de lunettes :
IO-OI
À travers ce signe, Dieu nous donne une paire de lunettes afin que nous puissions voir les millions d'enfants qui se NOIENT sous nos yeux chaque année.
Mercedes Gleitze a effectué la traversée de la Manche avec une MONTRE au poignet.
Les initiales de Mercedes Gleitze sont M G.
M G = 13 7
Jules César est né un 13 7 (13 juillet).
Dieu nous MONTRE que César : le RICHE capitaliste – cache dans les médias qu'il contrôle, la mort des millions d'enfants qu'il assassine en accaparant la majeure partie des richesses de la Terre.
Dieu nous donne ainsi des « lunettes », à travers les signes, afin que nous puissions voir la mort de ces enfants et l'identité de leur assassin.
Ces enfants sont donc assassinés par l'inégale redistribution des richesses de la Terre. Alors oublie la MERCEDES et la ROLEX, n'accumule par l'OR ou partage-le si tu en as afin d'aider ton prochain.
Dieu nous transmet ce message à travers la traversée de la MANCHE effectuée par une nageuse dans la cadre d'une publicité pour une marque de MONTRE.
La MONTRE se trouve bien souvent sous la MANCHE du moins pour ceux qui ne veulent pas l'exhiber.
Dieu nous fait ainsi comprendre que la MONTRE doit rester sous la MANCHE, c'est-à-dire qu'il ne faut pas acheter une MONTRE hors de prix pour vouloir l'exhiber puisque la richesse nous enverra six pieds sous terre. Une MONTRE est destinée à lire l'heure et ce message est valable pour tous les objets de consommation, car à quoi ça sert d'acheter une MERCEDES à 50 000 euros ? À rien, à part MONTRER qu'on est « blindé de thunes » et qu'on a « réussi sa vie » selon les critères de la religion du dieu Argent.
Dieu nous demande de nous contenter du strict nécessaire et de redistribuer le SUPERFLU pour aider notre prochain.
Le publicitaire Jacques Séguéla déclarait : « Si à 50 ans, on a pas une une Rolex, on a quand même raté sa vie ! »
Le département 50 est celui de la MANCHE dont le chef-lieu est la ville de Saint-LO.
LO = L'EAU
La nouvelle Alliance de L'EAU t'impose de ne jamais porter de Rolex sous ta MANCHE, alors si tu en as une, vends-là, et redistribue l'argent aux pauvres qui font la MANCHE. En agissant ainsi, tu auras réussi ta vie car tu seras immortel contrairement à Nicolas Sarkozy et Jacques Séguéla qui seront éternellement enterrés vivants dans un cercueil avec leur Rolex autour du poignet ; et le comble c'est qu'ils ne pourront même pas lire l'heure car il n'y a pas de lumière quand on est enterré vivant six pieds sous terre.
Conclusion
À travers les banques, les paradis fiscaux, la neutralité, l'horlogerie de luxe, la peur des étrangers : la SUISSE accumule les maux qui rongent notre planète.
La SUISSE a imposé en 1938 la lettre « J » sur le passeport des Juifs.
SUISSE+J = JE SUI SS
Dieu nous fait comprendre que « JE SUIS SS » lorsque je vote pour une idéologie qui extermine des millions de pauvres chaque année alors qu'il y a suffisamment de richesses sur Terre pour permettre à tous les hommes de vivre dignement.
L'année 1938 est symbolique puisque le département 38 est celui de l'ISÈRE.
ISÈRE = MISÈRE
3x8 = 24
Le chef-lieu du département 24 est la ville de PÉRIGUEUX.
Dieu nous révèle que le GUEUX PÉRI par millions chaque année car JE SUIS un SS en votant pour une idéologie qui permet à une minorité de la population mondiale d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre ; par conséquent, je suis responsable de la MISÈRE et donc de la mort des pauvres.
N'étant pas NEUTRE dans ce massacre, Dieu me fait comprendre à travers les signes que ma sanction sera la MORT si je continue à voter pour ce système économique criminel. Alors si je suis intelligent, je vais tout faire pour combattre le nazi-capitalisme.
Dieu associe notamment la SUISSE aux SS et donc au nazisme car la spéculation sur les denrées alimentaires extermine de nombreux pauvres chaque année. Par conséquent, une partie de la prospérité de la Suisse provient de ce génocide, car plus les multinationales de négoce installées en Suisse s'enrichissent avec la montée des prix des denrées alimentaires, et plus les pauvres du Tiers Monde meurent de faim. Les Suisses se nourrissent alors des cadavres de millions de pauvres, c'est le capitalisme cannibale.
C'est pour ce système économique que vous votez à chaque élection alors réfléchissez y à deux fois avant de déposer le bulletin de vote d'un parti capitaliste dans l'urne.
Sur internet, j'ai visionné une vidéo dans laquelle, le 2 mai 2013, Jean Ziegler est interviewé par un journaliste français de TV5 Monde, Patrick Simonin, dans le cadre d'un salon du livre à Genève.
Jean Ziegler déclarait : « La Suisse est un pays magnifique. C'est une très vielle démocratie, il y a une grande culture, à l'image de ce salon du livre qui est unique en Europe ; donc d'une part, c'est un pays magnifique et d'autre part, c'est un nid de pirates au cœur de l'Europe puisque la Suisse, la classe dirigeante helvétique, elle vit du pillage des pays alentours avec la fraude fiscale organisée. L'affaire Cahuzac n'est que la pointe de l'iceberg ; elle vit du blanchiment des cartels de la drogue et surtout elle vit de l'argent du sang, c'est-à-dire des capitaux volés aux peuples du Tiers Monde par leurs dictateurs et emmenés en Suisse dans les caves d'Ali Baba.(...) La Suisse a la première monnaie du monde – le Franc suisse est la monnaie la plus dure du monde – et le deuxième pays le plus riche de la Terre, revenu par tête d'habitant. Cette puissance bancaire mortifère pour tant de peuples alentours, est intacte, et moi dans ce pays de liberté où j'ai toujours eu la parole, au Parlement, à l'université, dans les livres que j'ai écrit, je n'ai pas pu empêcher qu'un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes. »
Le journaliste a rétorqué : « Mais ce n'est pas la faute de la Suisse ça ? »
Jean Ziegler : « Non, mais l'argent des pays où l'on meurt de faim est majoritairement dans les caves bancaires helvétiques. Ça c'est intolérable. En tant qu'intellectuel, vous vous dites : est-ce que vous avez été efficace ? Et bien non, car l'oligarchie bancaire est là, toujours au pouvoir et domine ce pays. »
Le journaliste enchaînait : « Mais on dit que le secret bancaire ça y est c'est fini. Avec l'affaire Cahuzac, aujourd'hui, les banques acceptent finalement ici en Suisse de dire que le secret bancaire c'est terminé. »
Jean Ziegler : « Vous avez à la fois raison et tord. La France est une grande puissance donc si la France exige des renseignements, c'est difficile, même aux banquiers les plus pourris, de dire "non" radicalement mais ce qui est le plus scandaleux c'est l'argent du sang, l'argent du Congo, du Honduras, du Bangladesh où les enfants meurent de faim et où les gens, avec la complicité des banquiers suisses, transfèrent chaque année des millions et des millions et des millions d'euros en Suisse, qui font mourir des gens là-bas.(…) La Suisse pourrait être un pays de solidarité, rayonnante. Donc ce qu'il faudrait faire, c'est d'abord entrer dans l'Union européenne, ce qu'on ne fait pas, on est au cœur de l'Europe mais on refuse la solidarité avec l'Europe ; c'est abolir radicalement le secret bancaire ; c'est nationaliser les grandes banques, ces empires financiers mondiaux qui font tant de mal. Il y a tant de choses à faire immédiatement pour donner à la Suisse ce rayonnement qu'elle mérite et que le peuple veut car le peuple suisse est un peuple qui a honte du banditisme bancaire. »
Le journaliste lui a alors demandé : « La Commission des droits de l'homme où vous êtes le vice-président, et auparavant pour l'ONU où vous étiez rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation – vous allez vous rendre au Brésil prochainement – vous vous rendez compte là aussi que rien ne change ? »
Jean Ziegler : « C'est vrai que le Conseil des droits de l'homme qui doit veiller à ce que les 194 États du monde respectent la Déclaration universelle, il va d'échec en échec. Regardez ce qui se passe en Syrie : l'effroyable dictateur qui massacre son propre peuple... Dans 82 pays du monde, on torture, selon le Conseil des droits de l'homme. Le chemin est long mais en France, en Suisse, en Europe occidentale – pays de liberté, où l'intellectuel, vous, moi, l'intellectuel a une fonction, celle de dire le monde tel qui l'est, et je suis plein d'espoir – je crois que l'insurrection des consciences est proche. Vous savez, Emmanuel Kant a dit : ''l'inhumanité infligée à un autre détruit l'humanité en moi'', et au fur et à mesure que le monde se révèle dans sa complexité, dans ses contradictions – ce qui est innommable comme la torture, le massacre de la faim – et bien la conscience, la solidarité dans les pays occidentaux monte ; et un jour, il y aura la rupture. Le grand Jean Bernanos a dit : '' Dieu n'a pas d'autres mains que les nôtres'' : ou bien c'est nous qui changeons cet ordre cannibale du monde ou bien ce n'est personne. »
Le journaliste ajoutait : « Je me souviens de vos ouvrages ''Un Suisse au-dessus de tout soupçon'', '' La Suisse lave plus blanc'' : vous avez eu des procès de tous les côtés. Vous avez eu Mobutu contre vous. Vous vous dites quand même que vous avez gagné des combats Jean Ziegler ? Aujourd'hui, l'Afrique ça va mieux. »82
La réflexion de ce journaliste de TV5 Monde, Patrick Simonin, est symbolique : « Aujourd'hui, l'Afrique ça va mieux », alors que des millions d'Africains meurent de faim et de maladies chaque année sur un continent qui regorge de richesses. C'est comme si durant le IIIe REICH, un intellectuel suisse, Jean Ziegler, écrivait de nombreux ouvrages pour réveiller les consciences du monde occidental en dénonçant l'extermination de millions de juifs qui mourraient de faim chaque année dans les camps de concentration allemands, alors qu'il y avait pourtant plein de nourriture dans ces camps, mais les nazis l'accaparaient et refusaient de la partager avec les juifs. Jean Ziegler était alors l'un des rares intellectuels qui dénonçait le massacre des juifs, il parlait de « crimes contre l'humanité », et un jour, un journaliste de TV5 Monde lui dit : « Mais quand même Jean Ziegler, ça va mieux aujourd'hui dans les camps de concentration », alors que des millions de juifs mourraient toujours de faim chaque année pendant que les nazis se goinfraient de nourriture dans les camps, et s'enrichissaient en revendant le surplus de nourriture puis cachaient cet argent en Suisse pour échapper au fisc allemand. Jean Zieggler accusait ainsi les élites dirigeantes de son pays de cacher « l'argent du sang ».
Le réflexion de Patrick Simonin était naturelle, il ne cherchait pas à manipuler les téléspectateurs en faisant croire que l'Afrique « allait mieux », pour cacher les crimes du capitalisme, car nous n'étions pas au journal de 20H, il y avait très peu de téléspectateurs devant leur écran. En fait, ce journaliste comme bien d'autres, ne se rend pas compte qu'un génocide se déroule en Afrique, il accepte l'inacceptable étant donné que nous sommes éduqués dès l'école pour ne jamais nous révolter contre l'extermination des pauvres dans les pays du Tiers Monde ; on nous apprend que la Shoah est une tragédie ignoble alors que le massacre par la faim est quelque chose d'acceptable, de naturel, une sorte de fatalité car il y a toujours eu des riches et des pauvres, sauf que si les Africains sont aussi pauvres, c'est parce que lors de la période coloniale, les puissances impérialistes comme la France ont pillé leurs richesses et installé des dictateurs à leur service, puis le pillage continue aujourd'hui en étant orchestré par les multinationales du monde entier. Mais malgré l'extermination continue des Africains, de nombreux journalistes pensent que « ça va mieux l'Afrique aujourd'hui ».
Jean Ziegler est l'un des rares intellectuels qui n'accepte pas l'inacceptable, il déclarait dans cet interview : « l'intellectuel a une fonction, celle de dire le monde tel qui l'est ». Or très peu d'intellectuels remplissent cette fonction car ils ne dénoncent pas le plus grand massacre de l'histoire de l'humanité : le massacre de la faim. Mais la plupart d'entre eux ne se rendent pas compte qu'un génocide se déroule sous leurs yeux, donc ils acceptent un système économique ignoble sans jamais se révolter alors qu'ils devraient utiliser leur don, en l'occurrence leur faculté d'écrire, de s'exprimer, pour unir politiquement les peuples afin de redistribuer équitablement les richesses. Jean Ziegler considérait dans cet interview qu'il avait échoué en tant qu'intellectuel, il n'avait pas réussi à empêcher la mort d'un enfant toutes les 5 secondes. Il se sentait investi de cette mission et c'était le cas puisqu'il est né un 19 avril, la VEILLE du jour de naissance d'Adolf Hitler, donc sa mission était de VEILLER sur les enfants du Tiers Monde, et il a fait ce qu'il pouvait car il n'a pas cessé de « rugir » contre la faim mais il a échoué et je dois reprendre aujourd'hui le flambeau. Dieu m'a ainsi programmé pour traduire les signes afin qu'il y ait une « insurrection des consciences » chez les citoyens du monde entier, dont les intellectuels qui doivent enfin se rendre compte que nous vivons sous le IIIe REICH parce que RICHE = REICH.
Lorsque vous consultez sur internet le catalogue qui répertorie les livres des 40 bibliothèques de Paris, et que vous tapez les mots « faim dans le monde », vous obtenez 77 résultats, c'est-à-dire 77 références de livres, or seulement une vingtaine d'entre eux traitent réellement de la faim dans le monde, et quand vous tapez le mot « Shoah » sur ce catalogue, vous obtenez 1148 résultats : 1148 livres traitant uniquement de la Shoah. Pourtant, depuis la fin de la Shoah en 1945, la faim dans le monde a tué au moins 500 fois plus d'êtres humains que le nazisme, mais très peu d'intellectuels dénoncent ce massacre, et Jean Ziegler est l'un des rares qui accuse le système capitaliste d'en être responsable. Or il accuse principalement les spéculateurs, les banquiers, les multinationales de négoce, et non le RICHE qui ne redistribue pas ses richesses aux pauvres, c'est la raison pour laquelle je multiplie les signes pour vous faire comprendre que nous vivons sous le IIIe REICH à cause de l'inégale redistribution des richesses de la Terre, mais également parce pratiquement aucun citoyen ne se rend compte qu'un génocide se déroule sous nos yeux. Je maintiens que les milliardaires propriétaires des médias cachent volontairement ce génocide, c'est pourquoi ils n'embauchent pas de journalistes révoltés par l'extermination des pauvres comme peut l'être un Jean Ziegler. Mais la plupart des journalistes ne se rendent pas compte de ce génocide. J'essaie ainsi de leur ouvrir les yeux.
Dans ses livres, Jean Ziegler déclare que les spéculateurs, les banquiers, devraient être jugés pour crimes contre l'humanité, mais il n'accuse jamais les électeurs qui permettent à ces banquiers de spéculer sur les denrées alimentaires, par conséquent, les électeurs sont complices de crimes contre l'humanité. Or si Jean Ziegler le dénonçait, il serait probablement détesté, notamment par les citoyens suisses, comme je vais l'être très certainement par de nombreux citoyens français, mais il fallait bien que quelqu'un s'y colle et dise la vérité alors c'est tombé sur moi car Dieu m'a choisi pour remplir ce rôle. Comme le disait George Orwell : « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! »… il est complice… » Lors de son interview, Jean Ziegler précisait : « Le peuple suisse est un peuple qui a honte du banditisme bancaire ». Mais étant donné qu'il vote majoritairement pour le capitalisme financiarisé, le peuple Suisse est complice du banditisme bancaire, donc il ne suffit pas d'accuser les banquiers mais également ceux qui leur permettent de tricher et de spéculer. C'est pourquoi nous devons nous allier avec un parti politique en Suisse et prouver dans les prochaines années, qu'il existe une alternative au nazi-capitalisme.
En 2009, Jean Ziegler a été attaqué par l'organisation UN-Watch, qui contestait sa candidature au comité consultatif du Conseil des droits de l'homme. Cette ONG a dévoilé à la presse des documents prouvant qu'il avait reçu le prix Mouammar Kadhafi en septembre 2002 à Tripoli. Jean Ziegler n'a pas nié : « Je l'ai bien reçu. Mais comme j'avais été nommé rapporteur pour le droit à l'alimentation, sur le conseil du Haut Commissaire aux droits de l'homme Sergio Vieira de Mello, je l'ai renvoyé » ; il a ajouté : « J'ai enseigné pendant 25 ans la sociologie du Tiers Monde et je maintenais des liens avec l'Université libyenne.83 » Jean Ziegler a également expliqué le 23 août 2011 – devant les caméras de télévision de la chaîne suisse TSR et en tant qu’invité du téléjournal – « qu’il a beaucoup regretté d’avoir serré la main de Kadhafi » faisant ainsi devant les téléspectateurs son mea culpa. Mais cette campagne de diabolisation en 2009 a été orchestrée par l'ONG UN-Watch, qui se présente comme une ONG indépendante or elle peut difficilement se prévaloir d’être apolitique. En effet, elle se dédie non seulement à la lutte contre l’antisémitisme, mais surtout à la défense de la politique étatsunienne et israélienne, comme le confirme son affiliation à l’American Jewish Committee (AJC) qui soutient indéfectiblement la politique de l’État d’Israël84. La campagne contre Jean Ziegler était donc une campagne de pure propagande, car Jean Ziegler a dénoncé à plusieurs reprises l'impérialisme américain, et concernant Israël, il a mentionné dans une lettre pour expliquer cette campagne de diabolisation contre lui : « En tant que rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, j’ai commis le péché impardonnable de signaler la situation alimentaire extrêmement préoccupante de près de 60 % des familles palestiniennes des territoires occupés, notamment de Gaza. » Il faut savoir qu'il y a un puissant lobby sioniste dans les médias et il très difficile de pouvoir critiquer Israël sans faire l'objet d'attaques incessantes. Alors c'est très dur pour un intellectuel de remplir sa fonction, celle de dire le monde tel qui l'est, du moins dans les médias. Par conséquent, si certains journalistes ou « intellectuels » essayent de diaboliser Jean Ziegler en le liant à Kadhafi ou même à Laurent Gbagbo, n'oubliez pas que sur l'ensemble de sa vie, Jean Ziegler a utilisé sa main pendant 10 secondes pour serrer celle de Kadhafi, mais il a utilisé sa main pendant plus de 30 ans pour dénoncer dans ses livres les crimes du capitalisme, afin de sauver la vie de millions d'enfants chaque année. C'est ça le vrai visage de Jean Ziegler, c'est ce que l'Histoire retiendra de lui, car dans les prochains siècles, les futures générations apprendront à l'école qu'il y avait des intellectuels qui résistaient, qui combattaient le IIIe REICH capitaliste en dénonçant ses crimes pour révolter les citoyens, mais ces intellectuels étaient diabolisés dans certains médias par des « journalistes » convertis au nazi-capitalisme, afin que les crimes puissent continuer et ainsi enrichir la classe dominante à laquelle ces « journalistes » appartiennent.
Le 18 avril 2018, sortait au cinéma un documentaire sur Jean Ziegler, intitulé : Jean Ziegler, l'optimisme de la volonté.
C'est à travers les livres de Jean Ziegler que j'ai commencé à comprendre en 2012 que je vivais sous le IIIe Reich.
Le documentaire qui lui était consacré est sorti au cinéma le 18 avril 2018, c'est-à-dire pratiquement 129 ans, à deux jours près, après la naissance d'Adolf Hitler, né le 20 avril 1889.
129 = LI
Dieu te transmet le message suivant : « LIS les livres de Jean Ziegler pour voir le vrai visage du monde dans lequel tu vis. »
Ce documentaire est sorti au cinéma la veille de l'anniversaire de Jean Ziegler, qui allait fêter ses 84 ans.
Le chef-lieu du département 84 est Avignon dont la maire est Cécile HELLE.
« HELL » signifie « ENFER » en anglais.
Dieu te fait comprendre que si tu ne combats pas « l'ordre cannibale du monde », comme le fait Jean Ziegler, tu finiras en ENFER.
Alors éteins ta télé, LIS, instruis-toi, comprends la nature criminelle du monde dans lequel tu vis, et révolte-toi.
Jean Ziegler a aujourd'hui 88 ans, il arrive à la fin de sa vie sur Terre, et il ira probablement au paradis s'il se sépare de ses richesses SUPERFLUES car ce n'est pas de sa faute, mais il est né dans une famille de la grande bourgeoisie. Alors j'imagine qu'il doit posséder un certain patrimoine, et ma mission est de permettre à chacun d'entre vous d'obtenir la vie éternelle : aux riches comme aux pauvres. J'espère ainsi que Jean Ziegler se délestera de ses richesses, si richesse il y a, et que par ailleurs, il nous aidera à nous allier avec un parti politique en Suisse, où 22 % de la population est francophone, et le message de Dieu étant pour l'instant en français, nous aurons plus de facilités à nous allier avec des francophones, dont notamment les Belges. Nous devons ainsi créer une alliance politique entre nos peuples respectifs, notamment en exportant dans les prochaines années l'économie révolutionnaire en Belgique et en Suisse, et ainsi créer une nouvelle solidarité révolutionnaire pour changer « l'ordre cannibale du monde » ; car Jean Ziegler se dit plein d'espoir pour que le monde change, or ce monde ne changera pas si nous ne sommes pas unis politiquement avec les peuples du monde entier pour renverser le système capitaliste.
« Dieu n'a pas d'autres mains que les nôtres » : nous devons ainsi utiliser nos mains pour voter afin de créer le Ciel sur Terre, que nous soyons croyant ou non, car « l'inhumanité infligée à un autre détruit l'humanité en moi », alors unissons-nous politiquement pour détruire cet « ordre cannibale du monde ».
Sources